En 1996, elle obtient sa licence en administration des affaires. Deux ans plus tard, elle décroche un master de finances au sein de cette même faculté.
Carrière administrative
Ingrida Šimonytė a effectué toute sa carrière au sein de l'administration du ministère des Finances lituanien.
Elle commence par occuper le poste d'économiste en chef à la division des Impôts de la direction de la Politique fiscale entre 1997 et 1998, avant de devenir responsable des impôts indirects au sein de la direction des Impôts jusqu'en 2001.
En 2002, elle est nommée directrice des impôts, puis sous-secrétaire du ministère des Finances en 2004. Elle conserve ce poste durant cinq ans.
À l'été 2021, dans un contexte de flux migratoire inédit (environ 1 700 arrivées entre janvier et juillet 2021, contre moins d'une centaine par an habituellement), le gouvernement lituanien adopte des mesures visant à réprimer plus sévèrement l’immigration. La nouvelle législation prévoit l'incarcération des migrants arrivés illégalement pour une durée minimum de six mois, restreint la possibilité d’obtenir l’asile en limitant le droit d’appel des demandeurs déboutés et en autorisant les expulsions même si une procédure d’appel est en cours. D’autres droits leur seront également refusés, comme celui de bénéficier de l'aide d'un interprète ou d’obtenir des informations sur la procédure d’asile[3].
Candidate du TS-LKD à l'élection présidentielle de 2024 dont le premier tour se déroule le , elle termine en deuxième position avec 20,02 % des voix, loin derrière le président sortant Gitanas Nausėda et se qualifie pour le second tour le [5]. Elle est à nouveau battue par Nausėda à l'issue du second tour de l'élection présidentielle, recueillant 24,71 % des suffrages exprimés.
Notes et références
↑« Lituanie: virus et inégalités sociales au menu des législatives », Challenges, (lire en ligne, consulté le ).