L’étymologie des patronymes français recense l'origine des principaux noms de famille français.
Statistiques
L'Insee recense[1] près d'1,3 million de noms de famille différents en France, une personne sur deux portant un nom de famille très rare (moins de 50 porteurs vivants au moment du recensement) et huit personnes sur dix un nom rare (moins de 500 porteurs vivants au moment du recensement)[2]. Environ 300 000 personnes en France seraient les uniques et derniers porteurs de leur patronyme, alors qu'un nombre équivalent de Français se partagent le nom de famille le plus fréquent : Martin[2]. Ces patronymes ont une grande variété de sens et d'origines[3],[4],[5],[6],[7].
Voici la répartition des étymologies par origine linguistique (ce qui ne signifie nullement que le porteur soit de cette origine : tous les porteurs du nom Bernard ne sont pas d'origine germanique mais seulement la signification de leur nom) : 3 % sont d'origine gauloise, 30 % d'origine latine, 2 % d'origine grecque, 3 % d'origine hébraïque, 21 % d'origine germanique, et 34 % sont issus de l'ancien français[8].
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de l'occitan abadiá désignant une abbaye (monastère dirigé par un abbé) ou la résidence d'un abbé[3], du latin eccléciastique abbātiā, attesté depuis 651 au sens de « charge, dignité d'abbé ». C'est un dérivé de l'occitan abbat « abbé », emprunt au latin chrétien abbātem (accusatif d’abbás, d'où la forme ábes) qui procède lui-même à l'araméen par l'intermédiaire du grec ecclésiastique αϐϐα ̃ « père »[9]
de l'ancien français agnel « agneau » issu du bas latin agnellus dérivé du latin agnus «petit d'une brebis»[5]. Surnom d'un homme de caractère doux ou peut-être « frisé comme un mouton », mais le nom peut aussi avoir été employé par métonymie pour désigner un pâtre. Il semble avoir été utilisé au Moyen Âge comme nom de baptême, sans doute avec une valeur mystique[3].. Variantes : Agnau(x), Agnaud, Agnel, Agnelot, Agnet, Agniau, Agniel, Aignau, Aignel, Aignelot, Delagneau, Lagnaud, Lagnaux, Lagneau(x), Lagneaud, Lagnel, Lagniau(x), Laigneau, Laignel, Laignelet, Laignelot, Laigniau, Laigniel, Laniel
de l'anthroponyme grec andreas, « homme viril », nom d'un des douze apôtres, nom de baptême devenu un prénom usuel, et aussi nom de famille. Variantes graphiques : Andrey, Andrez. Variantes, dérivés et diminutifs : Andreani, Andreaux, Andrei, Andreck, Andreco. Formes méridionales : Andreu, Andrieu, Andriet, Andrieux, Andris, Andrisse, Andrissen, Andry ; parfois Landrieu, avec agglutination de l'article. Par aphérèse, on a le nom, assez fréquent, de Drieu[3].
ancien prénom normand d'origine scandinave, basé sur l'élément ás (nom de dieu), franquisé en Ans-, et gautr « goth, originaire du Götaland »[12],[13]. Variantes: Ango, Angaut
ancien prénom normand théophore d'origine scandinave Ásketill, composé des éléments ás (nom de dieu), franquisé en Ans-, et ketíll «chaudron»[14],[15]. Variantes: Anctil, Anquetille, Anquety, Amptil
du nom de la région d'Espagne[3], avec comme origine le nom d'une rivière locale et probablement une racine signifiant «eau»[7]. Ou bien nom basque signifiant une maison dans une vallée[4].
quelqu'un ayant les cheveux et la barbe couleur bai[3], du latin badius «brun rouge»[5].
Bayle
dérivé du mot bailli[3], du latin bajulus «tuteur», se rapportant à des fonctions fort diverses : intendant d'une propriété, maître-valet ou régisseur, juge royal, huissier, ou même simplement «chef-berger»[5]. Variantes : Baile, Baylet, Beyle, Beylet, Beylot ou même Battle.
variation de berle «cresson» (latin berula)[4] ou d'un mot signifiant «colline»[3].
Berlioz
voir Berliet
Bernard
de l'anthroponyme germanique bern-hard, de bern-, forme contractée du germanique berin «ours», et de hard, forme contractée du germanique «dur, fort, aguerri». Variantes : Benard, Bénard[19].
Berry
de la province du Berry, évolution du nom des Bituriges, du gaulois bitu «monde» «vie» (breton bed) et rix / rigo «roi»[6].
Beyle
dérivé du mot bailli[3], du latin bajulus «tuteur», se rapportant à des fonctions fort diverses : intendant d'une propriété, maître-valet ou régisseur, juge royal, huissier, ou même simplement «chef-berger»[5]. Variantes : Baile, Bayle, Baylet, Beyle, Beylot ou même Battle.
issu de la forme gasconne de viraben « le vent tourne » qui se trouve essentiellement dans des noms de localité d'origine béarnaise. Variantes : Birabent, Birebent, Bireban[20]
Bisseuil
du latin buxus «buis» et du gaulois ialon «clairière»[4].
