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Durant l'été, alors qu'elle est en vacances au bord de la mer, Isabelle fête ses 17 ans en famille, en présence aussi de la famille de Peter, un proche de ses parents, dont on apprendra plus tard qu'il est l'amant de sa mère. Elle perd sa virginité avec un jeune Allemand, Félix. Pendant l'acte qu'elle subit très passivement et sans plaisir, elle voit son double regarder la scène de façon impassible. Par la suite, elle se montre très froide avec Félix et ne le recontacte pas.
À son retour à Paris, où elle retrouve le chemin du lycée, elle se livre volontairement et secrètement à la prostitution de luxe sous le pseudonyme de Léa, après qu'un homme l'a contactée à la sortie des cours et lui a donné son numéro de téléphone. Elle enchaîne les clients, plus ou moins agréables. Parmi eux se distingue Georges, homme plus âgé et qui se montre très attentionné. C'est le seul avec qui elle noue des contacts personnels. Il lui raconte brièvement sa vie : il est marié et a une fille dont il s'est peu occupé quand elle était enfant, et qu'il voit plus régulièrement au théâtre et au cinéma depuis qu'elle est devenue adulte. Georges meurt d'une crise cardiaque alors qu'Isabelle et lui sont ensemble. La jeune fille, prise de panique, s'enfuit. Une enquête est alors ouverte et la police judiciaire la retrouve, révélant sa double vie à la mère d'Isabelle.
Celle-ci est profondément choquée et déstabilisée par la conduite de sa fille, à l'inverse de son mari, le beau-père d'Isabelle, qui prend la chose avec plus de recul. L'adolescente promet de ne pas recommencer. Au printemps, elle rencontre un élève de sa classe, Alexandre, avec qui elle entame une liaison. Elle rompt cependant peu après en lui expliquant qu'elle n'en est pas amoureuse. Plus tard, elle est contactée par la femme de Georges, qui cherche à savoir comment est mort son mari. Les deux femmes se retrouvent dans la chambre d'hôtel où est survenu le décès : elle aussi avait besoin de retourner en ces lieux.
Le titre du film fait référence au magazine français Jeune et Jolie, destiné aux jeunes filles entre quinze et vingt-quatre ans à partir de la fin des années 1980[1].
François Ozon collabore à nouveau avec le compositeur Philippe Rombi pour la musique du film. De plus, il ajoute à la bande son quatre chansons de Françoise Hardy : L'amour d'un garçon (1963), À quoi ça sert (1968), Première rencontre (1973) et Je suis moi (1974) dans les quatre saisons du film pour mieux « synchroniser sa vision romantique avec celle, plus crue, d'une ado d'aujourd'hui »[5]. C'est la troisième fois qu'il utilise ce principe après ses films Gouttes d'eau sur pierres brûlantes et Huit femmes.
Le film est généralement bien reçu par la critique française, il obtient un score de 3,7/5 de moyenne sur Allociné[7]. La critique américaine se montre moins enthousiaste malgré des notes correctes, le film obtenant un score Metacritic de 63/100, et 73% sur Rotten Tomatoes[8],[9].