En , elle entre à la direction de l'Alliance populaire (AP) et est élue au Congrès des députés. Désignée, trois ans plus tard, vice-présidente du nouveau Parti populaire, elle est nommée ministre de l'Environnement en . Elle quitte le gouvernement en et la vie politique en .
Elle travaille comme experte juridique à l'association espagnole d'énergie nucléaire, entre et , avant de devenir professeur de droit civil à l'université complutense, et avocate.
Elle entre trois ans plus tard au comité exécutif national de l'AP, à l'occasion du VIIe congrès en . Elle est alors la seule femme à y siéger[2] et occupe le poste de secrétaire à la Condition féminine.
À l'occasion du VIIIe congrès de l'AP, en , elle se présente comme vice-présidente du comité exécutif national sur la liste de Miguel Herrero, dont faisaient également partie José María Aznar, Rodrigo Rato et Federico Trillo. Ils sont battus par 729 voix contre 1 930 à celle d'Antonio Hernández Mancha[5]. Toutefois, le , au cours du IXe congrès, elle est élue vice-présidente du nouveau Parti populaire (PP), qui remplace l'AP, sous la présidence de Manuel Fraga[6]. Elle est pressentie à la fin du mois d' pour être désigner chef de file électorale du nouveau parti, en même temps que Marcelino Oreja et José María Aznar, mais c'est ce dernier qui sera finalement choisi[7].
En , Aznar remplace Fraga et supprime les vice-présidences du PP. Isabel Tocino est tout de même réélue au comité exécutif national, tout comme en [11],[12]. Elle postule pour un troisième mandat aux élections législatives anticipées du en tête de liste dans la circonscription de Tolède, à la suite de ses nombreux désaccords et affrontements avec Juan Hormaechea, président de la Députation régionale de Cantabrie[13]. Toujours membre de la commission des Affaires étrangères et de la commission bicamérale pour l'Union européenne, elle en prend la présidence en [14].
N'étant pas reconduite au gouvernement après les élections législatives du , elle est finalement désignée présidente de la commission des Affaires étrangères du Congrès le suivant[16]. Remplaçant le dirigeant chrétien-démocrate historique Javier Rupérez, elle est la première femme à occuper cette fonction.
Après la politique
Elle est pressentie en comme vice-secrétaire générale de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et accepte alors de mettre un terme à sa vie politique[17]. Elle quitte effectivement la politique en , mais pour rejoindre le secteur privé : elle est en effet nommée présidente de Siebel Systems pour l'Espagne et le Portugal et membre du conseil européen de l'entreprise, où elle retrouve Giuliano Amato et John Major[18]. Elle intègre le conseil d'administration de Banco Santander en [19].
Mariée à José Manuel Bartolomé Gutiérrez, ils ont eu six enfants. Elle a publié, en , Tu hija es celiaca, dans lequel elle raconte le combat qu'elle mène, tous les jours, pour soigner sa fille, atteinte de la maladie cœliaque.