Le missile transportable antiaérien léger « Mistral » est un missile sol-air très courte portée (« SATCP »), ou MANPADS en anglais, de conception « tire et oublie », infrarouge passif. Il est utilisé dans une grande variété de systèmes d’armes ayant pour objet la défense antiaérienne à basse et très basse altitude ; mais aussi contre les petites embarcations rapides[3].
Il est fabriqué par Matra (devenue MBDA), sa première version a été mise en service dans l'armée française en 1989.
Missile
Caractéristiques
Le missile est long de 1,80 m[2] et pèse 18,7 kg[1] — dont 3 kg de charge explosive. Sa vitesse est supérieure à mach 2,7 (soit 926,1 m/s) et sa portée supérieure à six kilomètres : il peut atteindre une cible au sol à une distance de 6 000 mètres et une cible aérienne (hélicoptère ou avion volant à max. Mach 1,2) à 3 000 mètres d'altitude. Le guidage autodirecteur est de type tire et oublie guidé par un autodirecteur infrarouge passif (le missile se guide en fonction des sources de chaleur).
Le départ du missile est extrêmement bruyant (supérieur à 140 dBA, s'entendant à plusieurs kilomètres) et nécessite des protections auditives. En , son taux de réussite, sur 4 500 tirs réels, était de 96%[4].
Production
La production des divers éléments du missile Mistral fait intervenir de nombreuses entreprises sous-traitantes, avec une maîtrise d’œuvre assurée par MBDA[1] (anciennement Matra) :
La production de Mistral était de 20 unités par mois en 2022, 30 par mois en 2023, avec un objectif de 40 par mois en 2025[7].
Les différentes versions
Mistral 1 (ou S1) : première version livrée à partir de 1989.
Mistral 2 (ou M2) : deuxième version conçue pour pouvoir être intégrée sur l'hélicoptère Tigre[8].
Mistral 3 (ou F3) : dernière version développée en 2010 comme une « rénovation à mi-vie »[9]. Cette version dispose d'une portée de 7 km contre un engin cible subsonique[10].
Système d'arme
Le système d’origine est composé du missile avec son lanceur et d’un poste de tir portable et réutilisable sur lequel le tireur est assis, appelé Trépied (Se posant directement sur l’épaule, le Stinger et le SAM 16 n'ont pas de poste de tir). Le temps de rechargement du lanceur est de 30 secondes[11].
Le Trepied comprend un viseur clair, un calculateur et éventuellement une caméra thermique, un interrogateur ou une aide à la désignation[12] : couplé au radar d'alerte Samantha, le Mistral peut détecter des aéronefs à une distance max. de 15 km et verrouiller la cible en 3 secondes (5 secondes sans pré-alerte). Le Mistral peut également s’utiliser dans le cadre du programme plus global Maillage anti-aérien des radars tactiques contre hélicoptères et aéronefs à voilure fixe (MARTHA)[13].
Systèmes de lancement
Le missile Mistral peut être intégré sur différents systèmes de lancement développés par MBDA (sauf PAMELA et ASPIC qui sont développés par Thales)[2].
