Parti de Munich, à 10 h 15, l'avion de la Sabena fait escale à Francfort-sur-le-Main, d'où il repart à 12 h 53. Une autre escale était prévue à Bruxelles, d'où il devait finalement gagner l'Angleterre. En raison du mauvais temps, l'appareil est redirigé vers Ostende, où il tente un atterrissage sur l'aérodrome de Steene. Cependant, un épais brouillard empêche le pilote de voir la cheminée d'une briqueterie, avec laquelle l'appareil entre en collision à 14 h 47. Une aile de l'avion et un moteur sont arrachés et l'appareil s'écrase sur le toit de l'usine, avant de prendre feu et d'être projeté à plusieurs mètres de là.
L'accident cause la mort de la plupart des membres de la famille grand-ducale de Hesse, en route pour Londres afin d'assister au mariage du prince Louis de Hesse-Darmstadt avec Margaret Campbell Geddes. Les funérailles des victimes, organisées quelques jours après à Darmstadt, donnent lieu à un important rassemblement de personnalités du gotha. Elles sont surtout l'occasion d'un large déploiement de drapeaux et d'uniformes nazis, Georges-Donatus de Hesse-Darmstadt et son épouse Cécile de Grèce ayant eux-mêmes rejoint le NSDAP peu avant leur mort. Devenu chef de la maison de Hesse après le décès de son frère, le prince Louis meurt sans héritier mâle en 1968 et avec lui s'éteint la lignée des Hesse-Darmstadt.
La mort de la princesse Cécile de Grèce, sœur du duc d'Édimbourg, contribue largement à faire passer l'accident à la postérité, le drame ayant notamment été mis en scène dans un épisode de la série télévisée The Crown en 2017.
Avion et équipage
L'avion impliqué dans l'accident est un trimoteur Junkers Ju 52, la compagnie aérienne belge Sabena disposant de huit appareils de ce type. Ces avions sont utilisés sur le réseau européen, qui compte près de 6 000 km avant la Seconde Guerre mondiale[1]. L'appareil accidenté (immatriculation : OO-AUB) a alors à peine un an[2].
L'équipage est composé de trois personnes : le commandant de bord Antoine Lambotte, 37 ans, considéré comme l'un des pilotes belges les plus expérimentés[3],[4],[5] avec quinze années de vol à son actif[2] et plus de 1,1 million de kilomètres parcourus[5],[6], Maurice Courtois, 38 ans, radiotélégraphiste, et Yvan Lansmans, 32 ans, mécanicien[3].
Déroulement du vol
Passagers embarqués à Francfort-sur-le-Main
Le vol international entre Munich et Londres, avec des escales à Francfort-sur-le-Main et à Bruxelles, est régulièrement proposé par la Sabena. Le , le Junkers Ju 52 décolle à 10 h 15[2] de l'aérodrome d'Oberwiesenfeld, près de Munich, avant d'atterrir à Francfort pour sa première escale (d'autres sources indiquent à tort Cologne comme lieu d'escale[3],[7]). Huit passagers montent à bord de l'appareil pour la suite du vol[6],[8],[9],[10] :
Georges-Donatus de Hesse-Darmstadt et Cécile de Grèce ont également une fille, Jeanne, alors âgée d'un an. Du fait de son très jeune âge, l'enfant ne prend pas part au voyage et est laissée aux soins de sa gouvernante, au château de Wolfsgarten[12],[13].
Après la mort de son père, la cérémonie du mariage de Louis, initialement prévue le [3], est repoussée au [17] (jour de son 29e anniversaire). Joachim Riedesel zu Eisenbach doit être témoin du mariage, tandis que les princes Louis et Alexandre doivent tenir le rôle de pages[17]. Nouveau chef de la famille grand-ducale[18], Georges-Donatus a expressément souhaité que le mariage de son frère soit célébré dans les plus brefs délais, malgré le fait que les funérailles officielles du grand-duc Ernest-Louis, à Darmstadt, ne dataient que de quelques semaines. C'est également Georges-Donatus, officier de réserve de l'armée de l'air et lui-même pilote passionné, qui a incité sa famille à faire le voyage jusqu'à Londres en avion[19].
