Le 27e régiment d'infanterie territoriale est formé, le , avec les territoriaux de la subdivision de Mamers dans le département de la Sarthe. Il comprend outre l'état-major du régiment, 3 bataillons (12 compagnies) et 2 sections de mitrailleuses.
Du 22 au (combat du Pavé d'Hordain et combat d'Iwuy), le 1er bataillon et les sections de mitrailleuses alors en défense à Avesnes-le-Sec et Villers-en-Cauchies, combattent au « Pavé d'Hordain » afin d'arrêter le mouvement en avant de l'armée allemande. Le 1er peloton et une section de mitrailleuses sont décimés. Le reste du bataillon est contraint de se replier sur Iwuy. Ils sont attaqués par des automitrailleuses et de l'artillerie, les débris du 1er bataillon parviennent à rejoindre Cambrai, d’où il reçoit l'ordre d'aller occuper Tilloy et les avant-poste derrière le canal de l'Escaut, puis de se mettre en défense.
Le au matin, les Allemands attaquent à partir d'Escaudœuvres et la route de Solesmes et franchissant le canal se portent sur la route d'Arras où il est attaqué violemment, entre Sailly et Raillencourt, par des batteries allemandes établies sur la route de Lille.
Le à 4h30 du matin, après avoir défendu les faubourgs de Cambrai jusque Sainte-Olle, ce qui reste du bataillon, 125 hommes, fait retraite vers Arras, en passant par Bourlon, Moeuvres, Quéant, Riencourt, Hendecourt-lès-Cagnicourt et Vis-en-Artois où il reçoit l'ordre de se replier sur Arras pour y être embarqué. Devant l'impossibilité d'être embarqué, le bataillon se dirige sur Beaumetz-lès-Loges et cantonne dans la soirée à La Herlière.
Le , le 1er bataillon est dirigé sur Doullens, Hem, Gézaincourt, Fienvillers, Candas, Canaples, Vignacourt et arrive à Picquigny à 23 heures.
Le à 6h30, il quitte Picquigny et se dirige par Ailly vers Amiens qu'il atteint à 11 heures au faubourg de Montières.
Le en fin d'après-midi, le bataillon quitte Montières par Saveuse pour Saulchoy-sous-Poix et cantonne à Thieulloy-la-Ville à 23 heures.
Le à 6h30, il quitte Thieulloy-la-Ville et passant par Meigneux, Fourcigny, Escles et Gourchelles, il bivouaque à Saint-Valery et est placé aux avant-postes.
Les 1er et , il quitte Saint-Valery par Haudricourt, Ronchois il prend un cantonnement d'alerte à Conteville.
Le , par Saint-Saire il cantonne à Mauray.
Le , par Osmonville il cantonne à La Rue-Saint-Pierre en soutien d'artillerie.
Le , par Morgny il prend son cantonnement à Saint-Jacques-sur-Darnétal.
Le à 5h45, il passe par Épinay, Franquevillette et arrive à La Neuville-Chant-d'Oisel où il séjourne jusqu'au .
Le , il reçoit un détachement de 749 hommes.
la 5e compagnie met en état de défense le village d'Hergnies
la 6e compagnie avance jusqu'à Condé-sur-l'Escaut, installe ses avant-postes au bois de l'Ermitage et, lors d'une reconnaissance, elle fait prisonnier 8 uhlans.
la 7e compagnie s'établit à Vieux-Condé où elle met en état de défense le village.
Le , l'ensemble des compagnies organise ses défenses et creuse les tranchées.
Le , après s'être rassemblé à Saint-Amand-les-Eaux, le bataillon quitte la région de Condé-sur-l'Escaut et passant par Raismes, il arrive à Valenciennes à 3 heures du matin.
Le , le 2e bataillon quitte Valenciennes vers Aulnoy, Famars où il est attaqué par l'artillerie allemande. Il se replie alors vers Haspres puis sur Verchain à l'exception de la 8e compagnie. À Verchain, nouvelle attaque de l'artillerie puis poursuite de la colonne par un détachement de cyclistes. Le bataillon subit de nombreuses pertes. La 5e compagnie est attaquée à Vendegies et perd 130 hommes. Une partie parvient à s'enfuir jusque Orsinval où après s'être dirigé vers Maubeuge, parvient à gagner Dunkerque, en civil, après 10 jours de marche. 83 hommes de la 5e compagnie parviennent à aller de Solesmes au Cateau d'où ils sont embarqués pour Amiens.
La 8e compagnie, qui n'avait pas suivi le bataillon à Verchain, reste à Haspres où elle est violemment attaquée par l'infanterie, l'artillerie et les automitrailleuses. Après la bataille, ce qui reste de la 8e compagnie se dirige sur Solesmes et Le Cateau.
Le , dans la nuit, une partie des 5e et 6e bataillons sont embarqués pour Amiens, où ils restent en garnison jusqu'au . Les 7e et 8e compagnies sont embarquées, dans la matinée, également pour Amiens. Puis elles sont redirigées sur Arras, d’où elles sont refoulées à nouveau sur Amiens d'où elles sont envoyées finalement à Rouen, d’où elles reprennent la route en direction de Mamers où elles arrivent le lendemain matin et y séjournent jusqu'au .
Le , les compagnies mettent en état de défense les villages. L'armée anglaise qui occupait Saint-Aybert, Crespin, Quiévrain et Quiévrechain s'étant repliée au Sud la route de Mons les avant-gardes allemandes brûlent la gare de Blanc-Misseron, et occupent Crespin et Quiévrain.
Le , l'ensemble du bataillon, rallié à Saint-Saulve, se replie sur Marly, Aulnoy et Famars ou il est attaqué par un feu violent d'artillerie. Il continue ensuite son replie par Maing, Monchaux, Sommaing, Vendegies et Saint-Martin ou il est de nouveau assailli par l'artillerie ennemie, puis une nouvelle fois à Saint-Hilaire où il perd l'ensemble de ses officiers et 210 hommes. Le reste du bataillon se replie sur Capelle, Vertain, Solesmes et Le Cateau où il est embarqué pour Amiens.
Le , le bataillon est dirigé sur Rouen puis sur Mamers où il arrive le et y séjourne jusqu'au , date à laquelle il est envoyé à Nogent-le-Rotrou jusqu'au .