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À l'initiative du résident général de FranceJean Mons qui souhaite lui donner un surcroît de légitimité, le décret du institue l'admission des avocats tunisiens au bâtonnat du barreau de Tunis et au conseil de l'ordre des avocats ; Kaak est élu dans la foulée le 18 juillet comme bâtonnier du barreau ; ceci constitue un cas unique d'élection d'un bâtonnier musulman sous le protectorat français[2]. Toutefois, sous la pression du Néo-Destour, il démissionne en octobre de la même année[2].
Il est souvent considéré comme faisant partie des personnalités tunisiennes, dont Slaheddine Baccouche, Abdelkader Belkhodja ou Hédi Raïs, qui se sont opposées à la politique du mouvement national tunisien dominé par le Néo-Destour de Habib Bourguiba et de Ben Youssef. Ce parti considère comme trop conciliante la politique de Kaak envers la puissance coloniale. Celui-ci vise en effet l'apaisement, tentant d'éviter l'affrontement entre les militants et les forces de sécurité, mais sans avancées politiques ou concessions notables de la part de la France.
↑ a et bÉric Gobe, Les avocats en Tunisie de la colonisation à la révolution (1883-2011) : sociohistoire d'une profession politique, Paris, Karthala, , 360 p. (ISBN978-2-8111-1056-7, lire en ligne), p. 70-71.