Cet article est une ébauche concernant la Bresse, l’Ain et la politique française.
Le congrès de Bourg-en-Bresse est le 64e congrès ordinaire organisé par le Parti socialiste du 28 au 30 octobre 1983.
Le congrès de Bourg-en-Bresse intervient quelques mois après le tournant de la rigueur opéré par le troisième gouvernement Mauroy sous l'impulsion de Jacques Delors, ministre de l'Économie.
Ce changement de politique provoque la démission de Jean-Pierre Chevènement du gouvernement et son courant (CERES) se place alors dans la minorité du parti.
La phase des contributions générales et thématiques précède celle des motions. Elle permet de faire valoir des idées de groupe qui se rassemblent lors de celles des motions, beaucoup moins nombreuses.
Six contributions nationales sont déposées[1] :
La phase des motions est celles des textes finalement mis au vote des militants, après synthèse de contributions.
Trois motions sont déposées[2] :
Les débats portent sur la politique économique suivie par le gouvernement depuis 1982 et surtout depuis mars 1983 : continuité, inflexion ou rupture par rapport à 1981 et au projet socialiste rédigé en 1980 ? Le CERES se bat pour une « autre politique » alors qu'Alain Richard et ses amis rocardiens dissidents tentent de théoriser le virage de la rigueur (« du bon usage de la rigueur »).
Résultats des votes des motions :
Le débat se termine par une synthèse générale et le parti apporte son soutien résolu à la politique du gouvernement de Pierre Mauroy. À la fin du congrès, le Premier ministre annonce les lois sur l'enseignement privé et sur les concentrations dans la presse.
Le comité directeur exécute et fait exécuter la motion d'orientation majoritairement adoptée par le congrès. Il constitue en quelque sorte le parlement interne du parti, car il est le reflet direct de la réalité des sensibilités et des courants du PS. À l'issue de ce congrès, il est composé de 131 membres :
Le nouveau comité directeur présidé par Claude Estier désigne les membres du Bureau exécutif et du Secrétariat national[3].
Le bureau exécutif assure l'administration et la direction du parti dans le cadre des attributions que lui délègue le comité directeur. Ses membres sont désignés selon les mêmes procédures que les membres du comité directeur :
Les membres du secrétariat national sont élus par le comité directeur sur proposition du premier secrétaire. Ils ont la charge de la mise en œuvre des décisions prises par le comité directeur et le bureau exécutif. Le secrétariat national, assure ainsi la gestion du parti.