Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda

MINUAR
Drapeau des Nations unies
ONU
Vue de la mission diplomatique
Mémorial en l'honneur des soldats onusiens belges morts lors du conflit

Lieu Kigali
Personnages marquants Drapeau du Canada Roméo Dallaire
(commandant)

La Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) était une mission de l'ONU au Rwanda créée en et dissoute en . Elle était en phase opérationnelle au début du génocide des Tutsis au Rwanda.

D'août 1992 au , les différents protagonistes du Rwanda participèrent, sous l'impulsion de la communauté internationale, à des négociations de paix. Ces discussions aboutirent aux « accords d'Arusha ». Pour soutenir la réalisation de ces accords, l'ONU décida, dans sa résolution 872 du , d'envoyer une mission de paix, au titre du chapitre VI de la Charte des Nations unies[1] : « Se félicitant de la signature de l'Accord de paix d'Arusha (y compris ses Protocoles) le 4 août 1993, et exhortant les parties à continuer de le respecter pleinement, [...] Décide de créer une opération de maintien de la paix intitulée la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) pour une période de six mois »[2].

Le général canadien Roméo Dallaire fut nommé commandant de cette mission constituée d'environ 2 300 hommes, essentiellement des Bangladais, des Belges et des Ghanéens. Le général Dallaire demeura une figure emblématique par son implication personnelle dans la tragédie rwandaise. Cette mission fut caractérisée par son échec à empêcher le génocide, même si elle réussit à protéger 30 à 40 000 Tutsis[3]. L'analyse de cet échec montre le manque de cohérence du Conseil de sécurité des Nations unies dans sa volonté de donner de véritables moyens à cette mission.

Vingt-sept membres de la MINUAR, soldats ou agents civils locaux, furent tués au cours de leur mission[4].

Historique

Avant le début du génocide

Le , la MINUAR est créée par la résolution 872 du Conseil de sécurité des Nations unies[2],[5]. Cette création se fait en une période où l'ONU est déjà très engagée en Somalie et en Bosnie-Herzégovine et où elle connaît une crise financière. Cette crise pèsera durablement sur les moyens alloués à la MINUAR pour exercer sa mission. Ainsi, l'effectif de 5 500 hommes, proposé par le commandant de la MINUAR, est réduit à 2 500[6]. La MINUAR a pour but de superviser l'accord de cessez-le-feu, de contribuer au déminage, de contrôler le rapatriement des réfugiés et la démobilisation des forces armées[7].

Le , une vingtaine de personnes sont tuées près de Ruhengeri. Le FPR est accusé, mais la MINUAR soupçonne une provocation d'extrémistes proches du pouvoir. Il lui sera cependant impossible de déterminer de façon certaine les auteurs du crime[8].

Le , le général Dallaire envoie un rapport dans le but d'autoriser la MINUAR à intervenir, y compris par la force, en réponse à des crimes contre l'humanité et autres violations. Il ne reçut jamais de réponse formelle d'approbation de cette proposition[9].

Le , la MINUAR garantit la sécurité de la venue et de l'installation d'un bataillon du FPR à Kigali, prévue par les Accords d'Arusha.

Début , la MINUAR tente d'organiser à deux reprises l'intronisation du gouvernement transitoire à base élargie, devant regrouper des représentants des partis reconnaissant les accords d'Arusha, mais celle-ci ne put se dérouler normalement en raison de désaccord entre les diverses parties en cause, et des menaces exercées contre les représentants des partis modérés[10].