Poursuite du vol vers Bruxelles et accident
Le Junkers Ju 52 décolle à 12 h 53 de l'aéroport de Francfort. Le vol vers Bruxelles se déroule rapidement et sans incident, avant que l'équipage ne soit confronté à un épais brouillard au sol au-dessus de la capitale belge[19]. Il est alors décidé de ne pas atterrir comme prévu à l'aérodrome d'Evere et l'équipage reçoit de nouvelles instructions pour se rendre à Ostende, une ville située à 80 kilomètres de là, sur la côte de la mer du Nord, où les conditions météorologiques sont supposées être meilleures[20]. Là se trouve l'aérodrome de Steene, où deux autres passagers doivent être pris en charge pour Londres[20],[21],[22]. Le terrain d'atterrissage est une simple prairie en forme de pentagone[2].
Le matin encore, le temps est ensoleillé à l'aérodrome de Steene. Mais vers 14 heures, toute la zone côtière est également recouverte d'un épais banc de brouillard. L'équipage décide néanmoins d'atterrir. L'appareil est dirigé avec succès par le contrôleur aérien vers l'aérodrome, où le personnel attire l'attention du pilote à l'aide de fusées éclairantes. La visibilité n'aurait été que d'environ 228 mètres. Selon les rapports des témoins oculaires, le Junkers Ju 52 se déplace à une vitesse d'environ 160 km/h lorsqu'il entre en collision avec la cheminée de la briqueterie de Steene, à 500 mètres de la piste d'atterrissage, à une hauteur de 60 pieds[3] (environ 18 mètres), à 14 h 47 heure locale[2]. L'aile droite, ainsi qu'un moteur, se détachent alors du fuselage de l'avion et traversent le toit de l'usine. L'appareil fait un demi-tour[20], prend feu[2] et s'écrase quelques secondes plus tard à environ 45 mètres de l'usine, dans une rangée de hangars. L'incendie se propage rapidement dans l'épave, qui s'est immobilisée sur le dos[23].
Les ouvriers de la briqueterie sont les premiers à arriver sur le lieu de l'accident[19], suivis par les pompiers et la Croix-Rouge[a]. Cependant, en raison de l'intensité de l'incendie, les secours ne peuvent accéder directement à l'épave[3], qui est entièrement brûlée, et n'y parviennent qu'au bout d'une heure[2]. L'accident cause la mort immédiate de l'ensemble de l'équipage et des passagers[17],[24],[25],[26],[27],[28], y compris un nouveau-né auquel la grande-duchesse Cécile semble avoir donné naissance durant le vol[8],[29]. Une vingtaine d'ouvriers de la briqueterie, qui s'étaient arrêtés pour manger près du lieu de l'accident, s'en sortent sans blessure[3]. Une bicyclette et des vêtements leur appartenant sont détruits par l'incendie[20]. Personne n'est blessé non plus à l'intérieur de l'usine, tandis que la cheminée percutée par l'avion serait restée intacte, contrairement à ce qui a d'abord été rapporté[2]. Au moment de l'accident, le brouillard s'était complètement dissipé au-dessus de Bruxelles, où l'appareil devait initialement faire escale[2].
Dans la soirée, après consultation entre les familles, il est annoncé que le mariage du prince Louis et de Margaret Campbell Geddes est avancé au lendemain et aura un caractère privé[35]. La cérémonie a donc lieu le matin du à l'église Saint-Pierre de Londres, à Eaton Square, en présence notamment du duc et de la duchesse de Kent, ainsi que de l'ambassadeur allemand Joachim von Ribbentrop[36],[37]. La mariée et la plupart des femmes présentes portent des vêtements noirs en signe de deuil[c], tandis que lord Louis Mountbatten remplace le défunt Joachim Riedesel zu Eisenbach en tant que témoin. De fait, la cérémonie se déroule dans un climat de morosité extrême[13],[32],[38].
Immédiatement après le mariage, les jeunes mariés se rendent en Belgique afin d'y recueillir les dépouilles de leurs proches[39],[40]. Embarqués sur un ferry à destination d'Ostende[6], ils arrivent sur place le soir même. Entre-temps, les corps des membres de la famille grand-ducale, brûlés au point d'être méconnaissables[3],[20], ont été identifiés et transportés à l'hôpital civil d'Ostende ; parmi eux, se trouve le bébé de Cécile[2],[13]. Leurs cercueils sont déposés dans une salle transformée en chapelle ardente par des religieuses[6].