Lanceurs terrestres
MANPADS : lanceur portable de base équipé d'un seul Mistral et utilisé manuellement
PAMELA : lanceur équipé d'un seul Mistral monté sur camion VLRA et TRM 2000 et utilisé manuellement
ALAMO : lanceur équipé d'un seul Mistral monté sur des véhicules légers et utilisé manuellement
ATLAS : lanceur amélioré équipé de deux Mistral monté sur véhicule ou sur un trépied au sol et utilisé manuellement
ATLAS-RC : lanceur ATLAS téléopéré
ALBI : lanceur équipé de deux Mistral monté sur véhicules blindés légers et utilisés manuellement
ASPIC : lanceur équipé de quatre Mistral monté sur véhicules légers et téléopérés
MPCV : tourelle équipée de quatre Mistral montée sur véhicules légers, avec un canon ou une mitrailleuse lourde
SANTAL : tourelle équipée de six Mistral et d'un radar, montée sur véhicules blindés
Lanceurs navals
SIMBAD : lanceur équipé de deux Mistral utilisé manuellement
SIMBAD-RC : lanceur SIMBAD téléopéré
TETRAL : lanceur équipé de quatre Mistral
SADRAL : lanceur équipé de six Mistral
Lanceurs aériens
AATCP ou ATAM : lanceur équipé de deux missiles Mistral pour les hélicoptères Gazelle et Tigre HAP de l’armée de terre[8],
Utilisateur actuel du missile Mistral en bleu foncé, utilisateur futur en bleu ciel et ancien utilisateur en rouge
Depuis son entrée en service en 1988 et sa première exportation en 1989, plus de 15 000 missiles Mistral ont été vendus à l'export à travers le monde[14]. Ainsi, ce missile aura été, est et sera en service dans plus de 40 pays, témoignant de son important succès à l'exportation[15].
Garde Nationale d'Arabie Saoudite: 1 000 Mistral 2 livrés entre 2007 et 2010. Entre 2013 et 2015, 1 000 nouveaux Mistral 2 sont livrés, ils sont destinés à êtres montés sur Renault Sherpa 3, appelés MPCV (pour Multi Purpose Combat Vehicule)[14],[17]. Des missiles VL MICA sont commandés en 2013 pour remplacer au moins une partie des Mistral saoudiens[18].
Marine royale saoudienne: 80 missiles Mistral 2 livrés en 2016 et 2017[14]. Ils sont destinés à équiper les deux lances-missiles SIMBAD-RC des bâtiments ravitailleurs de classe Boraida dont la modernisation est décidée en 2013[19].
Bundesheer : 63 ou 76 lanceurs avec 500 missiles Mistral 1 sont livrés entre 1993 et 1996[14].
En 2022, la rénovation de 24 lanceurs et la commande de 200 Mistral 3 est décidé pour un montant de 158 millions d'euros. Il est annoncé en février 2024 que des Mistral 3 seront intégrés à 36 tourelles Skyranger 30 destinées à équiper un nombre équivalent de blindés Pandur EVO[20].
Marine brésilienne : 160 missiles Mistral sont livrés entre 1994 et 1997 pour équiper le porte-avion Minas Gerais selon le SIPRI[14]. En 2015, le navire français Siroco équipés de trois lance-missiles SIMBAD est vendu à la marine brésilienne et renommé Bahia[23].
Marine Royale du Brunei : il est annoncé en 2023 que deux navires singapouriens de classe Fearless équipés chacun de deux lance-missiles SIMBAD seront cédés à la Marine Royale du Brunei[25].
Garde nationale chypriote : 90 missiles Mistral 1 sont livrés en 1989 avec au moins 12 lanceurs ATLAS[14],[27], puis 214 missiles Mistral supplémentaires sont livrés entre 2005 et 2011[14].
En 2009, la CIA a tenté d'acquérir discrètement des missiles Mistral appartenant à la Garde nationale chypriote, car le renseignement américain n'était jusqu'à présent pas parvenu à s'en procurer[28].
En février 2020, Chypre commande de nouveaux missiles Mistral pour un montant de 150 millions d'euros[29]. En juin 2023, Chypre signe une lettre d'intention pour des Mistral 3 conjointement avec quatre autres pays européens, pour un total de plus de 1 000 missiles[30].
Armée de terre de la république de Corée : 130 lanceurs et 984 missiles Mistral 1 sont livrés entre 1993 et 1997 avec 25% de compensations industrielles[14]. La réticence aux transferts de technologies de l'américain General Dynamics, le fabricant du missile Stinger et le concurrent direct du Mistral, explique le choix du Mistral par la Corée du Sud[32]. 1 742 missiles Mistral 2 de nouvelle génération sont ensuite livrés entre 1998 et 2000[14],[24].
