En 1977, il est élu secrétaire général de la Fédération métallurgique de l'Union générale des travailleurs (UGT), le syndicat proche des socialistes. Trois ans plus tard, il entre à la direction nationale comme secrétaire à l'Action revendicative.
Désigné secrétaire à l'Action syndicale en 1983, il abandonne la commission exécutive de la confédération syndicale en 1986 pour marquer son désaccord sur la réforme des retraites.
Au cours des six ans passés à la direction de l'UGT, il fut notamment chargé de gérer les actions en relation avec le douloureux processus de reconversion industrielle décidé par le ministre de l'Industrie, Carlos Solchaga.
Au cours de son mandat, il fit notamment adopter la polémique loi organique pour la protection de la sécurité des citoyens, appelée « Loi Corcuera », toujours en vigueur mais dont l'une des dispositions les plus controversées, qui autorisait les forces de sécurité à perquisitionner sans mandat pour des affaires de drogue, fut censurée par le Tribunal constitutionnel.
Il a été contraint à la démission le pour des irrégularités supposées dans la gestion des fonds secrets de son ministère, et son implication dans le scandale des Groupes antiterroristes de libération (GAL).