Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Passe, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La superficie de la commune (6 629 hectares) en fait l'une des plus grandes du département. En 1834, le territoire est d'ailleurs amputé du hameau de Grazac qui est érigé en commune distincte.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Passe, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal, le ruisseau de Fournié, le ruisseau de Gaillagol, le ruisseau de Goutalès, le ruisseau de la Fargue, le ruisseau de la Tremège, le ruisseau de la Vidalès, le ruisseau de Mascale, le ruisseau de Paillas, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 77 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau de Passe, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Mézens et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 16 km à vol d'oiseau[8], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[16] :
la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[17].
Urbanisme
Typologie
Au , Rabastens est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rabastens[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (3,4 %), forêts (2,6 %), eaux continentales[Note 7] (1,1 %), prairies (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de Passé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 2003 et 2014[24],[21].
Rabastens est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 381 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 381 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003, 2005, 2007, 2008, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 2013 et 2015 et par des glissements de terrain en 1988[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Toponymie
Attestée sous les formes Rabastens en 1109, Rabastengcz en 1185. Il s'agit d'un anthroponymegermaniqueRatgast (les Wisigoths occupaient la région au Ve siècle) suivi du suffixe d'appartenance -ing.
Dès l'Antiquité, les coteaux de Rabastens sont peuplés comme en témoignent les vestiges (découverts à 1 km de la ville) d'une ville gallo-romaine à Las Peiras. Une première campagne de fouilles, menée en 1840 par Gustave de Clausade livre une mosaïque et des tambours de colonnes en marbre sculptés de scènes hippiques (ceux-ci sont actuellement exposés au Musée Saint-Raymond de Toulouse). Une deuxième campagne de fouilles dans les années 1970 livre une splendide mosaïque exposée depuis au musée du pays Rabastinois. Les noms en « ens », dans la toponymie, laissent supposer une origine et une consonance germanique, et même wisigothique. L'hypothèse la plus vraisemblable sur la naissance de Rabastens est la suivante : les habitants de la villa gallo-romaine se seraient réfugiés sur l'éperon rocheux constitué par le ruisseau appelé depuis le Rotavolp et le Tarn au moment de l'arrivée des Wisigoths et la destruction de la villa. Le refuge constitue petit à petit le premier castrum, quartier appelé aujourd'hui le Château. Le castrum permet de contrôler un gué sur la route de Toulouse-Lyon.
La croisade des Albigeois
Au début du XIIe siècle, la cité est dirigée par une co-seigneurie. La famille de Rabastens est proche des comtes de Toulouse : Raymond de Rabastens est évêque de Toulouse de 1200 à 1205 et Pierre Raymond fait partie du conseil de Raymond VI.
En 1210, les co-seigneurs abandonnent leurs droits de justice au comte de Toulouse qui protège les habitants. Il leur attribue libertés et privilèges.
Situé à proximité du Lauragais, épicentre du catharisme, Rabastens a la réputation d’être un « nid d’hérétiques ».
La fidélité de Rabastens envers les comtes de Toulouse, surtout de Pelfort de Rabastens, va lui coûter cher. En application du traité de Paris de 1229, la cité est contrainte de détruire ses fortifications à la suite de la Croisade des albigeois. La cité devient un consulat au cours de cette période.
La prospérité
La paix revenue, Rabastens connaît une fin du XIIIe siècle prospère grâce à son vignoble, alors le plus vaste du Gaillacois. La qualité du vin de Rabastens est estimée. Les gabares, bateaux à fond plat, descendent le Tarn avec des tonneaux de Rabastens jusqu'à Bordeaux. À cette époque, l'urbanisme se développe selon le plan des « bastides ». La cité de Rabastens s'organise donc autour du Borg Meja (Bourg Moyen).
L'église Notre-Dame du Bourg est édifiée entre 1230 et 1260 à l'initiative des moines bénédictins de Moissac, présents au prieuré au XIIe siècle. Elle comporte une vaste nef unique, rectangulaire, à quatre travées voûtées d'ogives et entièrement en briques selon le modèle de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Au XIVe siècle, le prieur Bernard Latour décide d'ajouter à la nef un chœur polygonal. Étant située sur la route des pèlerinages du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle, l'église va s'embellir.
La ville de Rabastens était une ville étape pour les pèlerins comme en témoignent l'hôpital Saint-Jacques et le patrimoine jacquaire de la ville.
La guerre de Cent Ans
Quelques années avant le début de la guerre de Cent Ans (1337), les pastoureaux s'en prennent aux communautés juives.
En 1381, plusieurs milliers d'hommes sont massacrés dans les murs de Rabastens par Gaston Febus, comte de Foix et du Béarn. C'est cette vision qui aurait déclenché les révélations de Constance de Rabastens. Les ravages de la peste noire en 1348 vont s'ajouter à la guerre.
La Renaissance (XVIe siècle)
En 1450, c'est la fin de la guerre de Cent Ans. La culture du pastel, plante tinctoriale, permettant d'obtenir des bleus très stables, fait la prospérité de l'Albigeois et du Lauragais. Le pastel fait l'objet d'un commerce important en Europe et fait la fortune des négociants albigeois qui se font construire de beaux hôtels particuliers.
L'indigo, plus économique, le remplace au XVIe siècle.
Une épidémie de peste affaiblit la population en 1631. Pour isoler la ville, les pestiférés sont logés dans le faubourg de Murel, ou quartier des pestiférés.
Au cours des siècles, les riches marchands ont gravi l'échelle sociale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils deviennent « avocats et conseillers du roi » au Parlement de Toulouse et parfois capitouls. Ils sont anoblis et entretiennent ou construisent de riches demeures à Rabastens.
