19 janvier : le socialiste français Étienne Cabet arrive à la Nouvelle-Orléans. Le 15 mars, avec 280 de ses adeptes, il fonde à Nauvoo dans l’Illinois une communauté inspirée de son roman utopique, Voyage en Icarie[1]. Mais la colonie ne comptera jamais plus de 1 800 membres et toutes les idées de Cabet n’y seront pas mises en pratique. En 1856, des dissensions au sein de la communauté l’obligeront à partir. Avec 180 fidèles, il ira fonder un nouvel établissement à Saint Louis dans le Missouri, mais cette communauté connaîtra des problèmes analogues. Le mouvement fondé par Cabet continuera d’exister aux États-Unis jusqu’en 1895.
10 mars : l’Assemblée de l’État du Missouri décide de se prévaloir de la « souveraineté populaire » pour le maintien de l’esclavage plutôt que de se conformer aux décisions du Congrès d’interdire l’esclavage en dessous de la ligne Mason-Dixon[4].
10 mai : une foule composée majoritairement d’Irlandais dévaste l’Astor Place Opera House à New York. La milice intervient et 200 personnes sont tuées ou blessées[6].
17 mai : incendie à Saint-Louis où un bateau à vapeur prend feu et brûle presque toute la ville.
Grande ruée vers l'or en Californie, qui voit la population de cette partie du continent plus que décupler, et qui change radicalement la population et le mode de vie. La ruée vers l'or est l'un des mythes fondateurs de l'ouest américain. La population de Californie atteint 100 000 habitants à la fin de l’année. De nombreux émigrants sont déçus, et tentent leur chance plus loin vers l’est. D’autres profitent des prix exorbitants pratiqués dans la région pour s’établir comme fermier ou comme commerçant.
↑Herman Vandenburg Ames, State Documents on Federal Relations : The States and the United States, The Lawbook Exchange, Ltd., , 80 p. (ISBN978-1-58477-558-4, présentation en ligne)
↑Georg Friedrich Martens, Nouveau recueil général de traités, vol. 14, Gottingue, Dieterich, (présentation en ligne)
↑Brian P. Janiskee et Ken Masugi, The California Republic : Institutions, Statesmanship, and Policies, Rowman & Littlefield, , 368 p. (ISBN978-0-7425-3251-9, présentation en ligne)
↑Catherine Allgor, A Perfect Union: Dolley Madison and the Creation of the American Nation (New York: Henry Holy & Co., 2006), 43