L'intercommunalité a été créée par un arrêté préfectoral du [1]. La communauté de communes comprenait à l'origine les vingt-six communes de l'ancien canton de Vailly-sur-Aisne qui sont rejoints en 1998 par trente-neuf communes de l'ancien canton de Braine sauf Braine et Courcelles-sur-Vesle[2]. Braine adhère finalement à la communauté de communes en 1999[2].
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes. Les données proposées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au . (Source : Insee[4])
Afin de tenir compte des évolutions démographiques, la composition du conseil communautaire est modifié à compter des élections municipales de 2020 dans l'Aisne et est porté à 82 membres répartis de ma manière suivante[5] :
- 7 délégués pour Braine ;
- 6 délégués pour Bucy-le-Long et Vailly-sur-Aisne ;
- 3 délégués pour Ciry-Salsogne et Les Septvallons ;
- 2 délégués pour Bazoches-et-Saint-Thibaut[Note 1], Chassemy, Chavignon, Missy-sur-Aisne et Mont-Notre-Dame ;
- 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes.
À la suite du renouvellement intervenu lors des élections municipales de 2020, le conseil communautaire du a élu son président, Thierry Routier, maire de Bucy-le-Long et désigné 4 vice-présidents qui sont[6],[7] :
Marie-Claude Laine, maire-adjointe de Braine, chargée de l'aménagement et de l'urbanisme.
Claude Madiot, maire de Missy-sur-Aisne, chargé des finances.
Bruno Marcellin, maire de Margival, chargé des déchets ménagers.
Thierry Decauche, 1er adjoint au maire de Chéry-Chartreuve, chargé de l'économie.
Christian Chatel, maire-adjoint de Saint-Mard, chargé de l'enfance et de la jeunesse
Arnaud Battefort, maire de Vailly-sur-Aisne, chargé du tourisme.
L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[9] :
Développement économique : zones d’activités existantes (zone artisanale de la Fosselle à Bucy-le-Long, zone industrielle communautaire des Waillons à Braine) ou à créer d'au moins un hectare, études, aménagement et gestion de locaux visant à accueillir des activités économiques sur les zones d’intérêt communautaire, procédures de restructuration ou de développement du commerce et de l’artisanat, mise en place et soutien à la création d’outils d’accueil, de conseil et d’accompagnement des chefs d’entreprises et des porteurs de projets à vocation économique ;
Protection et mise en valeur de l’environnement : collecte et valorisation des déchets ménagers et déchets assimilés, assainissement collectif des eaux usées (La gestion et la maîtrise des eaux pluviales et du ruissellement, la défense contre les inondations restent de la compétence communale), assainissement non collectif des eaux usées (Contrôle et entretien des installations, réhabilitation des installations d’assainissement non collectif au nom de l’intérêt général ou de l’urgence, notamment pour lutter contre les pollutions et protéger les ressources en eau), étude visant à mettre en place des politiques environnementales d’intérêt communautaire, politique de lutte contre la pollution de la ressource en eau et politique d’aide à la gestion de la ressource en eau, dans le cadre d’un projet commun contractualisé avec l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ;
Développement touristique et mise en valeur du patrimoine : Fort de Condé, itinéraires de randonnée, sites et équipements à vocation touristique reconnus d’intérêt communautaire, office de tourisme intercommunal, promotion en faveur du tourisme ;
Politique enfance - jeunesse (0-17 ans) : relais d'assistantes maternelles (RAM), établissements de type multi-accueil (accueil collectif occasionnel et régulier) accueillant au moins 15 enfants, projet éducatif local, accompagnement des associations et communes qui œuvrent dans le domaine de la petite enfance, l’enfance et la jeunesse, aide financière aux formations "Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur" et "Brevet d’Aptitude à la Fonction de Directeur" pour les habitants du territoire s’engageant à effectuer leur stage pratique dans un des accueils de loisirs et de vacances du territoire, actions d’intérêt communautaire à destination des 12-17 ans (animations ponctuelles et sorties culturelles, sportives et de loisirs), projets d’intérêt communautaire ayant pour objectifs la diffusion et la pratique artistique et culturelle sur des temps libres encadrés (accueil des loisirs sans hébergement extra-scolaire, périscolaire) et sur des temps scolaires ;
Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes perçoit une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, avec fiscalité professionnelle de zone (FPZ ) et sans fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE)[1].
↑ a et bHervé Marti, « Ernest Templier, maire de Chassemy, est décédé », sur lunion.fr, (consulté le )« La communauté de communes est née autour de Vailly-sur-Aisne en 1994, et c’est lui qui a convaincu les maires des communes du canton de Braine, hormis Braine qui ne voulait pas s’intégrer, de nous rejoindre en 1998. Finalement Braine s’est associée à nous l’année d’après. ».
↑« Arrêté préfectoral du 17 octobre 2019 fixant la composition du conseil communautaire de la communauté d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne, vol. 5, , p. 2279-2281 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ a et bStéphane Masse, « Thierry Routier devient le nouvel homme fort du Val de l'Aisne », L'Union, (lire en ligne, consulté le )« La longue élection de mercredi soir à Braine a débouché sur un résultat sans trop de surprise. Mais le maire de Bucy-le-Long, nouveau président de la communauté de communes du Val de l’Aisne (Braine - Vailly), n’a pas encore l’adhésion de tous. Cela s'est vu ».
↑« Le président de la communauté de communes du Val de l’Aisne s’efface et les appétits s’aiguisent : Jean Chabrol a annoncé lors de ses vœux qu’il ne briguera pas de second mandat », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).