Entre 2002 et 2005, il est le conseiller diplomatique et pour les affaires stratégiques du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il le rejoindra par la suite au sein de la Fondation Prospective et Innovation dont celui-ci prendra la présidence, en tant que directeur général[1].
Faits notables
Lors de la Crise internationale des caricatures de Mahomet, alors qu'il était en poste à Tunis, Serge Degallaix a déclaré dans une interview publiée dans le journal tunisien Le Quotidien comprendre l'émotion suscitée par la publication des caricatures[2].
Un télégramme diplomatique de l'ambassade des États-Unis à Tunis obtenu par WikiLeaks, daté du révélait également que Serge Degallaix avait jugé, lors d'un diner avec son homologue américain, que « La Tunisie n'est pas une dictature et ses leaders sont vraiment à l'écoute du peuple. (Le gouvernement) fait des progrès sur les droits de l'homme et la liberté, même s'ils sont lents. » et d'ajouter en parlant du niveau de la corruption qu'elle était « moins que dans d'autres pays. »… « Il ne croit pas que Ben Ali soit conscient de l'ampleur du problème »[3]. Trois ans et demi, après avoir tenu ces propos, la Révolution tunisienne éclate et aboutit au départ du président de la République, Zine el-Abidine Ben Ali en Arabie saoudite.
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, il fait partie des 60 diplomates qui apportent leur soutien à Emmanuel Macron[4].