Réactions internationales et couverture médiatique
À Ostende, l'ancien Premier ministre de Belgique Henri Jaspar et le secrétaire de la mission allemande à Bruxelles, Konstantin Alexander Freiherr von Neurath, se présentent sur les lieux du drame pour rendre hommage aux victimes[42], tandis que le chancelier du Reich Adolf Hitler et le ministre de la Propagande Joseph Goebbels envoient des messages de condoléances aux familles des défunts[31],[43]. De son côté, le Premier ministre grec Ioánnis Metaxás adresse ses condoléances au roi Georges II et au prince André de Grèce, père de la grande-duchesse Cécile[44].
Les cercueils sont rapatriés à Darmstadt dans la nuit du dans un wagon spécial accroché au train régulier, accompagnés par Louis et Margaret, sir Auckland Geddes et Berthold de Bade, beau-frère de Cécile de Grèce. Le train arrive à la gare centrale de Darmstadt le à 4 h 10 du matin, attendu par des membres de la famille et des amis : la mère de Cécile, la princesse Alice de Battenberg, ses sœurs Marguerite, Théodora et Sophie, la sœur de la grande-duchesse Éléonore, Marie zu Dohna-Schlobitten, les cousines de Louis et Georges-Donatus, la comtesse Johanna de Solms-Laubach et la princesse Élisabeth de Solms-Hohensolms-Lich, ainsi que le comte Kuno von Hardenberg(de) et les proches des défunts Joachim Riedesel zu Eisenbach, Lina Hahn et Arthur Martens[48]. Les cercueils sont déposés dans la « salle des princes » de la gare, où un moment de recueillement est organisé par le pasteur Helmut Monnard et une garde d'honneur est formée par les camarades de Georges-Donatus de la Fliegersturm[49].
À cette occasion, les parents de Cécile, le prince André de Grèce et la princesse Alice de Battenberg, se revoient pour la première fois depuis . En 1930, en effet, Alice a connu une crise mystique qui a conduit ses proches à la faire interner[d]. Libérée de sa clinique en 1932, elle a néanmoins choisi de vivre séparée de son mari et de sa famille[56]. En dépit des circonstances, les retrouvailles se passent bien, mais n'aboutissent pas à la reprise d'une vie commune[57], malgré le désir d'Alice en ce sens[58].
Les funérailles proprement dites sont finalement organisées le à 15 heures, en présence de représentants de la ville de Darmstadt, du corps des aviateurs, de la Wehrmacht et du NSDAP, dont Hermann Göring[43], Georges-Donatus et son épouse ayant adhéré au parti nazi peu avant leur décès[59]. De nombreuses personnalités du gotha viennent également présenter leurs hommages, parmi lesquelles lord Louis Mountbatten et sa mère, la marquise de Milford-Haven, qui représentent respectivement le roi George VI et la reine Mary, le prince Louis-Ferdinand de Prusse, qui représente quant à lui son grand-père le Kaiser Guillaume II, et le prince Nicolas de Grèce[41]. Un discours est prononcé par Paul Klein (1871-1957), conseiller ecclésiastique à Mannheim et ami de la famille[60]. Après la cérémonie, les dépouilles de Georges-Donatus, Cécile et leurs enfants sont inhumées dans un caveau familial à la nécropole grand-ducale de Rosenhöhe[61] et les cendres du grand-duc Ernest-Louis sont transférées à leurs côtés peu de temps après[53].
Enquête et résultats
L'accident d'Ostende est le cinquième accident aérien le plus grave de l'année 1937 en Europe[3]. L'enquête judiciaire, menée par une commission d'experts composée de trois personnes, débute le . Elle est confiée au juge d'instruction Moeneclaey, du parquet de Bruges. L'accident est attribué en premier lieu à une erreur humaine : le pilote, expérimenté, aurait sous-estimé le risque d'un atterrissage dans de mauvaises conditions de visibilité à Steene et aurait également oublié que la haute cheminée de l'usine, avec laquelle l'avion est entré en collision, se trouvait dans le couloir d'approche[2]. Un témoin oculaire de l'accident, un pilote nommé Georges Hanet, s'exprime dans le cadre de l'enquête et met en cause les fusées lumineuses utilisées par le personnel de l'aérodrome pour guider l'équipage du Junkers Ju 52 vers la piste d'atterrissage[5],[62]. Tandis que la première fusée aurait été lancée sans problème, une deuxième n'aurait pas pu être allumée et une troisième serait partie trop tard[62].
