Il est affecté à différents postes à Amman, Sanaa, Damas, Rabat, au Caire, entrecoupés d'affectations à l'administration centrale (direction Afrique-Levant) et d'un détachement auprès de la SOFIRAD (1981-1983).
En 1987, il devient chef du service des Affaires francophones, puis, en 1988, directeur du cabinet d'Alain Decaux, alors ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie dans le Gouvernement Michel Rocard.
Il occupe son premier poste d'ambassadeur (à N'Djamena) de 1991 à 1994 avant d'être nommé directeur de la coopération culturelle et linguistique à la direction générale des relations culturelles du ministère. De 1997 à 1999, il dirige l'Ambassade de France (alors "section des intérêts français") à Bagdad et revient à Paris comme directeur d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Ses deux derniers postes sont celui d’ambassadeur à Tunis (2002-2005) et celui, prestigieux, d’ambassadeur à Rome (2005-2007), au Palais Farnèse.
Il exerce la présidence du Conseil des affaires étrangères en 2006-2007.
Il a également siégé au conseil d'administration de l’Institut du monde arabe à Paris (comme vice-président, de 2005 à 2009).
Il reste très actif depuis sa retraite officielle. Il s'exprime particulièrement sur des sujets liés au ministère des Affaires étrangères[2], à l'enseignement français à l'étranger[3] et au monde arabe et méditerranéen[4].
Il préside notamment, à la demande de Bernard Kouchner, la Commission sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger (2007-2008)[3].
En 2011, il est régulièrement sollicité par les médias français durant le Printemps arabe pour expliquer, interpréter et commenter les événements dans les pays concernés, qu'il connait bien[4].
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, il fait partie des 60 diplomates qui apportent leur soutien à Emmanuel Macron[8].