Corps des Marines de la république de Corée : il est annoncé en octobre 2023 que l'hélicoptère d'attaque KMAH (pour Korean Marine Attack Helicopter) dérivé du MUH-1 Marineon sera équipé de missiles Mistral ATAM. Une nouvelle fois, le Mistral est préféré au Stinger par la Corée du Sud[33].
Forces terrestre de la république de Croatie : un nombre non précisé de missiles Mistral sont cédés par la France en même temps que le transfert des avions de combat Rafale. Ces missiles servent à assurer la protection de la base aérienne de Plesco qui accueille ces aéronefs[34].
La Croatie annonce en décembre 2022 vouloir acheter des missiles Mistral 3 pour 72 millions d'euros[35].
Forces armées équatoriennes : 200 missiles Mistral sont livrés en 1997 et 1998, dont une partie est destinée à équiper les trois lance-missiles SIMBAD des frégates de classe Condel, achetées à la Grande-Bretagne en 1991[14].
En août 2016, un contrat est signé pour permettre la modernisation des missiles Mistral 1 au standard Mistral 3[39], puis en octobre 2020 l'Espagne achète 94 missiles Mistral 3 d'occasion à la France pour remplacer ses premiers missiles Mistral devenus obsolètes[40]. Pour compléter ce transfert effectué en 2022[14], l'Espagne annonce en septembre 2022 la rénovation de 102 lanceurs Mistral et l'achat de 522 missiles Mistral 3 neufs[41].
Forces armées estonienne : 100 missiles Mistral 2 sont livrés entre 2008 et 2010, puis 25 missiles Mistral sont vendus à l'Estonie par la Belgique en 2010[14]. La nouvelle version Mistral 3 est ensuite livré à 200 exemplaires entre 2015 et 2022[14],[42],[43].
En 2024, l'Estonie commande des Mistral 3 conjointement avec quatre autres pays européens, pour un total de plus de 1 500 missiles[44].
Armée de terre : les missiles Mistral entrent en service en 1989 dans l'armée française avec des lanceurs terrestres et des VLRA PAMELA[45].
En 2007, 850 missiles Mistral subissent une rénovation à mi-vie[46], 1 500 autre missiles doivent être rénovés entre 2012 et 2016 selon la loi de programmation militaire de 2009-2014[47]. Entre 2012 et 2015, l’armée française commande 2 050 exemplaires du missile RMV Mistral, chiffre revu à 580 dans la loi de programmation militaire 2009-2014[9]. En novembre 2023, la France commande 329 nouveaux missiles Mistral 3[48].
Évolution du nombre de poste de tir Mistral dans l'Armée de Terre
En 2020, l'armée française aligne 196 lance-missiles Mistral[51] montés sur un nombre inconnu de VLRA PAMELA et sur 6 nouveaux Sherpa MPCV livrés depuis 2011. L'Armée de terre doit recevoir 24 Serval SATCP à partir de 2027 pour moderniser sa défense sol-air. Les missiles Mistral sont également intégrés sur les hélicoptères Gazelle[52] et Tigre de l'ALAT.
Armée de l'air : en 2005, l'Armée de l'air dispose de 60 lances-missiles Mistral qui sont retirés du service suite à la réorganisation de l'Armée de 2011[55].
Forces armées géorgienne : un nombre non précisé de lanceurs ATLAS avec 20 missiles Mistral sont livrés en 2018 pour un montant de 50 millions d'euros[14]. Ils sont intégrés sur des camions VLRA 2 fabriqués par Arquus[57].
Forces terrestre hongroises : 45 lanceurs ATLAS avec 180 missiles Mistral 2 livrés en 1998 et 1999 et intégrés sur des camions Unimog 1350L[14],[58]. La Hongrie décide en 2017 d'acheter 118 Mistral 3 et de moderniser ses Mistral 2 restant[14],[59].
En 2024, la Hongrie commande des Mistral 3 conjointement avec quatre autres pays européens, pour un total de plus de 1 500 missiles[44].