D'autres témoins oculaires rapportent que les fusées éclairantes n'étaient pas visibles en raison de l'épais brouillard. Alors que les autorités bruxelloises ont ordonné à l'aérodrome de Steene d'envoyer un message radio au pilote, après avoir appris la détérioration des conditions météorologiques à Ostende, afin qu'il poursuive sa trajectoire vers Londres, le capitaine Daems, directeur de l'aérodrome, aurait admis que ce message n'a pas été envoyé[63]. En , le procureur du roi de Bruges ordonne la mise en demeure du capitaine pour homicide involontaire[63]. De son côté, la Sabena indique avoir donné au pilote l'instruction de ne pas se poser à Steene et de se rendre directement à Londres, mais l'appareil était alors déjà en train de se préparer à l'atterrissage. La conclusion de l'enquête veut que ce soit l'accouchement prématuré de la grande-duchesse Cécile qui ait motivé la décision d'atterrir à Steene[29]. Dès le lendemain de l'accident, l'ancien Premier ministre de Belgique Henri Jaspar critique l'emplacement de l'aérodrome de Steene, situé à environ 10 kilomètres d'Ostende, et demande son déplacement vers Middelkerke[23].
Les bénévoles qui se sont présentés sur les lieux de l'accident sont par la suite soupçonnés de vol par la police et les autorités locales[2]. En effet, deux inventaires dressés par les magistrats instructeurs du parquet de Bruges[64] révèlent que Cécile de Grèce et Éléonore de Solms-Hohensolms-Lich transportaient plus de 12 000 livres sterling de bijoux, dont seuls certains ont été retrouvés dans l'épave, parmi lesquels un diadème en diamant, deux colliers de perles, des bagues et des bracelets[65]. Louis de Hesse-Darmstadt reçoit une indemnité de 250 000 francs belges (soit 1 750 livres sterling), conformément à la Convention de Varsovie relative au transport aérien international[41].
Postérité
Seul enfant de Georges-Donatus et Cécile à n'avoir pas pris part au voyage en avion, Jeanne, âgée d'un an, est hébergée après l'accident avec sa gouvernante chez Théodora de Grèce à Salem, au bord du lac de Constance. Théodora a elle-même trois enfants d'environ le même âge et avait déjà accueilli Louis et Alexandre en 1936. Une fois rentrés à Darmstadt, Louis et Margaret adoptent leur nièce[13],[66],[67]. En dépit de leurs soins, l'enfant meurt cependant d'une méningite moins de deux ans plus tard, le [66],[68],[69],[70].
Louis ne parvient jamais à se remettre complètement de la mort accidentelle de sa famille, qu'il qualifie de « coup du sort inconcevable » dans un communiqué publié le dans les journaux de Darmstadt. Des années plus tard, il exprime encore sa tristesse dans des lettres et des poèmes[71],[72]. Une nouvelle action en justice intentée par Louis pour dommages-intérêts est rejetée par un tribunal de Bruxelles en 1958[41]. Louis et Margaret n'ayant pas d'enfants, la lignée des Hesse-Darmstadt s'éteint à sa mort en 1968. En 1960, Louis a toutefois adopté son cousin Maurice de Hesse, fils de Philippe de Hesse-Cassel[73]. Le titre grand-ducal revient ainsi à la branche des Hesse-Cassel[73].
Plus rien ne rappelle aujourd'hui le lieu de l'accident. L'aérodrome de Steene est abandonné quelques années plus tard et un aéroport plus grand est construit à Middelkerke. L'usine de briques n'a pas non plus été conservée. Sur l'ancien terrain de l'aérodrome s'étendent désormais l'autoroute A10 (Bruxelles-Ostende), un grand rond-point, ainsi que des maisons individuelles et l'ancien hôtel de ville de Steene[2]. Le drame a cependant été mis en lumière par la série The Crown en 2017 et a suscité à nouveau l'intérêt des médias à la suite de la mort du duc d'Édimbourg en 2021[74].
Dans la culture populaire
Commémoration
Le , les archives d'État de Hesse organisent, en collaboration avec la Fondation de la maison de Hesse (Hessische Hausstiftung), une cérémonie commémorative en l'honneur des victimes de la tragédie d'Ostende, à Darmstadt. À cette occasion, des gerbes sont déposées sur le caveau de la famille grand-ducale, à Rosenhöhe[61].