Blanc
du francique blank «blanc» ou «brillant»[7]. Surnom lié sans doute plus à la couleur des cheveux qu'à celle de la peau. Variantes et diminutifs : Blancard, Blanch, Blanchais, Blanchard, Blanchereau, Blancherie, Blanchery, Blanchet, Blanchier, Blanchon, Blanchot, Blanchou, Blanchoz, Blanck, Blanco, Blancon, Blan(c)quart, Blanquet, Blenck, Leblanc[3].
Blériot
variation du nom blaireau[4] ou issu de l'ancien français bler (un cheval avec une tache sur le museau)[3], les deux venant du gaulois blaros «gris»[6].
Bloch
du germanique walkh ou walh «celte» puis «étranger»[3], dérivé du nom du peuple celte des Volques (dont le nom signifiait probablement «faucons»)[7]. En Bretagne du mot bloc'h «imberbe»[4].
Bollard
du germanique boll «ami, frère» et hard «dur, fort». Variantes : Bollé, Bollet, Bollier, Bolard, Boul(l)ard[21]
diminutif de bon, avec le suffixe -et (nom de baptême, dont la popularité est liée à saint Bonnet ou hypocoristique de bon, désignant un brave enfant, par opposition à Malet) ou nom d'une profession (marchand ou fabricant de bonnets). Variantes : Bonaud, Bonet, Bonnel, Bonnette, Bonney, Bonnez[22].
Albert Dauzat le fait provenir à tort[28] du nom germanique Bodo, « messager ». Il peut s'agir d'un sobriquet faisant référence à une verrue de la peau, ou peut-être, par ellipse, à un marchand ou fabricant de boutons[29].
du latin botellus qui a d'abord signifié «petite saucisse», puis «boyau», faisant peut-être référence à des personnes ventripotentes. Variantes : Boyelle, Boyeau, Boyeaud et l'aboutissement phonétique normal en ancien français : Boiel, Boiau[24].
Boyer
variante du mot bouvier « gardien de bœufs »[4]. Variante Bouyer, diminutif Boyreau.
Brenac
nom de lieu gaulois en -acon : « domaine de Brennos » (nom de personne gaulois)[3].
du latin castanetum « châtaigneraie », toponyme qui a donné Castanet. Chastenay est un nom de lieu dans l'Yonne, et un hameau du même nom à Baune (Maine-et-Loire). On trouve plus fréquemment, avec le même sens, le nom Chastenet, porté notamment dans le Limousin et le Périgord[3].
Le chevalier peut, exceptionnellement, avoir transmis son titre à un nom de famille mais il s'agit le plus souvent d'un sobriquet moqueur, ou encore désigner celui qui était au service d'un chevalier. Variantes : Chevalard, Chevallier, avec suffixation Chevalerin, Chevalleret, Chevaleret ; Chevalot, Le chevalier. Diminutifs : Chevallereau, Chevaleraud, Chevalereau, Chevalleraud[3].
dérivé du terme abadie, forme méridionale du mot abbaye. Il désignait un habitant voisin d'une abbaye ou celui qui travaillait pour une abbaye. Variantes : Badie, Dabady, Dabbadie, Labadie, Labady[36]
nom de baptême popularisé par le prophète biblique David (hébreu דוד « bien-aimé »). Variantes : Daoud, Daoudi, Daviet, Davin, Davion, Davioud, Daviot, Davis, Davy[38].
du germanique adal / adel «noble», ou bien de olm «orme»[3]. Delon, parfois orthographié Deslon au Moyen Âge, est également un hypocoristique du prénom ancien Del.
topo-patronyme désignant une personne qui habite près du bois, ou encore dans le bois, ou tout simplement au lieu-dit le Bois. Variantes : Dubos, Dubosc, Dubost, Dubot[3].
topo-patronyme désignant une personne qui habite près d'un gué. Variantes : Duguay, Duguépéroux (du « gué pierreux »), Duguer ; formes méridionales plus rares, Duga, Dugua[45].
topo-patronyme désignant le plus souvent une personne originaire du lieu-dit Le Pont, le propriétaire d'une maison près d'un pont ou sur un pont ; parfois du gardien d'un pont, qui percevait les péages. Variantes : Dupon, Dupond[46]. Ce patronyme était si banal anciennement que nombre de ses porteurs ont jugé bon de le compléter et de le distinguer de la masse par un genre de faux anoblissement[47] : ainsi Dupont de l'Étang, DuPont de Nemours, Dupont de l'Eure, Dupont des Loges ou plus récemment Dupont-Aignan.
patronyme normanno-picard et wallo-picard, littéralement « du chêne », mais les noms en Quen- peuvent également provenir de quenet, « petit chien » ou de quêne, « chienne » dans le domaine normand-picard[32].
nom sans doute d'origine germanique, confondu avec le verbe latin durare (=durer) d'où le sens d'« endurant ». Variantes : Duran, Durant, Durandy, Durande, ; diminutifs Duranceau, Durandeau, Duranteau, Durandet, Durandel, Duranton[3].
désigne le propriétaire, ou le plus souvent l'homme chargé de l'entretien des viviers, à carpes ou à tanches, car ces bassins étaient l'apanage de propriétés riches, généralement une abbaye ou une seigneurie. Variante : Duviviers[45].