Marine indonésienne : 120 missiles Mistral livrés en 1997 et 1998[14] pour équiper les deux lance-missiles SIMBAD des frégates de classe Ahmad Yani[62]. Dans le même temps, 60 autres missiles permettent la modernisation les frégates de classe Tribal par l'ajout de lanceurs SIMBAD[14]. Entre 2007 et 2009, 120 missiles supplémentaires sont livrés pour intégrer les deux lance-missiles TETRAL des corvettes de classe Diponegoro[14] et les deux lanceurs SIMBAD des Landing Plateform Dock de classe Makassar.
Marine royale norvégienne : 400 missiles Mistral 1 sont livrés entre en 1992 et 1997 pour équiper le lanceur SADRAL des chasseurs de mines de classe Oksoy et de classe Alta, ainsi que les deux lance-missiles Mistral SIMBAD des patrouilleurs de classe Hauk et le lanceur SIMBAD des corvettes de classe Skjold[14].
La Norvège cède en mars 2022 une centaine de missiles Mistral issue de ses stock à l'Ukraine en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine[65].
Armée de terre pakistanaise : 100 missiles Mistral 1 sont livrés en 1994 et 1995[14] destinés à protéger les aéroports et à être utilisés dans les zones montagneuses de haute altitude[67].
Forces armées qatariennes : 500 missiles Mistral 1 sont livrés entre 1992 et 1996, dont une partie pour équiper le lance-missiles SADRAL des navires de classe Barzan. Entre 2010 et 2013, 35 missiles supplémentaires sont livrés[14].
Forces rwandaises de défense : 15 missiles Mistral 1 sont en possession de l’armée rwandaise en 1994 selon un document de l'ONU[68] dont la véracités est contestée[69].
Marine de Singapour : une partie des 500 missiles Mistral 1 sont livrés entre 1994 et 1996 pour équiper le lances-missiles SIMBAD des patrouilleurs de classe Fearless et les deux lanceurs SIMBAD des navires de débarquement de classe Endurance[14].
Forces navales turkmènes : 28 missiles Mistral sont livrés entre 2013 et 2017 pour équiper le lance-missiles SIMBAD-RC des patrouilleurs de classe Tulza[14].
Forces armées de l'Ukraine : 175 missiles Mistral de seconde main sont livrés en 2022 et 2023 par les alliés de l'Ukraine en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine[14]. La Norvège livre 100 missiles en mars 2022[74], suivie par la France avec 6 lanceurs[75] et approximativement 75 missile entre mars 2022 et décembre 2023[14], tandis que la Belgique livre 25 missiles en 2023[14],[76].
Armée arménienne: en octobre 2023, l'Arménie annonce conjointement avec la France la signature d'une lettre d'intention pour acheter des missiles Mistral 3[77].
Composante Terre : 142 lanceurs (dont 24 ATLAS) avec 858 missiles Mistral 1 sont intégrés au bataillon d’Artillerie de Brasschaat (1 004 missiles selon le SIPRI). Les Mistral sont livrés entre 1991 et 1995 et mis en service de 1993 à 2017, le dernier tir du missile par les belges ayant lieu le 11 mai 2017. En 24 ans de service, 643 missiles sont tirés[78],[14], avec un taux de réussite de 86%[79].
En 2010, 25 missiles Mistral sont vendus à l'Estonie, tandis que 25 sont cédés à l'Ukraine en 2023 en raison de l'invasion Russe de l'Ukraine[14],[80].
La volonté belge de regagner une capacité de défense sol-air est annoncé en octobre 2020, un premier peloton équipé de mistral étant prévu dès 2023[81]. En 2024, la Belgique commande des Mistral 3 conjointement avec quatre autres pays européens, pour un total de plus de 1 500 missiles[44].
Marine nigériane : commande de 40 missiles Mistral 3 en 2021[14] pour équiper les deux lance-missiles SIMBAD-RC des patrouilleurs hauturier OPV 76[83].
