Ses habitants sont les Plaizacais et les Plaizacoises[2].
Géographie
Localisation et accès
Plaizac est une commune de l'ouest de la Charente située à 5 km à l'ouest de Rouillac et 25 km au nord-ouest d'Angoulême.
Le bourg de Plaizac est aussi à 9 km au nord de Jarnac, 17 km au nord-est de Cognac[3].
Plaizac est la plus petite commune du canton de Rouillac. Le bourg est construit en bordure de la D 736 de Ruffec à Archiac entre Rouillac et Jarnac.
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa, appelée le chemin des Romains[4] ou Chemin chaussé, traverse tout le nord de la commune et passe à 0,5 km du bourg.
Le sol pierreux se prête principalement à la culture de la vigne.
Le relief est assez vallonné, dû à quelques vallées sèches ou combes qui sillonnent le plateau d'est en ouest. La principale passe près du bourg et est empruntée par la route de Rouillac à Jarnac. Le point culminant de la commune est à une altitude de 123 m, situé sur la limite orientale à l'est du bourg. Le point le plus bas est à 62 m, situé sur la limite occidentale près de la route de Jarnac. Le bourg est à environ 85 m d'altitude[4].
L'origine du nom de Plaizac remonterait à un nom de personne gallo-romainPlatius ou Placidius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Platiacum, « domaine de Platius »[9],[10],[Note 1].
Le phylloxéra a marqué l'exode d'une partie de la population à la fin du XIXe siècle.
Au début du XXe siècle, la ressource principale agricole était avec les céréales l'élevage des chevaux. La commune était alors desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Rouillac à Jarnac[12].
Agriculteur Président de la Communauté de Communes
Fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 17,92 % sur le bâti, 54,06 % sur le non bâti, et 8,61 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 150 habitants, en évolution de −3,85 % par rapport à 2008 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L'église paroissiale Saint-Hippolyte (ou Saint-Martin[20] ?), des XIIe et XIVe siècles, a été donnée à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême vers 1206. Elle date en grande partie du dernier tiers du XIIe siècle. Elle est remarquable; c'est un monument du style de transition, ou roman tertiaire. La façade est ornée d'un portail à quatre archivoltes, richement ornées de dessins géométriques. La corniche qui domine cette belle porte n'est elle-même qu'un cordon de dents de scie. Cette ornementation, presque exclusivement géométrique, est particulière au pays et on la rencontre dans de nombreuses églises de la même époque[12]. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le 16 décembre1987[21].
Sa cloche en bronze datant de 1623 possède une gravure « Cloche bénite en 1623 par FRANÇOIS RAGLEAU CURE DE LA PAROISSE. PARAIN, JEAN SAISY SIEUR DU COLOMBIER ». Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1944[20].
Église Saint-Hippolyte
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
↑Plazac, en Dordogne, a la même étymologie (réf. A.Dauzat).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN2-87754-025-1), p. 166
↑ a et bJules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 272