E
Écuyer
du latin scutum «bouclier», d'une racine indo-européenne (s)keu- «couvrir» «cacher»[7].
Égault
du germanique eigan «posséder» et waldan «gouverner»[3].
forme occitane du mot «forgeron» (latin faber). Nombreuses variantes : Fabergé, Fabert, Fabrini, Faivre, Favard, Favereau ; Lefevre / Lefèvre en langue d'oïl[3]
Faure / Favre
forme en langue d'oc du mot «forgeron» (latin faber). Nombreuses variantes : Faurie, Favrot, Forot, Forie ; Faivre et Favre un peu plus rares, en domaine franco-provençal. Noms très fréquents en France, comme Smid[48], Smith, Schmidt, de même signification, qui sont les plus répandus respectivement en Flandre, Angleterre et Allemagne[49].
topo-patronyme désignant une personne qui habite ou possède une parcelle près d'une fontaine, d'une source. Variantes, dérivés et diminutifs : Fontenas, Fonteneau, Fondeville, Fondevila, Fondevilla, Fondevielle, Fondeviolle (qui habite près de la fontaine de la ville)[3].
du latin furnus (« four »), a longtemps désigné celui qui tient le four à pain, le boulanger. Dérivés et diminutifs : Fornier, Fournerat, Fourneret, Fournerot, Fournet (celui qui habite le lieu où se trouve un four), Fourneyron, Fournery, Fournié(s), Forneron, Le Fournier[3].
nom de baptême issu de l'adaptation latine de franciscus «homme libre». La vogue de ce nom, tardive, est due à la popularité de saint François d'Assise. Variantes : Franchois, Françoy, Frans, Frantz. Diminutifs : Françoiseau, Francot, Francotte, Fransolet. Formes italiennes : Francesco, Franceschi. Matronyme : Françoise. Dérivés : Lefranc, Lefrancq, Lefrancs, Lefrand, Lefrang, Lefrans, Lefrant. Le correspondant méridional de François est le prénom Francis, et par réfection moderne, Francisque, prénom rare[51].
Nom de personne d'origine germanique, de Warinhari (warin «protection» et hari «armée»). Variantes : Garner, Guernier, et, par métathèse Granier et Grenier (qui peuvent cependant être aussi le grenier), Garnaud, Grenaud et Guernaud. Avec l'initiale V ou W, dans le domaine picard et dans l'Est, les mêmes patronymes sont de forme Warin, Varain, Varin, Warnier, Wargnier, Varnier ou Vernier (qui peut dans certains cas être « l'homme des vergnes »), Varnerin, Varnerot, matronyme Varnière[52]. Diminutifs : Garnereau, Garneret, Garnerin, Garneron, Garnerot, sans doute Garnery, Garnesson, Garniaux, Garniel[3].
de Gaulle
du germanique wall «mur»[4], emprunt ancien au latin vallum «rempart» (du mot vallus «pieu»)[7].
Gaumont
du germanique gaut «goth» et mund «protection»[3].
nom issu du germanique Waldhari composé de wald «qui gouverne» et hari «armée», dans lequel le d s'est assourdi en t. Variantes et dérivés : Gautier, Galtier, Gautié, Gauter, diminutifs Gautereau et Gautreau, Gautrais, Gautret, Gauron, Gautron, Gautrat. Des formes constituées avant le passage de D à T subsistent bien : Gaudier, d'où Gauderon, Gaudron, Gaudreau et Gaudriot. Dans d'autres patronymes, et notamment dans l'Est, le W initial de waldan s'est maintenu, donnant Vauthier, Vautier, Watier, Wautier (correspondant à l'alsacien Walter), et des diminutifs : Vauterin et Vautrin, Vautrit, Vautelin, Vauteliet, Wautelet[53].
Gerbaud
du germanique Gerbald, de ger «lance» et bald «audacieux». Variantes : Gerbal, Gerbault, Gerbaut, Gerbaux, Gerbeau, Gerbeaud, Gerbeault, Gerbeaut, Gerbeaux, Gerboud, Gerbold[3].
