The Shadow of Your Smile, qui peut se traduire par « L'ombre de ton sourire », est une chanson romantique. Le parolier Paul Francis Webster fait dire à l'un des deux amants s'adressant à l'autre que même lorsqu'il (ou elle) sera loin, l'ombre de son sourire, dans ses rêves, éclairera ses nuits : « The Shadow of Your Smile, when you are gone, will color all my dreams and light the dawn, look into my eyes my love and see, all the lovely things you are to me ».
Musique
Johnny Mandel[2] : « J’ai tenté de composer une musique de film différente. Habituellement, au cinéma, un compositeur essaie d’éblouir le spectateur avec une profusion de sons et de rythmes. Au lieu de cela, pour Le Chevalier des sables, j’ai souhaité conserver la même atmosphère en harmonie avec l’intensité de l’histoire, soulignée par la beauté et la solitude de ce lieu magnifique qu’est Big Sur. Avec ma musique, j’ai voulu évoquer le roulement des vagues, la splendeur des montagnes, la beauté du paysage. Je suis tombé amoureux de Big Sur il y a plus de dix ans. Naturellement, j’ai été enchanté qu’on me confie cette tâche me permettant de faire partager au spectateur les sensations que j’éprouve pour ce grand espace préservé d’Amérique. J’espère avoir réussi »[3].
En 1966, le parolier Eddy Marnay effectue l'adaptation française qu'il nomme Le Sourire de mon amour.
Juliette Gréco, qui l'interprète, avoue l'avoir enregistrée « à contrecœur » (parce que c’est une adaptation)[4]. Elle se calque sur la version anglaise d’Astrud Gilberto qui supprime le couplet récitatif d’introduction (conservé par Tony Bennett[5]) et qui ajoute un pont fredonné. Le texte respecte le sens des paroles originales de Paul Francis Webster : « Quand j’ai vu le sourire de mon amour, j’ai confondu la nuit avec le jour, j’ai laissé mon cœur se prendre au jeu et j’ai bu ses lèvres avec mes yeux ».
L'orchestration d'Alain Goraguer reste dans la tonalité des arrangements originaux de la BO du film. Cette version est éclipsée par l'un des plus grands succès de Juliette Gréco (son « tube » de l'année 1966) situé en 1re position de la face A du même super 45 tours : Un petit poisson, un petit oiseau (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois).
(en) Paul Francis Webster (photogr. Guy Webster, biographie incluse), The Songs of Paul Francis Webster : The Greatest Standards (recueil de 36 partitions musicales), Milwaukee, Hal Leonard Publishing Corporation, , 152 p., broché, 23 cm x 30,5 cm (ISBN0-7935-0665-4).
Notes et références
↑« Unknown chorus » : « chœurs inconnus », note dans l'édition CD de la BO. Mais on sait qu'ils sont composés de six hommes et six femmes (mention sur le site FSM, voir lien externe).
↑Extrait de son commentaire au verso de la pochette de l'album vinyle original paru en 1965.