Le , le général Dallaire envoie un code chiffré au général canadien Maurice Baril, Conseiller militaire du Secrétaire général des Nations unies, au sujet d'un informateur, instructeur de haut niveau des milices Interahamwe. Selon cet informateur, une stratégie de provocation avait été mise au point dans le but d'assassiner des députés d'opposition ainsi que des casques bleus belges. De plus, des listes de Tutsis avaient été dressées, peut-être dans le but de les exterminer. Enfin, une distribution d'une centaine de fusils d'assaut dissimulés dans des caches d'armes devait avoir lieu sous peu. N'excluant pas la possibilité d'un piège, Dallaire demande des instructions pour mettre en sécurité l'informateur et pour intervenir sur les caches d'armes. Néanmoins, cette action est considérée par le Département des Opérations de Maintien de la Paix de l'ONU (DOMP) comme dépassant le mandat de la MINUAR et très risquée sur ses conséquences[11]. Booh-Booh, représentant au Rwanda du Secrétaire général de l'ONU, et Dallaire reçoivent donc l'instruction de solliciter d’urgence une audience du président Habyarimana afin qu'il prenne des mesures contre des actions menaçant les accords d'Arusha. Celui-ci nia toute implication de son parti, le MRND, dans ces actions et ne prit aucune mesure apparente[12],[10]. Selon le rapport de la commission indépendante sur les acions de l'ONU pendant le génocide, le télégramme de Dallaire a bien été communiqué par Baril aux responsables du DOMP, mais n'est pas parvenu au Secrétaire général, ni aux membres du Conseil de sécurité, même si les ambassades de certains membres de ce Conseil ont été informées. Toujours selon ce rapport, il est également incompréhensible qu'aucune mesure, autre que l'entrevue avec le président Habyarimana, n'ait été envisagée. Ce grave dysfonctionnement dans la circulation de l'information au sein de l'ONU et dans la prise de décision a été particulièrement dommageable[13].

Durant le cours du mois de , la MINUAR observe un accroissement du nombre de manifestations sporadiques de groupuscules armés de machettes, attaquant des Tutsis isolés ou des personnes soupçonnées d'être favorables au FPR. N'étant pas mandatée pour s'interposer, la MINUAR fait pression sur le gouvernement rwandais pour que la gendarmerie rwandaise assure le maintien de l'ordre. Fin janvier, la résidence de Booh-booh essuie des tirs. La MINUAR saisit une cargaison d'armes arrivée à bord d'un DC8 à Kigali[14].

En février et , la situation se dégrade, les attentats à la grenade et les assassinats[15] se multiplient. Des informations multiples parviennent à la MINUAR sur des caches d'armes ou sur l'établissement de listes de gens à abattre et celle-ci renouvelle sa demande d'autorisation de saisir les armes. De nouveau, un refus lui est opposé par le DOMP, la MINUAR ne pouvant que porter assistance au gouvernement ou au FPR qui la solliciterait pour saisir les armes, mais ne pouvant mener une telle action de sa propre initiative. Une demande d'extension du mandat est effectuée par la MINUAR, demande appuyée le par la Belgique, mais n'est pas reprise par les autres pays intéressés[16]. Le , peu avant une nouvelle tentative d'intronisation du gouvernement de transition, le président Habyarimana propose d'inclure dans le processus la CDR, parti extrémiste anti-tutsi ayant jusque-là refusé tout accord avec le FPR. Cette proposition est vue d'un bon œil par plusieurs services diplomatiques mais est ressentie comme une provocation et une manœuvre dilatoire par le FPR. Devant l’impasse politique, la détérioration des conditions de sécurité et la situation humanitaire au Rwanda, le Secrétaire général de l'ONU propose le une prolongation du mandat de la MINUAR. Dans sa résolution 909 du , le mandat de la MINUAR est prolongé à l'unanimité du Conseil de Sécurité jusqu'au , avec cependant une menace de retrait de la MINUAR dans les six semaines si aucun progrès politique ou institutionnel n'a été réalisé[17],[18].

Le , pour la première fois, la MINUAR réalise avec la gendarmerie rwandaise une opération de saisie d'une cache d'armes, mais celle-ci se révèle vide[19]. La situation sécuritaire s'étant encore dégradée, plusieurs personnalités rwandaises modérées, menacées de mort, sont mises sous protection de la MINUAR.

Pendant la durée du génocide

Le soir du , l'avion présidentiel est abattu alors qu'il s'apprête à atterrir à Kigali. La garde présidentielle interdit à la MINUAR de sécuriser le lieu de l'accident, en arrêtant et désarmant la patrouille de la MINUAR qui s'était rendu sur place. La MINUAR est également empêchée de circuler librement par des barrages dressés dans la nuit. La MINUAR reçoit l'ordre du DOMP à New York de ne faire usage des armes qu'en cas de légitime défense. Lors d'une réunion avec le colonel Bagosora, plus haut responsable militaire rwandais présent à Kigali, le commandant de la MINUAR, le général Dallaire, puis Booh-Booh, le représentant au Rwanda du Secrétaire général de l'ONU, font savoir que l'exercice du pouvoir revient au premier ministre, Mme Agathe Uwilingiyimana, mais Bagosora s'y oppose violemment. Des informations parviennent à la MINUAR selon laquelle des éléments de la garde présidentielle, des forces armées, de la gendarmerie ou des milices Interahamwe parcourent la ville munis de listes. Des personnalités sont abattues à leur domicile. Des appels à l'aide parviennent à la MINUAR mais celle-ci n'a pas les moyens de répondre à tous ces appels. Au matin, la garde présidentielle assassine le premier ministre qui s'apprêtait à lancer un appel au calme à la radio nationale. Dix casques bleus belges qui assuraient sa protection sont désarmés et eux-mêmes assassinés plus tard dans la matinée[20],[21]. La MINUAR parvient à mettre à l'abri Faustin Twagiramungu, futur premier ministre désigné par les accords d'Arusha.