Gicquel
variation du nom Judicaël, du breton iud «seigneur» (avec un suffixe -ic) et hael «noble» «généreux»[3].
issu, comme Gérard, de l'anthroponyme germanique Gerhard (de ger «lance» et hard «dur»). Diminutifs : Girardat, Girardeau, Girardet, Girardey, Girardin (suffixation, «fils de Girard»). Nom italien équivalent Girardi et Girardo, et ses diminutifs Girardelli, Girardini[54].
nom théophore issu du germanique god «dieu», et hard «dur, fort». Variantes : Goda, Godar, Godau, Godineau, Godon, Godot, Jodard, Jodau, Jodon, Jodot[55].
Gras / Gros
fait référence à l'embonpoint. Variantes : Grousset, Groussaud, Groussard, Grasset, Grassaud, Grassard, Legras, Legros[56].
issu de la racine Uuicon en vieux breton, désignant le combattant. Il a des variantes (Guégan, Guéguin, Guiguen, Guguen) et des dérivés (Guéguénou, Guéguinou, Guéguéniat)[57].
d'origine germanique, Warino, formé sur la racine war «guerre». Variantes : Guerrien, Guerrin. Diminutifs : Guérineau, Guérinet. Formes italiennes : Guarino, Guerini, Guérini, Guerrini. À partir de la forme suffixée waric, Guéry, Gueury, et le diminutif Guériot[52].
d'origine germanique, Wigmar (de wig « combat » et mar « célèbre ») ou variante de Guimarch/Guivarch, nom de guerrier, issu du breton uuiu « digne » et march « cheval », signifiant littéralement « digne d'avoir un cheval »[58].
du breton houarn «fer» et skoed «écu». Ce nom de personne attesté sous plusieurs formes (Harcoet, Harscoet, Ascoët, Ascoit…) désigne un guerrier possédant un bouclier en fer[57].
Hinault
du germanique hagin «enclos» et waldan «gouverner»[3].
Hoche
nom signifiant «cabane» ou «colline», ou bien variante de Hugues[3].
issu comme le nom Hugues, du germanique hug «intelligence». Variantes : Huet (hypocoristique formé avec le suffixe -et), Huot, Huc, Hugon, Huon[3].
Hugo
forme étrangère du nom Hugues, du germanique hug «intelligence»[4].
Hulot
du nom de la chouette hulotte (du latin ululare[5]) désignant soit une personne à la voix criarde, déplaisante, soit une personne « renfermée » qu'on ne voit que la nuit tombée[61] ; ou dérivé de Hugues (voir Hugo)[3].
Hunebelle
du norrois hunn «ours» et du latin bellus «beau»[4].
I
Imbert
du germanique im «immense» et berht «brillant»[3].
variante d'un prénom : Josse, Jacob, Joseph[3], ou bien du toponyme Joux à partir du gaulois juris «hauteur boisée»[4][source insuffisante]. Ces possibles origines étymologiques ne concernent pas le nom de la famille Joxe qui a des membres connus (Louis Joxe, Alain Joxe, Pierre Joxe, François Joxe) : ils descendent de Johann Ochs originaire, sous l'Ancien Régime, d'un village des environs, alors français, de Sarrelouis et dont le patronyme signifie « bœuf », dans le dialecte germanique local ; de son inscription en tant que J. Ox sur un registre français, le prénom y étant abrégé et l'orthographe de son patronyme francisé, dérive le patronyme Joxe pour les générations suivantes[62],[63].
Juin
du nom du mois de juin[3], mois de la déesse Junon (qui signifiait peut-être « jeune »)[7].
Nom généralement occitan, francisation de bòrda « ferme, métairie, domaine agricole, ferme, grange ». Habitant d'une borde (mot d'origine germanique) qui désignait une planche[65], puis par extension une maison de planches et une ferme), ou originaire d'un lieu-dit La Borde[3],[23].
Lacan
Nom occitan, d'un mot pré-latin calmis haut-plateau dénudé[4].
Lafitte
du nom de lieu occitan La Fitta, issu latin ficta, pierre dressée pour marquer une limite[3].
1 nom généralement occitan. Topo-patronyme désignant une personne qui habite auprès d'une fontaine ou d'une source, ou qui est originaire d'un lieu-dit ou d'un hameau portant ce nom. De l'occitan font « source, fontaine » issu du latin fons, fontem, « source » avec agglutination de l'article, l'ancien français possédait aussi ce substantif. Variantes : Lafon, Laffont, Lafond, Delafon et ses variantes graphiques[3].
variante de Darrieux. Dérivés : Lariu, Larriau, Larrieu, Larrieux, Larriole.
Lartigue
De l'occitan artiga, issu d'un pré-latin *artica « terre en friche »[4].
Lasne / Lasnier
surnom donné peut-être à un homme têtu, à un ânier (Lasnier) ou un possesseur d'un âne. Variantes : Lanier, Lasneau, Lasnel, Lasnelle, Lasnet, Lasnon[3].
sobriquet, sans doute donné à un « coq du village », éventuellement à un coureur de jupons. On peut aussi, dans certains cas, envisager une francisation du flamand De Cock, « le cuisinier ». Variantes : Cochet, Cochez, Cochin, Cochy[3],[34].
