Il est ministre des Finances puis des Transports entre et . Devenu président du Parti social-démocrate lituanien (LSDP) en , il est investi Premier ministre de Lituanie en à la tête d'une coalition à quatre partis. Il abandonne ce poste à la fin de son mandat de quatre ans, puis la présidence du LSDP en . Il quitte ensuite le Parti social-démocrate.
Biographie
Une vie professionnelle dans le BTP
Il accomplit ses études primaires dans le village de Užuožeriai, dans le nord de la République socialiste soviétique de Lituanie, puis effectue son cycle secondaire à Šeduva, une petite ville toute proche. Il entre en 1977 à l'Institut de génie civil de Vilnius et commence à travailler comme chef d'un site de construction dans le district de Vilkaviškis cinq ans plus tard.
En 1984, il ressort diplômé de l'Institut en tant qu'économiste du génie. Il est recruté l'année suivante en tant qu'architecte-inspecteur par l'Unité des constructions d'État et de l'architecture du district de Vilkaviškis, un poste qu'il occupe jusqu'en 1990.
Débuts en politique
Il est élu en 1990 au conseil de la municipalité du district de Vilkaviškis, dont il est nommé un an plus tard gouverneur adjoint. En 1992, il adhère au LSDP. Il est recruté en 1995 comme directeur de la recherche en marketing par AB Vilkasta, un poste dont il démissionne au bout d'un an.
Réélu député en 2000, il est choisi le pour occuper la présidence de la commission des Finances. À compter du , il exerce également les fonctions de premier vice-président du groupe de la coalition sociale-démocrate.
Le , il prend la succession de Zigmantas Balčytis, élu député européen, à la présidence du groupe parlementaire du LSDP. Il est remplacé à ce poste le par Irena Šiaulienė.
Son gouvernement de quatorze ministres, dont sept sociaux-démocrates, où siège, pour la première fois, un membre de la LLRA, obtient l'investiture du Parlement le 13 décembre suivant.
Il aura fallu cinq semaines pour faire aboutir les négociations, un temps relativement long en Lituanie, du fait de l'opposition de la présidente de la République, Dalia Grybauskaitė, à la présence du DP dans la coalition[1]. Le Parti du travail, emmené par un milliardaire immigré d'origine russe, Viktoras Uspaskich, est en effet mis en cause pour fraude, blanchiment d'argent et achat de votes[2].
Bien que le chef du gouvernement ait finalement constitué la coalition qu'il souhaitait, la chef de l'État s'est également battue pour la répartition des portefeuilles régaliens et fait dépendre la nomination de certains ministres de leur maîtrise d'une langue étrangère, la Lituanie devant assumer, au second semestre de 2013, la présidence du Conseil européen.