Dans les jours qui suivent le , des milliers de Rwandais cherchent refuge dans les divers cantonnements de la MINUAR. Celle-ci se trouve débordée et n'a pas les moyens de leur apporter eau et nourriture. Le , sur ordre de l'état-major belge, les soldats belges de la MINUAR cantonnés dans l'École technique officielle Don Bosco (ETO) se replient pour aller renforcer l'aéroport, abandonnant de fait les 2000 rwandais qui s'étaient réfugiés à l'ETO à leur sort. Ceux-ci sont aussitôt massacrés[22],[23],[24]. Parmi les victimes se trouve Boniface Ngulinzira, ancien ministre des affaires étrangères ayant participé à la négociation des accords d'Arusha entre 1992 et 1993[25]. Les conditions dans lesquelles les forces belges de la MINUAR ont évacué l'ETO ont été jugées « ignominieuses » par le rapport de la commission indépendante sur les actions de l'ONU pendant le génocide[26]. La MINUAR est priée de coopérer avec les Français et les Belges qui ont lancé des opérations pour évacuer leurs ressortissants, mais est enjointe à ne participer à aucun combat, sauf en cas de légitime défense[27].

Le , la Belgique annonce son intention de retirer le contingent belge de la MINUAR. Le DOMP étudie alors plusieurs options : ou bien le maintien de 2000 soldats de la MINUAR pendant trois semaines dans le cadre des accords d'Arusha, suivi d'un retrait si un cessez-le-feu n'est pas décidé, ou bien un retrait immédiat en dehors d'une troupe de 200 hommes dont le rôle serait de servir de médiation entre le gouvernement intérimaire et le FPR. L'impossibilité d'obtenir un cessez-le-feu renforce la deuxième option. La proposition du président du Conseil de Sécurité, le néo-zélandais Colin Keating, d'une action appuyée de l'ONU, avec un accroissement des effectifs de la MINUAR et une révision de son mandat n'est pas retenue[28].

Le , la résolution 912 de l'ONU réduit les effectifs de la MINUAR à 270 personnes, soit 10 % de ce qu'elle était sur le terrain et 5 % de ce qui avait été prévu initialement : « autorise à cette fin les effectifs indiqués pour la Mission aux paragraphes 15 à 18 du rapport du Secrétaire général en date du 20 avril 1994 »[29],[30].

À partir du , la MINUAR commence à utiliser le qualificatif de génocide dans ses communications avec le siège de l'ONU[31].

Le , 12 000 personnes, réfugiées au stade Amohoro ou à l'hôtel méridien sous protection de la MINUAR, sont évacuées par le FPR en lieu sûr[31].

Le , la résolution 918 impose un embargo sur les armes, étend le mandat de la mission et porte l'effectif de la MINUAR à 5 500 hommes[32], mais il fallut plusieurs mois pour que l'effectif soit atteint. Le Rwanda, qui siège au Conseil de sécurité vote contre l'embargo sur les armes[33].

Le , des soldats des FAR, certains accompagnés de leurs familles, soit environ 800 personnes, se réfugient auprès de la MINUAR à l'aéroport de Kigali, alors que le FPR gagne du terrain. La MINUAR assure leur protection pendant plusieurs semaines jusqu'à ce qu'elle puisse être confiée à la Croix-Rouge Internationale[34].

Fin mai et début , la MINUAR réussit à négocier des trêves entre le FPR et les FAR pour permettre aux personnes réfugiées dans plusieurs sites sous protection de la MINUAR d'être transférées, selon leur désir, soit derrière les lignes du FPR soit derrière celles des FAR. De nombreux réfugiés préfèrent rester sur place[35]. Des centaines de milliers de Hutus fuient vers l'ouest du pays, par crainte des représailles du FPR qui gagne du terrain.