Lefevre / Lefèvre
De l'ancien français fevre (resté dans orfèvre), issu du latin faber « forgeron »[49]. Variantes : Lefebvre (Normandie, Picardie), Lefébure (Normandie), Lefeivre, Lefelvre, Lefesvre, Lefeubvre, Lefeuve, Lefeuvre, Lefève, Lefever, Lefevere, Lefèvres en langue d'oïl ; Fabre / Faure / Favre en langue d'oc[3].
Nom breton aux connotations religieuses, peut-être emprunté au français lai (du latin laicus « laïc » avec disparition du c final muet, terme appliqué au XIIIe siècle à une personne ayant fait partie d'une communauté religieuse sans avoir reçu les ordres)[66], mais pour désigner une personne très croyante[3].
Sobriquet désignant un individu qui est associé au lièvre. En apparence flatteur s'il exprime la rapidité, il est souvent moqueur par antiphrase, exprimant la lâcheté[67].
de l'ancien français queu[x] « cuisinier », n'est usité que dans maître queux (« chef de cuisine, cuisinier »), expression vieillie employée le plus souvent aujourd'hui par plaisanterie, du latin coquus « cuisinier »[68].
Leroy
signifie « roi ». Patronyme qu'il faut considérer plus comme un sobriquet gagné à des occasions d'être « le roi » (galette des Rois, rôle lors d'une représentation de théâtre médiéval, fête populaire avec rite d'inversion telle que le carnaval). Le nom peut aussi désigner celui qui exploitait des biens appartenant au roi, et non au seigneur local. Variantes : Leroi, Le Roy[3].
Leray
celui qui habite le lieu-dit le Ray (= lieu où jaillit une source, une fontaine). Variantes : Le Ray, Lerey[3].
Lescure
occitan escura[3], du germanique skur « grange »[4].
nom de métier, celui de cordonnier qui travaillait le cuir et s'appelait un « sueur », du latin sutor, issu de suere, « coudre » (d'où le terme de suture)[69].
Loicq
variation du nom Clovis / Louis, du francique khlod / hlod «gloire» «renommée» et wig «combat»[3].
d'étymologie incertaine, il peut être issu du vieux mot picard maqueron, désignant le menton (proéminent) ou être un diminutif de l'ancien prénom Macquart, formé sur les racines germaniques magan « force, puissance » et hard « dur, aguerri »[71]
nom de baptême popularisé par saint Maclou. Variantes : Malet, Malod, Malot, Maloux, Malouet. Mais Malet et Mallet peuvent aussi représenter des dérivés de malle (fabricant ou marchand de malles) ou être des diminutifs de mal (le malet étant à l'époque médiévale le mauvais enfant, par opposition au bonet)[72].
Manifacier
nom de famille peu usité, désignant un ouvrier manuel (manufacteur) et plus précisément le fabricant de faces-à-main (mani-facier), qui sont des binocles ou besicles munis d'un manche tenu d'une main.
nom théophore issu du dieu romain Mars. Très nombreux diminutifs et variantes : Martinaud, Martineau, Martinel, Martinet, Martinez[73],[74], Marti(g)non, Martinot, Marthet, Martet, et leurs formes abrégées : Tinot, Tinaud. Des formes italiennes ou espagnoles : Martinez, Martini, Marti ; et une forme basque : Machin[75].
du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. L'adjectif provençal suffixe mauras a donné Mauras, Maurras[77].
du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Maurat, Mauran, Maurette, Maurillon ou Maurilhon, Mauron, Mauroux[3].
du latin vulgaire *merciarius «mercier» (issu du latin merx «marchandises») au sens de «boutiquier». Au Moyen Âge, le mercier est en effet un marchand, souvent ambulant, vendant un peu de tout. Variantes : Marcé, Marcerat, Marcereau, Marceron, Marcerou, Marserou, Marsserou, Marseron, Mercer, Merceron et Lemercier[3].
Issu d'une nom de baptême théophore d'origine hébraïque (מיכאל, Michael) qui signifie « Qui est comme Dieu ? ». Vénéré dès le début de la christianisation de la Gaule, l'archange Michel voit son nom subsister comme prénom, très répandu, et comme nom de famille. Nombreux dérivés : Michal, Michaud, Michaut, Michaux, Micheau, Michoud, Miquel[3]. Plus rares sont Micheu et Michu, sans doute considérés comme vulgaires, de même que Miché ou Michet, qui ont désigné de bonne heure un miché (client des prostituées)[78]. Mais Miele (forme syncopée), Michon, Michot, Michou(x), Michard sont fréquents, de même que les diminutifs des précédents : Michalet, Michalon, Michalot, Michard, Michelet, Michelin, Michelaud, Michelot, Michelon, Micheneau et leurs variantes Michaudet, Michaudel, Michaudeau. De nombreux Michel, Michiel, Michelet, Michelin, Michelon, Michelet, Le Michel[79] pourraient d'ailleurs s'expliquer par michelet, celui qui a fait le pèlerinage montain de Saint-Michel-au-Péril-de-la-Mer[80].
