modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Walter Godefroot est un coureur cycliste belge, né le 2 juillet 1943. Il est un des meilleurs coureurs de classiques des années 1970 avec Eddy Merckx et Roger De Vlaeminck.
Dans le peloton, on l'appelait « le bouledogue flamand »[1].
Walter Godefroot remporte la médaille de bronze à la course en ligne des Jeux olympiques de Tokyo après que son jeune compatriote Eddy Merckx a été rattrapé dans le final. Les deux hommes passent professionnels en 1965 et Walter Godefroot a été présenté à ses débuts comme la bête noire de Merckx puisqu'il a remporté plusieurs courses devant lui : championnat de Belgique en 1965, Liège-Bastogne-Liège 1967 et Paris-Roubaix 1969.
Par la suite, Godefroot n'ayant pas les capacités de Merckx dans les courses par étapes se concentra sur les étapes des grands tours. Il remporte notamment dix étapes sur le Tour de France, dont celle des Champs-Élysées en 1975 où le Tour se finissait pour la première fois, et le maillot vert du Tour de France 1970, une étape sur le Tour d'Italie 1970 et deux étapes sur le Tour d'Espagne 1971.
Pour les courses d'un jour, il remporta notamment un autre titre de champion de Belgique en 1972, deux Tours des Flandres à dix ans d'intervalle en 1968 et 1978, deux Bordeaux-Paris en 1969 et 1976 et eut de nombreux accessits sur d'autres classiques. Il arrêta sa carrière en 1979. En 1977, au mois d'avril, il fut contrôlé positif à un produit dopant à la suite de la campagne des classiques. Plusieurs ténors du peloton seront également déclarés positifs, dont Freddy Maertens et Eddy Merckx.
À la fin de sa carrière, Walter Godefroot n'a pas immédiatement quitté les pelotons. Il a dirigé les équipes Capri-Sonne-Koga Miyata, T-Mobile et Astana. Il fut notamment le directeur sportif de Bjarne Riis, Jan Ullrich et Erik Zabel lors des Tours de France victorieux en 1996 et 1997. À cette époque, l'équipe utilisait le dopage et notamment l'EPO.
7 participations
2 participations
1 participation
Sur les autres projets Wikimedia :