La salle connaît une rénovation complète en 1955 et devient la Comédie de Paris puis, l'année suivante, le théâtre d'Essai. À partir de 1961, la musique est à nouveau à l'honneur sous la direction de Nicolas Bataille. Mouloudji s'y produit en récital.
Renommé Nouveau Théâtre-Libre (en mémoire du Théâtre-Libre d'Antoine) en 1967 puis Studio-Théâtre en 1968[5], il est contraint de fermer pour rouvrir en 1974 sous la forme d'un théâtre érotique, le Love-Théâtre. L'expérience est de courte durée et la salle devient un club de strip-tease puis un cinéma gay, le TCB 42, à la fin des années 70, avant de fermer à nouveau.
En 1981, le comédien Gérard Maro réhabilite la Comédie de Paris. Jusqu'à son départ en 1995 pour le théâtre de l'Œuvre, il y montera une pléiade d'auteurs parmi lesquels Eugène Labiche, Marcel Pagnol, Georges Courteline, Marcel Aymé, et Bertolt Brecht ainsi que de nombreuses créations comme Voltaire's Follies de Jean-François Prévand en 1983, jouée plus de 800 fois. Jean-Georges Tharaud et Christian Laurent lui succèdent et s'ouvrent peu à peu au one-man-show et au café-théâtre, programmation poursuivie depuis 2008 par Jean-Pierre Bigard[5], également directeur du Palais des glaces.
En 2010, 50 théâtres privés de Paris réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont font partie la Comédie de Paris, décident d'unir leurs forces sous une nouvelle enseigne : les « Théâtres parisiens associés »[6].
Programmation
2001 : Shakespeare, le défi d'Adam Long, Daniel Singer et Jess Winger.
Geneviève Latour, Florence Claval (études réunies par), « Théâtre de la Comédie de Paris », dans Les théâtres de Paris, Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Association de la régie théâtrale, (ISBN2-905118-34-2), p. 224-225