Le pacte anti-Komintern est un traité signé le entre l'Allemagne nazie et l'empire du Japon, lesquels sont ensuite rejoints par d'autres États ayant des gouvernements fascistes, à tendances fascistes ou soutenant l'Axe pour des raisons politiques.
Valable pour cinq ans, cet accord est destiné à lutter contre l'Internationale communiste (IIIe Internationale) et contre la propagande bolchevique dans le monde. Il prévoit une coopération entre les polices allemandes et japonaises. Selon un protocole secret, si l'un des deux États est attaqué par l'URSS sans provocation, l'autre observe une neutralité bienveillante. Les deux partenaires se consulteraient immédiatement ; d'autre part, aucun d'eux ne conclurait un accord politique avec l'URSS sans consentement de l'autre[2].
Sous la menace de l'instauration d'un gouvernement nazi et d'un démembrement territorial, le gouvernement danois de Thorvald Stauning signe le pacte le [4]. Cette participation forcée est annulée à la libération du Danemark, le .
Références
↑Alain Fleury, « Le Pacte « anti-Komintern » (25 novembre 1936), vu par la presse française », Revue Historique, vol. 282, no 2 (572), , p. 411–421 (ISSN0035-3264, lire en ligne, consulté le )
↑Claude Huan, « La collaboration entre l'Allemagne et le Japon durant la Seconde Guerre mondiale », Revue historique des Armées, vol. 182, no 1, , p. 71–82 (DOI10.3406/rharm.1991.3998, lire en ligne, consulté le )
↑F. A. Abadie-Maumert, « L'armée danoise durant l'occupation », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, vol. 31, no 123, , p. 108–110 (ISSN0035-2314, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Charles Bloch, « V - De l’accord naval à l’axe Rome-Berlin et à l’Anti-Komintern », dans Le IIIe Reich et le monde, Perrin, (ISBN9782262051235), p. 176-211.