Il se marie le avec France Boeswillwald[5], professeure agrégée de musique et cheffe d'orchestre (Orchestre Montaigne) ; il est le père de deux enfants[2], Arnaud et Valérie. Il est devenu par l'intermédiaire de sa belle-famille protestant[6].
Il devient chroniqueur à la radio sur France Culture et sur Europe 1 (de 1974 à 1999) puis éditorialiste politique sur RTL (à partir de 1999)[8].
Pendant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, il a montré son opposition à la candidature de Ségolène Royal[9] avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l'émission À vous de juger, ont été suspendues entre et l'élection en avril à la suite de la diffusion sur Internet d'une vidéo où devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris, il précise qu'il va voter François Bayrou[10],[6].
Selon Acrimed, Alain Duhamel fait partie des journalistes qui travaillent « en faveur des intérêts des différentes fractions de la classe dominante » ; il avait qualifié les mobilisations sociales contre le plan Juppé de 1995 de « grande fièvre collective »[19]. En 1996, Pierre Bourdieu critique l'omniprésence de Duhamel dans tous les médias français, et le présente comme un « invité permanent »[20].
En 2008, l'historien israélien Simon Epstein publie Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance[24]. Il consacre un chapitre entier à François Mitterrand et juge l'ouvrage d'entretiens que celui-ci a coécrit en 1969 avec Alain Duhamel[25] : « Ma part de vérité, dans ses parties autobiographiques, est un livre essentiel pour qui étudie la dissimulation en politique et le mensonge en histoire. » Epstein vise la manière dont François Mitterrand cherche à occulter, avec « l'infinie mansuétude d'Alain Duhamel », sa proximité avec l'extrême droite avant la guerre.
En février 2020, il se prononce contre l’utilisation de pseudonymes sur Internet. À ce sujet, il déclare qu’il faut « se battre contre l’anonymat parce que c’est ce qui fait ressortir mécaniquement ce qu’il y a de pire chez chacun, on le sait bien, il suffit de se rappeler les guerres »[27].
Afin de lutter contre la haine en ligne, il déclare que « vis-à-vis de Twitter comme vis-à-vis des hébergeurs, la seule solution ce sont des amendes massives, de dizaines de millions »[27].
Résumé de carrière
Publications
Ma part de vérité (entretiens avec François Mitterrand), Fayard, 1969.
La République giscardienne. Anatomie politique de la France, Grasset, 1980.
La République de monsieur Mitterrand, Grasset, 1982.
Il a été décoré de la Légion d'honneur en , puis promu commandeur en [29],[30].
Décret du 12 juillet 1996 - JO du 14 juillet 1996 page 10633, Monsieur Duhamel (Alain, Maurice, Jacques) est nommé chevalier de la légion d'Honneur. Il reçoit les insignes de son grade le 9 octobre 1996.
Notes et références
↑Hervé Hamon et Patrick Rotman, Les Intellocrates : Expédition en haute intelligentsia, FeniXX réédition numérique, (ISBN978-2-402-03948-2, lire en ligne)
↑« Pour dire les choses comme elles sont, rien dans l’itinéraire de Ségolène Royal au PS ne lui valait un statut de présidentiable et rien dans les fonctions officielles de second rang qu’elle avait occupées au gouvernement ne la prédestinait ni même ne la préparait à une candidature, en tout cas pas le bilan qu’elle y avait laissé. » Alain Duhamel : Les Prétendants 2007, Plon, 2007 (ISBN978-2-259-19856-1)
↑Simon Epstein, Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin-Michel, , 622 p. (ISBN978-2-226-17915-9)
↑Bruno Jeudi, « Duhamel: "Mitterrand séduisait les journalistes" », Le Journal du Dimanche, (lire en ligne)
Patrick Cabanel, « Duhamel, Alain », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 2 : D-G, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2020, p. 307-308 (ISBN978-2-84621-288-5)