Il a exposé au Salon à partir de 1808[2] ou de 1812[1] jusqu'en 1867, et a remporté des médailles de première classe en 1819 et lors de l'Exposition universelle de 1855[1].
Il est l’un des quatre peintres appelés pour célébrer les grandes révolutions parisiennes sur les murs de l'ancienne Salle du Trône de l'Hôtel de ville de Paris.
Il a une influence considérable sur les pensionnaires de la Villa Médicis. En effet, il incite les élèves à peindre d’après nature et non d’après les modèles en plâtre et obtient des autorisations pour aller dessiner dans les quartiers gitans de Rome. Le peintre étudie à Rome les thèmes de foi populaire qui l'inspirent et peint des tableaux d'inspirés de thèmes méditerranéens, très en vue au début de la monarchie de Juillet malgré leur caractère exotique qui font l'objet des sarcasmes de Baudelaire.
Il sait conquérir la gloire en pleine bataille entre néo-classiques et romantiques en inventant une voie moyenne consistant à traiter de manière classique des sujets pittoresques tirés de la vie quotidienne des paysans et brigands.
Laurence Chesneau-Dupin (dir.), Jean Victor Schnetz, 1787-1870 : couleurs d'Italie, Éditions Cahiers du temps.
Correspondance de Jean Victor Schnetz, directeur de l'Académie de France à Rome, de 1841 à 1846 et de 1853 à 1866, édition commentée par Émilie Robbe, thèse de l'École nationale des chartes soutenue en 2001, (édition ?) résumé en ligne..
Béatrice Fontanel, Daniel Wolfromm, Quand les artistes peignaient l’histoire de France : de Vercingétorix à 1918, Seuil, Paris, 2002.
François Fossier, Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle - Correspondance des deuxième et troisième directorats de Jean Victor Schnetz et directorat de Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Éditions L'Harmattan, 2018.