Philippe Folliot naît le 14 juillet 1963 à Albi dans le département du Tarn,[réf. souhaitée] il est le fils de Lucien Folliot, ouvrier agricole à Aiguefonde devenu par la suite inséminateur artificiel à Vabres puis Saint-Pierre-de-Trivisy, et de Thérèse Corbière[1].
Élu député sans-étiquette avec le soutien du RPF[3],[4], il est apparenté au groupe UDF à l'Assemblée nationale de 2002 à 2007. Il est réélu député (64,78 % au second tour[5]) et devient apparenté au groupe Nouveau Centre tout en n'adhérant pas à ce parti.
En 2004, il annonce s'engager en faveur des Droits de l'homme au Tibet. En janvier 2004, lors de la visite officielle de Hu Jintao, qui assiste alors à une séance publique à l'Assemblée nationale en tant que président de la république populaire de Chine, le député Philippe Folliot restera debout immobile à sa place dans l'hémicycle avec un bâillon blanc sur la bouche « en signe de protestation sur la situation politique en Chine »[7].
Il annonce finalement, en , son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle suivante et s'implique dans cette campagne en étant le seul député de l'opposition à l'avoir soutenu avant le premier tour[15].
Le , il est réélu député de la première circonscription du Tarn dans le cadre de la majorité présidentielle. avec 70,71 % des voix au 2d tour[16].
Lors de la crise du COVID19, il est mis en cause pour des liens supposés avec le régime chinois[17],[18],[19].
Fin 2021, il publie un recueil de poésie intitulé "Vagabondages, En vers vous"[20].
Il soutient l'Ukraine après l'invasion par la Russie du 24 février 2022 et en février 2023, il se rend avec le député ukrainien Yehor Cherniev sur la ligne de front, devenant ainsi le premier parlementaire étranger à se rendre aussi près de la zone d'opérations militaires[21]. Il y assiste aux tirs opérationnels du canon français CAESAr[22],[23]. En juillet 2023, il retourne sur la ligne de front ukrainienne, en campagne du député allemand Marcus Faber, plus particulièrement pour observer les chars Léopard et les blindés AMX10-RC[24].
↑Annuaire des diplômés : Édition du cinquantenaire 2007-2009, Association des diplômés de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 3e trimestre 2009, 488 p., p. 127