Pour une bibliothèque idéale parait en 1956 aux éditions Gallimard. Il présente une enquête menée par Raymond Queneau à partir de 1949[1] auprès d'écrivains, les interrogeant sur les livres qui constituent leur bibliothèque idéale. Il était demandé aux auteurs d'établir une liste de 100 titres.
Queneau réalise cette enquête à partir de 1949 pour le compte de l'Encyclopédie de la Pléiade[1]. Dans ce cadre, il demande à des auteurs d'établir la liste de 100 livres pour que chacun donne sa vision de la bibliothèque idéale. Comme le précise l'avant-propos, la bibliothèque porte sur des livres « de littérature et de philosophie, de poésie et de « culture générale», non de science ».
« Sur les deux cents destinataires […] de cette enquête, une quarantaine répondit de façon positive, à peu près autant de façon négative, et le reste ne répondit pas. »
L'ouvrage publie la réponse de 60 auteurs ; d'autres ont été interrogés mais n'ont pas répondu. Parmi ces réponses le nombre d'ouvrages listé varie de deux – pour Jacques Audiberti (Guide de la Boulangerie et Anthologie de l'Éloquence parlementaire de la République de Panama) et Armand Salacrou (Le Littré et Le Guide Michelin) — à 352 pour Jean Cocteau. Certains auteurs ont aussi refusé de répondre sous forme de liste et ont adressé une lettre publiée dans l'ouvrage, comme André Berry. D'autres critiquent l'entreprise ou refusent d'y répondre ; ainsi Paul Claudel dit seulement « Je regrette beaucoup mais je me suis senti incapable de vous répondre par suite de ma grande ignorance. ».
L'ouvrage débute par un avant-propos de Raymond Queneau qui présente le cadre de l'enquête. Suivent ensuite les chapitres dédiés à chaque auteur. Ceux-ci contiennent d'abord une brève biographie, avant de reproduire la réponse de chaque auteur. L'ouvrage se clos par une conclusion établie par Queneau.
En fin d'ouvrage, Queneau présente une liste qui synthétise l'ensemble des réponses.