Au début du XIXe siècle, Rabastens prend son aspect actuel : les fossés sont comblés progressivement pour constituer la promenade des Lices, un pont suspendu est construit sur le Tarn en 1835 et la façade de Notre-Dame du Bourg est achevée avec l'adjonction d'une deuxième tour.
La tradition artisanale demeure avec les tisserands et cordonniers du Moyen Âge. Ils cèdent la place aux ébénistes et fabricants de meubles.
La cave coopérative créée en 1953 dynamise l'économie de Rabastens.
Époque contemporaine
Un camp de rassemblement situé à 1 ou 2 kilomètres au nord de la ville a abrité des réfugiés polonais déportés de la Pologne en Alsace par les Allemands après la Libération. Plus de 270 personnes dont 150 enfants étaient logés dans une douzaine de baraques[34],[35],[36].
Héraldique
Les armes de Rabastens se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce : au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxième de gueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze pièces d'or, au troisième de sable à trois raves d'argent.
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[37],[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2021, la commune comptait 5 775 habitants[Note 10], en augmentation de 6 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Gaillac Graulhet Agglomération[53].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 329 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 277 emplois en 2018, contre 1 248 en 2013 et 1 370 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 383, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 12].
Sur ces 2 383 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 643 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,3 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
547 établissements[Note 14] sont implantés à Rabastens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
547
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
63
11,5 %
(13 %)
Construction
57
10,4 %
(12,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
120
21,9 %
(26,7 %)
Information et communication
13
2,4 %
(2,1 %)
Activités financières et d'assurance
17
3,1 %
(3,3 %)
Activités immobilières
25
4,6 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
94
17,2 %
(13,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
108
19,7 %
(15,5 %)
Autres activités de services
50
9,1 %
(9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,9 % du nombre total d'établissements de la commune (120 sur les 547 entreprises implantées à Rabastens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
Lavira, supermarchés (10 478 k€) ;
Auto Sport Promotion, autres activités liées au sport (6 436 k€) ;
Source Et Ressources SARL, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (765 k€) ;
Societe De Recuperation De Chiffons Europeens - Srce, récupération de déchets triés (753 k€) ;
Evasion, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres produits intermédiaires (237 k€).
Agriculture
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 159 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 98 en 2000 puis à 78 en 2010[57] et enfin à 65 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[58],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 717 ha en 1988 à 5 172 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 80 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Culture locale
Jusqu'au début du XXe siècle, une coiffe spécifique dite Lo Nébalis (littéralement « l’enneigé ») était portée par les femmes du pays. Le peintre Paul Prouho en a fixé l'image dans un tableau conservé au musée du Pays rabastinois.
Hôtel de Lafite : hôtel particulier du XVIIe siècle de la famille La Fite de Pelleporc de Gourdas. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historique[60]. En 2021 musée du Pays rabastinois.
Hôtel de Rolland : fortin crénelé avec une tour, agrandi en 1575, puis aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[61].
Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siècle). Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[62].
Le monument aux morts. La statue en bronze, œuvre du sculpteur toulousain Henri-Raphaël Moncassin, est inaugurée le [63]. Le projet en plâtre du monument, décrit par le sculpteur comme « Le Héros, soldat qui tombe et meurt pour la victoire du droit et de l'humanité » est présenté au Salon des artistes français de 1920[64].
La Halle : ancien marché couvert dans un bâtiment du XIXe siècle reconverti en salle de spectacle et d’exposition gérée par l’Association 7e art pour tous.
Le pigeonnier, situé à la sortie de la ville, le long de la route de Saurs. Entouré d'un parc, l'endroit est localement appelé le Pigo.
Immeuble de Toulza, annexe de la mairie.
Le « Banc chômeur » : banc historique situé dans le parc de la place du Pont du Murel, entre la promenade de Constance et la place du Pont du Murel.
Motte de Saint-Genest. La paroisse est mentionné en 1120[65].
Souterrain au lieu-dit la Californie. Le hameau est mentionné en 1259. Le souterrain est situé à environ 200 m de la motte de Saint-Genest, et se compose de galeries plusieurs fois coudées à angle droit, et dont certaines ne débouchent sur aucune salle laissant un caractère d'inachevé[65].
Le pont de Rabastens, Le pont actuel relie la ville à la commune voisine de Coufouleux. Pont en arc avec tablier supérieur, construit de 1922 à 1924, en maçonnerie et béton armé. Largeur de 7,20 m, pour une longueur des travées de 2 × 55 m et une hauteur de l'arc de 26 m[66].
La commune, vu son étendue, regroupe de nombreuses paroisses de l'ancien régime, avec celles de l'actuelle commune de Grazac, dont certaines ont aujourd'hui disparu.
Église Saint-Pierre-des-Blancs (ou des Pénitent-blancs), église construite de 1893 à 1896 à l'emplacement d'une chapelle du XVIIe siècle, appartenant avant la Révolution à la Confrérie des Pénitents Blancs. L'église est désacralisée et elle est maintenant utilisée comme lieu d'expositions. Le portail occidental a été inscrit au titre des monuments historiques en 1960[68]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[68].
L'expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne[réf. nécessaire].
Pour approfondir
Bibliographie
Elie-A. Rossignol, Monographies communales ou Étude statistique, historique et monumentale du département du Tarn. Tome IV, Canton de Rabastens, Toulouse, Delboy, 1864
Raymond Picou, Aperçus préhistoriques sur Rabastens, sa région et le menhir de Vieux en Albigeois, 1924
L'Écho de Rabastens, organe des veillées rabastinoises, 1948-
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rabastens comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 16-29. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102
↑ a et bSébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 371.