(Parenthèses...) est le vingt-cinquième album, édité en France et à l'étranger, de la chanteuse Françoise Hardy. L’édition originale est parue en France, le .
Depuis quelque temps, les albums de reprises et de duos sortent régulièrement sur le marché du disque. Françoise Hardy a quelques réticences lorsqu’en octobre 2005, le PDG de Virgin lui suggère d'en composer un.
« Quand ma maison de disques m’a proposé de faire un tel album, je n’étais pas emballée, et puis je me suis dit que si c’était l’opportunité de faire deux ou trois duos avec des artistes avec lesquels personne m’attend, il ne fallait pas que je refuse[1]. »
Sa première intention est d’avoir Julio Iglesias pour reprendre Partir quand même. En 1988, insatisfaite de l'orchestration de cette chanson, elle rêvait déjà qu'il l'interprète. La deuxième idée, est de concrétiser l'envie d'Alain Bashung, de chanter avec elle le standard de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amours ?.
S'ajoutent des chansons, peu connues ou oubliées du grand public, qu'elle aime particulièrement : My Beautiful Demon, de et avec le chanteur-compositeur anglais, Ben Christophers et Modern Style, de l'auteur compositeur et metteur en scène franco suisse Jean Bart, où l'acteur Alain Delon accepte spontanément de dire le texte. Cet opus contient également deux inédits : La Rue du Babouin avec la chanteuse belge, Maurane et Les Sédiments... avec Arthur H. Il y a toutefois un morceau où elle chante en solo : La Valse des regrets, accompagnée par la pianiste Hélène Grimaud qu’elle connaît depuis 6 ans.
L’Est républicain, n°000, du 8 novembre 2006, « Françoise et ses hommes », par Jean-Paul Germonville, p.
L’Express, n°2889, du 16 novembre 2006, « Les douze couples de françoise Hardy », entretien par Philippe Cornet, p.
Suisse, Migros magazine, n° 47, 20 novembre 2006, « Je suis toujours aussi sauvage », propos recueillis par Jean-François Duval, pp. 14 à 19.
Libération, mardi 28 novembre 2006, « Hardy, au nom des paires », Ludovic Perrin.
Le Monde, jeudi 24 novembre 2006, « Elle est superbe cette femme… », par Dominique Dhombres.
Metro, 24 novembre 2006, « Françoise Hardy et les garçons ».
Le Figaro, 25 novembre 2006, « Françoise Hardy et ses douze partages », par Bertrand Dicale.
Le Parisien/Aujourd'hui en France, n° 19354, mardi 28 novembre 2006, « Les duos surprises de Françoise Hardy », « A deux c’est mieux ! », par S.C., une et p. 33.
Paris Match, reportage Benjamin Locoge, double page.
Le Nouvel Observateur, n° 2196 du 30 novembre au 6 décembre 2006, « Chère Françoise Hardy », propos recueillis par Sophie Delassein, pp. 138 à 140.
Platine magazine, n° 136, décembre 2006, « La parenthèse enchantée », propos recueillis par Eric Chemouny, pp. 20 à 27.
Epok, du 1er au 7 décembre 2006, « Iglesias voyage en duo avec Hardy », par Olivier Nuc, p. 20.
Sud Ouest, samedi 2 décembre 2006, « J’ai toujours été une midinette », propos recueillis par Stéphane Jonathan.
Le Figaro Magazine, samedi 2 décembre 2006, « Dans la tête de Françoise Hardy », messager personnel, François Delétraz, p. 102.
Le Journal du dimanche, 3 décembre 2006, « Françoise Hardy, revenir quand même », interview Alexis Campion.
Le Monde, 5 décembre 2006, « La reprise selon Françoise Hardy », par Véronique Mortaigne.
Télérama, n° 2969, 6 décembre 2006, critique de l’album par Valérie Lehoux, p. 72.
Gala, 6 décembre 2006, « Le Petit Monde de Françoise Hardy », propos recueillis par Géraldine Catalano.
Var-Matin/Nice-Matin, n° 21450, vendredi 15 décembre 2006, « Hardy… mais pas téméraire », par Stéphanie Mayol.
Marianne, du 16 au 22 décembre 2006, « Pique-vedettes », par Olivier Maison, p. 75.
Elle, 29 janvier 2007, « Une journée avec Françoise Hardy », propos recueillis par Antoine Silber, p. 126.
↑1er interprète : Roland Gerbeau, 1942. À l'époque, Charles Trenet, se consacrait à un répertoire swing et n'aimait guère interpréter des ballades (Douce France, La Mer, Que reste-t-il de nos amours ?) qu'il donnait à son ami, le chanteur Roland Gerbaud. Devant le succès que ces chansons remportaient, Trenet les repris à son tour (Il chanta Que reste-t-il de nos amours ? dans le film La Cavalcade des heures de Yvan Noë, sorti sur microsillon 78 tours Columbia, en 1943).
↑Pianiste de jazz, Léo Chauliac était l’accompagnateur de Charles Trenet. Il n’est pas systématiquement crédité comme compositeur malgré sa collaboration sur plusieurs autres chansons de Trenet : La Romance de Paris, La Mer, Le Soleil a des rayons de pluie.
↑Titre original : Sunshine, création enregistrée par Françoise Hardy en 1969, dans l'album One-nine-seven-zero. Adaptation française écrite par Françoise Hardy, a été enregistrée en 1970 pour l'album Soleil.
↑Deuxième version. La première version a été enregistrée pour l'album d'Henri Salvador, Chambre avec vue, Source/Virgin (724385 02472 6), 2000.
↑Michel Fugain souhaitait la participation de ses auteurs préférés pour un prochain album. Contactée, Françoise Hardy lui envoie un texte qu'elle avait écrit à la fin des années soixante à l’intention de Catherine Lara. Le projet étant resté sans suite, Hardy l'avait gardé dans ses tiroirs. Fugain, rencontrant certains contretemps pour la sortie de son album, ne s'oppose pas à ce que Françoise qui, appréciant la musique qu'il a composé, lui fait part de son désir de l'enregistrer. Michel Fugain finira tout de même par faire paraître son album, intitulé Bravo et merci, 3 mois après la sortie de (Parenthèses...).
↑1er interprète : Georges Guétary, 1943, 78 tours/25 cm, 2 titres : avec Veux-tu partir un jour ?, Disques Pathé (PA 2319) - EP Pathé (EG 480), 1959.