En 2024, Chypre commande des Mistral 3 conjointement avec quatre autres pays européens, pour un total de plus de 1 500 missiles[44].
Commande groupée
En 2024, cinq pays européens : la France, la Belgique, la République de Chypre, l’Estonie et la Hongrie, commandent conjointement plus de 1500 MISTRAL 3 sous l’égide de la Direction générale de l’armement [DGA]. Ce contrat est éligible au mécanisme financier EDIRPA [European Defence Industry Reinforcement through common Procurement Act], mis en place par l’Union européenne [UE] pour favoriser la mutualisation des commandes d’équipements militaires entre les États membres. D’autres pays pourraient se joindre à cette coopération[44].
Force de Défense de Nouvelle-Zélande : 12 lanceurs et 37 missiles Mistral 2[24] sont livrés entre en 1997 et 1999 pour 20 millions de dollars[14]. Cependant, l'achat de ces missiles sol-air ne s'accompagne pas de système d'identification friend or foe, pour des raisons financières. Cela empêche de distinguer les cibles amies ou ennemis, et explique pourquoi le missile Mistral ne fut jamais mis en service[86].
Forces armées libanaises : en décembre 2013, le président libanais Michel Sleiman annonce que l'Arabie Saoudite va financer 3 milliards de dollars de matériel militaire français pour moderniser ses forces armées, dont des missiles Mistral[87]. Cependant, en février 2016, cette aide militaire est interrompue suite à l'absence de condamnation libanaise de l'attaques de l'ambassade saoudienne en Iran[88], avant que les missiles Mistral ne soient livrés.
Armée de la république de Chine : des négociations entre la France et Taïwan pour la vente de 550 missiles Mistral 1 on lieu en octobre 1995[89], mais ne donnent pas de suite.
Le 23 mars 1999, deux missiles Mistral sont tirés par l'armée rwandaise contre un BAE Hawk des forces aériennes du Zimbabwe en mission d'appui aérien rapproché près de Manono. L'un des deux missiles touche sa cible et abat l'avion, forçant le pilote à s'éjecter en territoire hostile[70].
Dans le cadre de sa participation à la FINUL appelée Opération Daman, la France déploie entre trois et quatre lanceurs Mistral au Liban depuis 2006[91],[92].
Le 31 octobre 2006 a lieu un incident entre force françaises de la FINUL et armée de l'air israélienne au dessus du Sud-Liban. Suite à un piqué de quatre avions F-15 israéliens considéré comme une « posture d'attaque » envers les forces de l'ONU, les soldats français ont « retiré les caches de la batterie de missile » Mistral et ont failli ouvrir le feu sur les aéronefs israéliens[93].
Dans le cadre de l'Opération Harmattan, la France utilise ses hélicoptères Gazelle et Tigre pour mener des raids contre les forces pro-kadhafi.
En raison de la menace, annoncé par les service de renseignement, de Mi-35 libyen possiblement encore en condition de vol, les deux hélicoptères Tigre engagés par l'ALAT sont équipés de missiles Mistral. Les Mi-35 n'ayant pas été utilisés par les forces pro-kadhafi, les Mistral furent employés contre des cibles au sol, avec le tir d'au moins trois missiles en mode air-sol[94] sur un total de maximum une demi-douzaine de tirés[95].
↑(es) Miguel González, « Defensa invertirá 15.000 millones en equipar al Ejército con misiles antiaéreos portátiles », El País, (ISSN1134-6582, lire en ligne, consulté le )
↑LOI n° 2009-928 du 29 juillet 2009 relative à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014 et portant diverses dispositions concernant la défense (1), (lire en ligne)
↑LOI n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale, (lire en ligne)
↑« Proud moment for us, says MBDA which supplied anti-ship missiles for INS Khanderi », The Times of India, (ISSN0971-8257, lire en ligne, consulté le )