Le village est situé sur la rive gauche de l'Aisne à 27 km au sud de Laon et à 25 km à l'est de Soissons. Le climat est froid et humide dans la vallée. Le sol est riche et argileux, siliceux et calcaire sur la montagne.
La construction du canal commencée en 1838 est terminée en 1842 ; il a une longueur de 51 km dont 46 dans le département et continue dans les Ardennes. La commune comptait une cinquantaine de grottes qui ont servi d'habitat, elles ont beaucoup souffert des destructions de la Première Guerre mondiale.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le canal latéral à l'Aisne et le cours d'eau 02 de la commune de Saint-Amard[1],[2],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Mard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (59,1 %), forêts (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[16].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus-Medardus (1208) ; Saint-Mard-lez-Soissons (1450) ; Saint-Marcq (1464) ; Sanctus Medardus (1573) ; Saint-Mardz (1575) ; Saint-Mard-la-Commune (1671) ; Saint-Marc (1776)[17].
Les habitants des trois villages ne furent affranchis qu'en 1287 en rachetant les droits de Gaucher de Châtillon contre la somme de 2 000 livres tournois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2022, la commune comptait 116 habitants[Note 2], en évolution de +4,5 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église placée sous le vocable de saint Médard est du XIIIe siècle ; les quatre piliers carrés du chœur et de l'abside flanqués de colonnes et de colonnettes engagées sont remarquables par leur forme et par la sculpture de leurs chapiteaux.
Tombeau de Léon Rostan médecin, célèbre de son temps, dont les travaux de recherches sur le cerveau permirent de diagnostiquer entre autres la maladie de Charcot et d'autres maladies du système nerveux.
Pierre tombale de Renault de Mailly, curé de Saint-Mard décédé en 1677.
Croix mérovingienne à gauche à la sortie du village.
Deux lavoirs ; un d'été, un d'hiver tous deux abandonnés.
Des grottes situées au sommet de la montagne auraient servi de demeures aux premiers habitants puis de maladrerie au XIIe siècle et enfin de refuges pendant la Première Guerre mondiale.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )