Joachim Rouault de Gamaches épouse Françoise de Volvire, fille de Joachim (Jean) de Volvire, baron de Ruffec, et de Marguerite de Harpedanne de Belleville, qui donne naissance à
Aloph Ier,
ainsi qu'à Anne Rouault mariée à Adrien de l'Hôpital[2], seigneur de Choisi aux Loges.
Joachim Rouault meurt en possession de ses biens le [3] et est inhumé en l’église des Cordeliers de Thouars aux côtés de sa mère Jeanne du Bellay, de son frère cadet Jacques Rouault, seigneur du Riou et du Pressoir, et de son grand-oncle Tristan Rouault, par alliance vicomte de Thouars au XIVe siècle (4).
Il accompagne en 1444 le Dauphin comme premier écuyer de corps à l’expédition d’Allemagne à la tête des Écorcheurs au secours du duc d’Autriche. Il offre ses services à l’Empereur Frédéric. En 1448, il est fait sénéchal de Poitou.
La trêve terminée, il revient en France, et capitaine de la compagnie d’ordonnance de Saint-Lô, prend part à la conquête de la Normandie et principalement à la bataille de Formigny où les Anglais sont mis en déroute.
Il met le siège devant Castillon-la-Bataille en Périgord où le fameux Talbot, l’un des plus grands hommes de guerre de l’Angleterre, fut tué avec son fils en 1453.
Campagne d'Écosse à la fin du règne de Charles VII
Avant le sacre du roi Louis XI le , il est élevé le [5] à la dignité de maréchal de France. Puis, il tient le rang de grand écuyer lors de l'entrée solennelle à Paris 30 août.
En 1465, il est chargé de la défense de la Picardie contre les Bourguignons et défend Paris contre le comte de Charolais, futur Charles le Téméraire, et les princes ligués lors de la guerre dite pour le Bien public. Lors de la bataille de Montlhéry, contrairement aux ordres qu'il avait reçus, il n’envoie pas les renforts que Louis XI attendait.
Dénoncé par le comte de Saint-Pol, il est condamné au bannissement et à la confiscation de ses biens, à Tours, le . Néanmoins, la sentence ne fut pas exécutée.
Armoiries
Figure
Blasonnement
De sable, à deux léopards couronnés d'or, l'un sur l'autre.[6]
Notes et références
↑Notice sur Vacances en Vendée [1], consulté le 29/12/2006.