Cette nouvelle gare dessert notamment la station thermale de Châtel-Guyon[3].
Le parvis de la gare était le terminus de la ligne à voie métrique Riom-Volvic PO ouverte en 1890 et fermée en 1936.
Le bâtiment voyageurs a été fortement remanié à l'occasion de l'ouverture de la ligne de Vichy à Riom en 1931.
La dénomination originale de la gare « Riom » a été modifiée en « Riom-Châtel-Guyon » en 1990[4].
La gare est électrifiée en 25 kV 50 Hz depuis 1990, dans le cadre du projet de l'électrification de la liaison ferroviaire de Paris à Clermont-Ferrand, ainsi que la voie d'accès à l'embranchement desservant l'usine des eaux de Volvic. Ces installations sont mises en service le [5].
Il est prévu, dans le cadre de la modernisation du nœud ferroviaire de la gare de Clermont-Ferrand, de créer une liaison entre voie 1 et voie 2 au nord afin d'« apporter de la souplesse à la l'exploitation, notamment pour les trains de fret, et améliorer la gestion des situations perturbées[6] ».
Service des voyageurs
Accueil
Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[7].
La traversée des voies et l'accès aux voies 1G/2G et 1V/2V s'effectuent par un souterrain équipé d'ascenseurs[7].
En outre, elle est desservie par plusieurs relations TER, avec origine, destination ou desserte systématique de Clermont-Ferrand (TER Auvergne-Rhône-Alpes)[7] :
En 2016, au moins trente allers et retours sont assurés en semaine par les TER, dont le temps de parcours varie entre huit et neuf minutes (douze minutes environ en cas de desserte de Gerzat)[8].
Les trains peuvent être reçus sur les trois quais :
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés.
La région Auvergne, en association avec la SNCF, a aménagé un abri pour vélos sécurisé, accessible aux abonnés TER et détenteurs d'un abonnement mensuel. Ouvert en 2011, il offre quarante places de stationnement[10],[11].
Réseau urbain
La gare est desservie par quatre lignes de bus du réseau RLV Mobilités[1] :
↑« 1.29 Saint Germain des Fossés-Clermont Ferrand : 7 mai 1855 », dans François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : le Second Empire, t. 1 : 1852 - 1857, Paris, Palau, , 215 p. (ISBN2-9509421-1-3), p. 103.
↑Jérôme Penez, Dans la fièvre thermale : la Société des eaux minérales de Châtel-Guyon (1878-1914). Réussite et expansion d'une entreprise thermale, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN978-2-87741-066-3, lire en ligne), p. 183-184.
↑Brochure SNCF « Services offerts en gare et à bord des trains » été 1989 et 1990.
↑Bernard Collardey, « De Paris à Nîmes par le Bourbonnais et les Cévennes », Rail Passion, La Vie du rail, no hors-série, , p. 65.