Le la « MINUAR II » fut décidée par la résolution 925[36]. Son mandat est étendu de façon à mieux pouvoir protéger les réfugiés. Mais fin juillet, les effectifs de la MINUAR n'étaient encore que de 500 personnes au lieu des 5 000 prévues, peu d'États membres de l'ONU étant disposés à y envoyer des soldats[37].

Le , la France intervient au Rwanda dans le cadre de l'opération Turquoise, autorisée par la résolution 929[38]. Intervenant au titre du chapitre VII des Nations-Unies (Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression), elle est dotée du mandat de pouvoir agir par la force, mandat qui a toujours été refusé à la MINUAR qui intervenait au titre du chapitre VI. Les zones d'intervention de la France, au sud-ouest du Rwanda, sont négociées avec le FPR. La MINUAR doit s'assurer du respect des engagements réciproques, créant ainsi une situation inédite où une force de l'ONU au titre du chapitre VI sert d'intermédiaire entre une autre force de l'ONU au titre du chapitre VII et un belligérant[39].

À la suite du cessez-le-feu unilatéral du FPR et de l'entrée en fonctions du nouveau gouvernement le , le rôle de la MINUAR est de garantir la stabilité et la sécurité dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Rwanda, et de stabiliser et contrôler la situation dans toutes les régions du Rwanda pour favoriser le retour des populations déplacées. Elle assure la sécurité et l'appui des opérations de secours à l'intérieur du Rwanda.

Le , le général Dallaire, épuisé physiquement et psychologiquement, est remplacé par le général Guy Tousignant à la tête de la MINUAR[40].

Après le génocide

Le , la MINUAR est prorogée jusqu'au par la résolution 965[41]. Le la résolution 997 marque la décision « de proroger le mandat de la MINUAR jusqu'au 8 décembre 1995 et autorise une réduction des effectifs »[42]. Le la résolution 1028 proroge le mandat de la MINUAR jusqu'au [43]. Le dans la résolution 1029 on « Décide de prolonger le mandat de la MINUAR une dernière fois jusqu'au 8 mars 1996 »[44],[5].

Bilan de l'action de la MINUAR

Le rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU pendant le génocide de 1994 au Rwanda indique que la MINUAR souffrait d'un manque de ressources et d'engagement de la part des membres des Nations unies. Ses effectifs étaient trop réduits, et son équipement vétuste. Son déploiement a été trop long à mettre en place, et elle ne disposait pas des instructions nécessaires pour jouer un rôle dynamique. Les mandats qui lui étaient confiés étaient mal adaptés à la situation. Une partie de ses troupes était mal entraînée. Dans les premiers jours du génocide, la mission a souffert d'un manque de direction politique, de capacités militaires, et d'un manque de coordination et de discipline. Malgré une présence initiale de 2 500 hommes, la MINUAR s'est trouvée pratiquement paralysée devant une situation qui la dépassait. Le rapport souligne néanmoins que les membres de la MINUAR ont fait preuve d'actes de courage, parfois au péril de leur vie, et ont sauvé de nombreux civils, des dirigeants politiques et des fonctionnaires de l'ONU. Le rapport félicite particulièrement le général Dallaire, ainsi que les contingents ghanéen et tunisien qui sont restés au Rwanda pendant toute la période du génocide[45].