1 - Massif central et sud ouest : « moine » 2 - Bourgogne et est : aphérèse de Demonge, variante de Demange correspondant à la forme savante Dominique[82]
ancien nom de baptême, issu du nom de personne latin Maurandus, du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Morant, diminutifs Morandas, Morandat, Morandeau, Morandet, Morandon, Morantin, Moranton ; Morandy, Morandière (le domaine ou la ferme de Morand) ; Morandini (diminutif de l'italien Morando, Morandi[3].
forme labialisée de l'ancien prénom Maurel[3], du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Mauran, Maurand, Maurandi, Morault, Moraux, Moreaud, Moreaux, Morel, Morelle, diminutifs Morelet, Morelon, Morelot, Morel(l)on, Morellou, Morélec, Morellec, Morellet, Morlet, Morlon, Morlot ; Morello, Morelli, Moreul, Moreux, Mourain[3].
ancien nom de baptême, issu du nom de personne latin Maurinus, du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Morincome, diminutifs Morineau, Morinais, Morinat, Morinaud, Morinaux, Morinel, Morinet, Moriniaux, Morinon, Morinot ; Morinerie (du domaine ou la ferme de Morin), Morinière (du lieu-dit la Morinière), Mornat, Morinat, Mornet, Morrin[3].
nom d'origine celtique, issu du breton mor signifiant « grand » plutôt que « mer », et de man , « pensée, âme » (soit littéralement « grand par la pensée ») ou du vieux breton uuan (« poussée, assaut ») selon Albert Deshayes[84],[3]. Les écrivains bretons Meven Mordiern ou Francis Gourvil le font dériver de mori et mannos, littéralement « homme de mer », ce qui relève plus de spéculation hasardeuse[85].
Nom alsacien et mosellan qui désigne une personne exerçant le métier de meunier ; de l'allemand müller, issu du latin molinarius (du latin molina « moulin » avec le suffixe -arius.)[88].
N
Ney
variante de l'adjectif germanique neu «nouveau»[4].
O
Oger/Ogier
du germanique adal « noble » et gari « lance »[3].
nom de baptême popularisé par l'apôtre Paul de Tarse qui a, par modestie, ajouté à son nom hébraïque, Saül, le cognomen romain de Paulus «petit». Variantes : Pauli, Pavot, Poels, Pohl, Pol ; dérivés : Paulen, Paulet, Paulat, Paulo, Pauly, Pollart ; diminutifs : Pas, Pauillan, Paulhan, Paulin, Paulini, Paulinier, Pauwels, Polet, Polin[3].
Nom dérivé de pierre (habitant près d'un tas de pierres, d'une carrière ou exerçant le métier de tailleur de pierres), sa popularité est liée à l'apôtre Pierre dont le nom est, avec Jean et Jacques le nom de baptême le plus ancien et le plus répandu en France[91]. Variantes, dérivés et diminutifs : Pérard, Pernot, Péron (ou grosse pierre), Perot, Perrault, Perraut, Perreau, Perret, Perrette, Perrenot, Perrot, Piérat, Piér(r)rard, Pierret ; Perriat et Perriault qui sont des inversions de Perriat et Perriot ; Perrichet et Perrichon qui peuvent aussi se rapporter à perron, perrier, «terrain pierreux» ; diminutif Perrin, ses formes voisines, Perrinaud, Perrineau, Perrinel, Perrinet (parfois contracté en Prinet), Perriniaux, Perrinot et le matronyme Perrinelle[3].
patronyme normand équivalent du français Chesnay, mais les noms en Quen- peuvent également provenir de quenet, « petit chien » ou de quêne, « chienne » dans le domaine normand-picard. Variantes : Quesney, Quesnoy. Diminutifs : Quesnel, Queneau, Quesnet, Quesnot[32]
Quétier
de queste c'est-à-dire impôt, mais plus souvent patronyme normand : de Quétil, nom de personne scandinave Ketill « chaudron », avec changement de terminaison.
R
Reboul
du mot boule, allusion à une personne rondouillarde. Variantes : Boul(l)e, Boul(l)et, Boul(l)ard, Bol(l)ot ; dans le Midi Riboulard[24].
signifie «roi». Patronyme qu'il faut considérer plus comme un sobriquet gagné à des occasions d'être « le roi » (galette des Rois, rôle lors d'une représentation de théâtre médiéval, fête populaire avec rite d'inversion telle que le carnaval). Le nom peut aussi désigner celui qui exploitait des biens appartenant au roi, et non au seigneur local. Variantes : Reig, Reyjal, Reys[3].
