Le Secrétariat provincial du Québec est un organe du gouvernement du Québec ayant existé de 1867 à 1970. Sa mission très large, comparable à celle d'un ministère de l'Intérieur[1], pallie l’inexistence d'entités gouvernementales spécifiques (police provinciale, santé, éducation, affaires municipales, etc) durant le premier siècle d’existence du Québec. De plus, il fait également office de chancellerie et est le gardien du Grand Sceau du Québec. La majorité des ministères québécois ont donc pour ancêtre le Secrétariat provincial[2].
Entre le 1er avril 1961 et le 28 mai 1968 le secrétaire provincial est responsable de la Commission des valeurs mobilières du Québec[3]. À compter de cette date le ministre des Institutions financières, Compagnies et Coopératives reprend les attributions liées aux valeurs mobilières[4].
Le secrétariat provincial est aboli le 1er janvier 1970[5] et ses missions sont réparties entre 3 ministères[6]:
Le bureau de l'Éditeur officiel du Québec est transféré à l'Assemblée nationale[7].
Depuis 1970, le terme « secrétaire général » définit le greffier de l'Assemblée nationale[8].