Notes et références

  1. Chapitre VI de la Charte des Nations unies
  2. a et b Résolution 872
  3. HCR, FIDH, Aucun témoin de doit survivre, le génocide au Rwanda, Karthala (1999), p.32
  4. Site de l'ONU consacré à la MINUAR, faits et chiffres
  5. a et b Jocelyn Coulon, Dictionnaire mondial des opérations de paix : 1948-2011, Athéna Editions, , 313 p. (ISBN 978-2924142080), p. 70
  6. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.115
  7. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.7-8
  8. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), ch.6
  9. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.9
  10. a et b Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre expression (2003), ch.7
  11. Une opération analogue, menée en Somalie, s'était traduite par la mort de dizaines de casques bleus
  12. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.10-12
  13. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.35-36
  14. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), ch.7
  15. Le 21 février 1994, M. Félicien Gatabazi, Ministre des travaux publics et Secrétaire général du PSD, originaire de Butare, est assassiné. Le lendemain, M. Martin Buchnyana, président de la CDR, mouvement refusant les accords d'Arusha et soupçonné d'être à l'origine de la mort de Gatabazi, est lynché par des partisans du PSD à Butare. Dans les deux jours qui suivent, une trentaine de personnes sont tuées.
  16. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.14
  17. Résolution 909
  18. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.13-16
  19. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.280
  20. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), ch.10
  21. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.16 et suivantes
  22. Rapport du Sénat belge, Le drame de l'ETO (École Technique Officielle des Pères Salésiens de Don Bosco)
  23. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.370-371
  24. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.20
  25. La Libre Belgique, procès contre l'Etat belge, 09/09/2010
  26. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.49
  27. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.21
  28. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.375-384.
  29. Résolution 912
  30. Rapport du Secrétaire général en date du 20 avril 1994
  31. a et b Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.421
  32. Résolution 918
  33. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.26
  34. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression, (2003), p.482
  35. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression, (2003), p.499, p.512
  36. Résolution 925
  37. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU, p.27
  38. Résolution 929 du Conseil de sécurité
  39. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.540 : « En plus de toutes les tâches qui lui revenaient déjà, notre petite force allait devoir effectuer les tâches de maintien de la paix prévues au chapitre VI des Nations unies, entre une force agissant en vertu du chapitre VII et les gagnants de la guerre civile. »
  40. Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, Libre Expression (2003), p.614-622
  41. Résolution 965
  42. Résolution 997
  43. Résolution 1028
  44. Résolution 1029
  45. Rapport de la commission indépendante d'enquête sur les actions de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, p.32

Liens internes

Liens externes

Read other articles:

Puluhan film tuturan dari seri Detektif Conan telah dirilis sejak 1997 di Jepang dan beberapa negara. Film-film tersebut dirilis setiap bulan April sejak tahun 1997, tidak termasuk tahun 2020. Setiap film memiliki alur cerita tesendiri dan bukan merupakan adaptasi dari cerita manga. Di antara film-film ini, hanya 23 film pertama yang pernah ditayangkan di Indonesia melalui Indosiar dan Net.. Sejak 2016, film tuturan Detektif Conan mulai ditayangkan di bioskop Indonesia, melalui jaringan biosk...

 

الصفحه دى يتيمه, حاول تضيفلها مقالات متعلقه لينكات فى صفحات تانيه متعلقه بيها. جامع النورى (حماه, سوريا) البلد التقسيم الادارى حماه  التأسيس 1172  إحداثيات 35°08′06″N 36°45′09″E / 35.135°N 36.7525°E / 35.135; 36.7525  تعديل  جامع النورى (Nur al-Din Mosque) هوا جامع فى سوريا. تاريخ جامع النور...

 

18th-century Rococo Portuguese palace in Lisbon The Palace of Queluz. The Ceremonial Façade of the corps de logis designed by Mateus Vicente de Oliveira. Queen Maria I and King Pedro III, the founders of Queluz Palace The Palace of Queluz (Portuguese: Palácio de Queluz, Portuguese pronunciation: [kɛˈluʃ]) is an 18th-century palace located at Queluz, a city of the Sintra Municipality, in the Lisbon District, on the Portuguese Riviera. One of the last great Rococo buildings to be d...

Для термина «Французская Республика» см. также другие значения. Пятая республика (фр. la Cinquième République) — период истории Франции с 1958 года по настоящее время; определяется принятой в 1958 году новой Конституцией Франции. Пятая Французская Республикафр. la Cinquième Républi...

 

日本の橋一覧(にっぽんのはしいちらん)では、日本にある主な橋を掲載する。そのほかの橋はCategory:日本の橋 (都道府県別)を参照。 北海道 北海道三大名橋 4代目幣舞橋(釧路市)、現在の 旭橋(旭川市)、4代目 豊平橋(札幌市) 白鳥大橋(室蘭市 東日本最大の吊橋) 長流川橋(洞爺湖町 高速道路の橋、日本最長) ミュンヘン大橋(札幌市 橋梁上にローゼ風の展望

 

РишвальRicheval   Країна  Франція Регіон Гранд-Ест  Департамент Мозель  Округ Саррбур-Шато-Сален Кантон Решикур-ле-Шато Код INSEE 57583 Поштові індекси 57830 Координати 48°38′12″ пн. ш. 6°54′42″ сх. д.H G O Висота 286 - 353 м.н.р.м. Площа 4,92 км² Населення 129 (01-2020[1]) Густот...

