Maurice Barrès le décrit sous le personnage d'un professeur de philosophie, Paul Bouteiller, dans son cycle romanesque Le roman de l'énergie nationale[7],[8]. Léon Daudet dans "souvenirs des milieux littéraires, politiques et artistiques" lui reproche d'avoir faussé son jugement en lui inculquant les principes de Kant. Il estime que la soif de l'argent l'a perverti au cours de sa carrière politique.
Défenseur de la laïcité, il est l'auteur de L'instruction morale à l'École (1884) et du Manuel d'Éducation morale (1893) démontrant que la morale n'est pas obligatoirement liée à la religion. D'après lui, le citoyen peut, sans aucune référence a une divinité ou à une croyance, être un homme d'une totale probité. Auguste Burdeau rédige une étude sur la famille Carnot. La mort interrompt son œuvre alors qu'il préside la Chambre des députés.
Il est à l'origine de l'expression d'« ordre social désirable » qui caractérise la volonté d'un État d'assurer une mission générale d'organisation de la vie sociale en fonction de l'intérêt général.
Il a un monument et une rue à Lyon, en bas des pentes de la Croix-Rousse, au pied de l'amphithéâtre des Trois-Gaules, mais la statue en pied a disparu, fondue sous l'occupation.
↑Le royaume du Dahomé face à la pénétration coloniale par Luc Garcia P. 120-121 Ouvrage consultable sur le site du Google Livres.
↑Louis Ricard le dénonce en octobre 1892 comme l’artisan des manœuvres dilatoires contre un procès public : Maurice Barrès, Leurs figures, Nelson, Éditeurs, , « II. Premiers roulements de tonnerre », p. 27-42.
↑Guy Thuillier, « Le procès de l'oligarchie : Quesnay de Beaurepaire contre les politiciens en 1893 », La Revue administrative, 56e année no 336, , p. 588-595
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 76.
↑J.-Fr. Sirinelli, « Littérature et politique : le cas Burdeau-Bouteiller », Revue Historique, vol. 272, no 1 (551), , p. 91-111
↑Arnaud Teyssier, La IIIe République de Félix Faure à Clemenceau, Pygmalion 2001
↑Dans Nietzsche contra Wagner, « Dans cette France de l’Esprit, qui est aussi la France du Pessimisme, Schopenhauer est davantage parmi les siens qu’il l’a jamais été en Allemagne ; son chef d’œuvre deux fois traduit, la seconde fois d’excellente manière, de sorte qu’aujourd'hui je préfère encore le lire en français... »