Documentaire historique
L'accident d'avion ayant causé la mort de la famille grand-ducale est relaté dans le sixième épisode (« Les héritiers du souvenir ») de la série documentaire Mémoires d'exil (1999) de Frédéric Mitterrand[75].
Série télévisée
La disparition de la famille grand-ducale est également mise en scène dans le neuvième épisode (« Pater Familias ») de la saison 2 de la série The Crown, durant un flashback sur la jeunesse du prince Philippe, frère de Cécile de Grèce[76],[77]. Cet épisode décrit cependant de manière erronée la mort de Cécile comme étant le résultat de la mauvaise conduite de Philippe à Gordonstoun School, laissant entendre à tort que celui-ci est responsable de la décision de sa sœur de prendre l'avion[e],[80].
Littérature
La mort de la famille grand-ducale est aussi relatée dans le roman Dans la gueule du dragon (A Matter of Honour) du Britannique Jeffrey Archer (1986). Dans cette fiction, l'accident d'Ostende est causé par le KGB, qui désire récupérer les bijoux de la tsarine Alexandra Fedorovna, légués aux Hesse-Darmstadt après la révolution russe[81].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Sur l'accident d'Ostende
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Sur la famille grand-ducale de Hesse
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(es) Ricardo Mateos Sáinz de Medrano, « Cecilia de Grecia, gran duquesa heredera de Hesse y del Rhin », dans La Familia de la Reina Sofía: La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, (ISBN978-84-9734-195-0), p. 299-302.
Christian Cannuyer, Les Maisons royales et souveraines d'Europe : La grande famille couronnée qui fit notre vieux continent, Paris, Brepols, , 274 p. (ISBN250350017X).
↑Au moment de l'accident, l'équipage avait pris contact par TSF avec le radiotélégraphiste de service à l'aérodrome de Steene, qui a entendu l'impact dans son micro[20].
↑Contrairement à ses prédécesseurs, le prince Louis ne prend pas le titre de grand-duc. À la demande du gouvernement du Reich, qui a estimé que le titre de grand-duc implique la souveraineté, la maison grand-ducale de Hesse a en effet convenu que le grand-duc titulaire conserverait son titre princier[31].
↑Concernant le mariage, Frédéric Mitterrand donne l'anecdote suivante : « L'atmosphère est tellement triste, tellement lourde, qu'à un moment le prince Christophe de Grèce s'approche de Margaret, sort un clip en diamants de sa poche et l'accroche sur sa robe en lui demandant de porter un peu de blanc sur elle, comme une tache d'espoir dans toute cette noirceur[32]. »
↑D'après le témoignage de sa famille, la mort de Cécile termine de guérir Alice, qui n'est plus sujette à des délires mystiques après la perte de sa fille[55].
↑L'historien royal Hugo Vickers déclare à ce sujet : « Je ne comprends pas comment des réalisateurs sérieux peuvent vouloir transformer une tragédie aussi terrible en une série de scènes inventées sans rapport avec la vérité[78]. » Selon Robert Hardman, biographe de la reine Élisabeth II, « le duc d'Édimbourg n'a jamais regardé la série, mais il fut consterné d'apprendre qu'un épisode le rendait directement responsable de la mort de sa sœur préférée, Cecilie [sic], et de sa famille, dans un accident d'avion »[79].
↑(en) Kelly-Ann Mills et Amber Hicks, « Prince Philip and cruel scene in The Crown that left him 'extremely upset' », The Daily Mirror, (lire en ligne).
↑(en) Ben Ellery et Ian Gallagher, « Netflix drama The Crown faces criticism over a 'monstrous lie' after blaming Prince Philip for the death of his sister Cecile », Daily Mail, (lire en ligne).
↑(en) Olivia Rudgard, « Colditz in kilts? Charles loved it, says old school as Gordonstoun hits back at The Crown », The Daily Telegraph, (lire en ligne).
↑Robert Hardman (trad. de l'anglais par Richard Robert, préf. Marc Roche), Elizabeth II : La reine d'un siècle, vol. II : 1992-2022, Paris, Alisio, , 471 p. (ISBN978-2-37935-323-9), p. 269.
↑(en) Roya Nikkhah, « Philip wanted to sue The Crown after being blamed for sister’s death », The Sunday Times, (lire en ligne).
La version du 18 août 2023 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
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