Ribes
toponyme occitan ou catalan désignant celui dont l'habitation se situe sur la rive (en latin ripa) d'un cours d'eau [3].
Ricard
voir Richard. Variantes : Ricardin et Ricardot[31].
Richard
issu de l'anthroponyme germanique *Rīkaharduz, composé des deux éléments rīkô «commandant» et harduz «dur, fort». Variantes : Ricard (forme provençale), Richardot, Richardeau, Richardin[31].
issu de l'alsacien désignant le chevreau surnom d'homme agile ayant engendré un patronyme. Il est issu du nom de personne d'origine germanique rikilin, forme familière de la racine ric qui signifie puissant surnom d'homme. C'est aussi le diminutif de Rickel[95].
Rimbaud
germanique ragin «conseil» et bald «audacieux»[3].
Ringard
germanique hring «anneau» et hard «dur, fort». Variantes : Ringeard, Ringot, Ringoot, Ringotte, Ringuet[3].
nom de famille breton, composé de ri, roi, en vieux breton. Il a des variantes (Rio, Ryo, Riec) et des dérivés formés à partir du suffixe gwal, « valeureux » (Riwal, Rivoal, Rialland, Rioualen, Rivalain, Rivalan, Rivallan, Ruallan, Ruellan)[94].
diminutif de roux, sobriquet désignant «celui qui a les cheveux roux» et utilisé plutôt comme nom méridional. Ce sobriquet fréquent donne à supposer que les « rouquins » étaient moins rares autrefois qu'aujourd'hui[96]. Variantes : Rossito, Rossiti, Rossit, diminutifs de Rosso ; Roth, Roulx, Roussaux, Rousseaux, Roussel, Rousset, Roussot, Roussy ; doubles diminutifs : Rosselle, Rousselet, Rousselle, Rousselot, Roussin, Rosselin, Roussineau[3].
de serre «ligne de crête», issu du latin serra «scie»[3].
Simon
de l'hébreu shim`ôn «entendeur». Le prénom est devenu un nom très répandu. Nombreux diminutifs : Simenet, Simenon, Simoneau, Simon(n)et, Simonel, Simoni, Simonin, Simon(n)not, Simony, Simounet. Sémonin et Sémonon dérivent de Sémon, altération de Simon[3].
Sorel
dérivé du mot saur signifiant «fauve» «blond-roux» «châtain» (en parlant des cheveux)[3].
écriture francisée[99] du nom d'origine celtique Tangi, du bretontan, « feu » et ki « chien », littéralement « chien de feu », surnom donné au guerrier. Variantes : Tangui, Tingui, Tinguy[100].
désigne une construction en pisé. Issu de tapia, sans doute un mot préroman hispanique de formation onomatopéique (qui reproduit le son tap de ce matériau)[3].
nom de baptême issu du latin vincens «qui triomphe». Diminutifs : Vincelot, Vincelet, Vincelst, Vincendeau, Vincendon, Vinceneux, Vincens (graphie savante), Vincenti[3]. La prononciation de l'Est a donné Vinson ou Vinçon, d'où, par confusion de finales, Vinsot, Vinseau. L'aphérèse aboutit à Cent (Flandre)[101].
Viot
du germanique wid «bois»[4], ou variante du nom Guy / Vitus, sans doute dérivé du latin vita «vie»[3].
Nom de baptême et de famille issu du latin vivianus «vivant» (en Dieu). Quelques variantes : Viviant, Viviand, Viviand, et, par aphérèse (amuïssement du v intervocalique) Viant, Vian. Diminutifs : Viennet (de Viviennet), Viennet (de Viviennoi), et Viénet, Viénet, Vianet (de Vivianet) souvent écrit Vianey ou Vianney. Formes italiennes : Viani, Viviani[3].
désigne le propriétaire, ou le plus souvent l'homme chargé de l'entretien des viviers, à carpes ou à tanches, car ces bassins étaient l'apanage de propriétés riches, généralement une abbaye ou une seigneurie. Variantes : Viviers, Viviès, Viviet, Viviez. Formes féminines : Vivière, Vivières. Forme méridionale Vives[45].
W
Willaume
variante septentrionale (est, nord) du nom Guillaume, du germanique willi «volonté» et helm «casque» «heaume»[4].
X
Xambo
forme catalane de chambon, du gaulois cambo «courbe de rivière»[4].
Y
Yvard
nom de personne scandinave Yver, du norrois iva «if» et harja «armée»[4].
sans doute une aphérèse d'un nom de personne qui pourrait être Élisabeth ou Isabel[3] (notamment arménien). Aussi nom de famille allemand, du vieux haut allemand zabal « table de jeu » (allemand Schachzabel « jeu d'échecs ») issu du latin tabula, surnom d’un joueur ou d’un fabricant de jeux.
