7 janvier : en réponse au blocus continental le Conseil privé britannique statue que le commerce avec la France et ses alliés est interdit, et donc impose un blocus sur la grande majorité des ports du continent européen[1].
2 mars : interdiction de l’importation d’esclaves, sans abolition de l’esclavage[2]. La loi n’est pas appliquée et en 60 ans, près de 250 000 esclaves auraient été débarqués illégalement, avant la guerre de Sécession.
Le prix d'achat des esclaves baisse en Afrique mais augmente, à la vente, aux États-Unis : il passe de 500 dollars l’unité en 1805 à 2 500 en 1860. Le trafic continue via Cuba, où se développe l'économie sucrière et caféière et où les esclaves achetés 10 dollars en Afrique sont revendus 625 dollars en 1847.
1er septembre : conspiration de Burr. L’ancien vice-président des États-UnisAaron Burr accusé de tenter de créer dans le Sud-Ouest un État indépendant dont il assurerait la royauté, et d'avoir eu des visées sur le Mexique est acquitté de trahison.
22 décembre : l’Embargo Act interdit tout commerce international à partir ou vers des ports américains[3].
Le New Jersey, seul État à avoir accordé le droit de vote aux femmes dans sa Constitution, abroge cette disposition.
↑Histoire abrégée des traités de paix, entre les puissances de l'Europe, Christophe Koch, Christophe-Guillaume Koch et Frédéric Schoell, 1817, ed. Chex Gide fils, p. 47
↑Serge Daget, La répression de la traite des Noirs au XIXe siècle : l'action des croisières françaises sur les côtes occidentales de l'Afrique, 1817-1850, Karthala Éditions, , 625 p. (ISBN978-2-86537-771-8, présentation en ligne)