↑Hector Iglesias. IIe partie : Formation, origine et signification des noms de lieux, de personnes et de famille recensées. - Chapitre V : Origine et signification des noms de famille d’origine française, occitane, hispanique et autres, 2000, p. 1
↑(de) Konrad Kunze, Deutscher Familiennamenatlas, Berlin, de Gruyter, 2011
↑Antoine Héron de Villefosse, « Plaque votive découverte à Bourbon-Lancy et consacrée probablement à Borvo et Damona, dieux de la source bienfaisante », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 5, , p. 341–341 (DOI10.3406/crai.1912.73050, lire en ligne)
↑Xavier Delamarre Dictionnaire de la Langue gauloise, éditions Errance, 2003, pages 82-83.
↑ a et bAlbert Dauzat, Les noms de famille de France, 1988, page 99, Librairie Guénégaud, (ISBN285023-080-4)
↑Ceci porte un nouveau témoignage sur les avatars qu'ont subis les noms au cours de l'histoire, il faudrait voir la contraction de d'Airas, appellation donnée à une personne originaire de la localité dite Airas/Ayras. cf. Thierry Deras « Famille Deras - Desrats de Normandie », Groslay, 1996.
↑A. Dauzat Dictionnaire Étymologique des Noms de Familles et des prénoms de France, 1951.
↑Les noms de famille des Deux-Sèvres., Paris, Archives & culture, , 303 p.
↑Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, 1re édition, éditions Perrin, Paris, 1991, 983 p. (ISBN2-262-00812-4), 2e édition : éditions Perrin, Paris, 1997, 1032 p. (ISBN2-262-01350-0), p. 669 sub verbo « Martin ».
↑Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. II (les noms latins ou transmis par le latin), 1972, p. 76a
Historic schoolhouse in Durham, Arkansas United States historic placeDurham SchoolFormerly listed on the U.S. National Register of Historic Places The chimneys of the school, which was destroyed by arsonLocation in ArkansasShow map of ArkansasLocation in United StatesShow map of the United StatesLocationCo. Rd. 183, Durham, ArkansasCoordinates35°57′4″N 93°58′48″W / 35.95111°N 93.98000°W / 35.95111; -93.98000Architectural styleAmerican CraftsmanMPS...
Idris Sandiya [1] (lahir 17 Oktober 1969) adalah seorang pengusaha yang bergerak dalam banyak bidang usaha termasuk invetasi. Riwayat Hidup Lahir dari keluarga sederhana, membiayai diri untuk kuliah, naik turun angkutan umum, penolakan, sampai dengan tidak memiliki uang untuk menebus anak di rumah sakit sudah dialaminya. Namun pengalaman pahit tidak menyusutkan niatnya untuk terus bangkit dan berusaha. Dapat menjadi sumber mata air kehidupan untuk banyak orang adalah hal yang selalu d...
Untuk aktor Amerika Serikat dengan nama yang mirip secara homofonik, lihat Erik Estrada. Erick EstradaErick pada tahun 2021LahirErick Estrada Gagah Prakarsa17 Maret 1987 (umur 36)Surakarta, Jawa Tengah, IndonesiaKebangsaanIndonesiaPekerjaanAktorpembawa acaraTahun aktif2010—sekarangSuami/istriVero EstradaAnak2 Erick Estrada Gagah Perkasa (lahir 17 Maret 1987) adalah aktor dan pembawa acara berkebangsaan Indonesia. Ia memulai kariernya melalui acara Penghuni Terakhir musim kelima da...
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Логотип MasterCard Contactless Mastercard Contactless (минула назва Mastercard PayPass) — це безконтактна технологія оплати основана на технології RFID, яка забезпечує швидкі розрахунки. Для оплати потрібно піднести до термінала картку MasterCard або пристрій з доданою в систему карткою і підтримкою PayPass. ...
Tar Plaats in Kroatië Situering Provincie Istrië Gemeente Tar-Vabriga Coördinaten 45° 18' NB, 13° 38' OL Algemeen Inwoners (2001) 886 Overig Postcode 52465 Netnummer 052 Kenteken PU Foto's Portaal Kroatië Tar is een dorp in Kroatische provincie Istrië, vlak bij de stad Poreč. Tar hoort bij de gemeente Tar-Vabriga. De Italiaanse naam voor de plaats Tar is Torre.
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يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (مارس 2016) في الكيمياء الصيغة المجملة (نسبة ملكية) لمركب تعني تعبير مبسط لعدد كل نوع من الذرات (للعناصر الكيميائية) المو
هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها. (يوليو 2023) سان نيكولاس ديل بوريتو شعار الاسم الرسمي (بالإسبانية: San Nicolás del Puerto)[1] الإحداثيات 37°59′37″N 5°39′11″W / 37.993611111111°N 5.6530555555556°W / 37.993611111...
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