American murder case Dawn MagyarBornDawn Lee Swan(1952-03-28)March 28, 1952Corunna, Michigan, U.S.DiedJanuary 27, 1973(1973-01-27) (aged 20)Saginaw County, Michigan, U.S.Cause of deathGunshot woundsNationalityAmericanCitizenshipUnited StatesKnown forMurder victimSpouseDonald Don MagyarChildren1 Dawn Lee Swan Magyar (March 28, 1952 – January 27, 1973) was found murdered in March 1973, in a wooded area in Chapin, Michigan. She had been reported missing since January 27, 1973, f...

 

Punkthochhäuser der Rudolf-Wissell-Siedlung am Magistratsweg Heerstraße Nord ist eine Bezirksregion im Berliner Bezirk Spandau (Ortsteil Staaken) und zugleich der Name eines ehemaligen Neubaugebietes. Das Gebiet ist durch fünf 22-geschossige Punkthochhäuser und durch mehrgeschossige Gebäuderiegel geprägt. In den rund 8000 Wohnungen lebt fast die Hälfte der Einwohner von Staaken.[1] Inhaltsverzeichnis 1 Lage 2 Geschichte 3 Infrastruktur 4 Zukünftige Entwicklung 5 Siehe auch 6 W...

 

Wappen Deutschlandkarte 53.29259.980833333333332Koordinaten: 53° 18′ N, 9° 59′ O Basisdaten Bundesland: Niedersachsen Landkreis: Harburg Samtgemeinde: Hanstedt Höhe: 32 m ü. NHN Fläche: 14,69 km2 Einwohner: 2113 (31. Dez. 2022)[1] Bevölkerungsdichte: 144 Einwohner je km2 Postleitzahl: 21271 Vorwahl: 04183 Kfz-Kennzeichen: WL Gemeindeschlüssel: 03 3 53 002 Gemeindegliederung: Ein Ortsteil Adresse der Gemein...

рос. 93-я дивизия ПВОНа службі 1 лютого 1957[1] —Країна  СРСР →  РосіяТип дивізія протиповітряної оборониРоль об'єктова ППОГарнізон/Штаб Владивосток (управління)Оснащення ЗРК С-400,ЗРПК Панцир-С1[2] 93-тя дивізія протиповітряної оборони — тактичне з'єднання П...

 

Map all coordinates using: OpenStreetMap Download coordinates as: KML GPX (all coordinates) GPX (primary coordinates) GPX (secondary coordinates) This list is of the Places of Scenic Beauty of Japan located within the Prefecture of Aichi.[1] National Places of Scenic Beauty As of 1 July 2020, seven Places have been designated at a national level; the Kiso River spans the prefectural borders with Gifu.[2][3] Site Municipality Comments Image Coordinates Type Ref. Atera S...

 

نادي المستقبل المشرق تأسس عام 2005  البلد العراق  الدوري الدوري العراقي الدرجة الثانية  الطقم الرسمي الطقم الأساسي الطقم الاحتياطي تعديل مصدري - تعديل   نادي المستقبل المشرق الرياضي (بالإنجليزية: Al-Mustaqbal Al-Mushriq SC)‏ هو فريق كرة قدم عراقي مقره في نينوى، تم تأسيسه عام 200...

1974 film by P. Madhavan ThangappathakkamTheatrical release posterDirected byP. MadhavanWritten byMahendranBased onThangappathakkamby MahendranProduced byShanthi NarayanaswamyT. ManoharStarringSivaji GanesanK. R. VijayaSrikanthPrameelaCinematographyP. N. SundaramEdited byR. DevarajanMusic byM. S. ViswanathanProductioncompanySivaji ProductionsRelease date 1 June 1974 (1974-06-01) Running time164 minutes[1]CountryIndiaLanguageTamil Thangappathakkam (transl. Gold med...

 

يانوش كادار (بالمجرية: Kádár János)‏  مناصب [1]   في المنصب2 أبريل 1945  – 3 نوفمبر 1945  عضو الجمعية الوطنية المجرية   في المنصب4 نوفمبر 1945  – 1947  عضو الجمعية الوطنية المجرية   في المنصب1947  – 20 أبريل 1951  عضو الجمعية الوطنية المجرية   في المنصب1953  – 6 يو...

 

Main article: 10th edition of Systema Naturae In 1758, in the 10th edition of Systema Naturae, the Swedish scientist and taxonomist Carl Linnaeus described the class Vermes as:[1] Animals of slow motion, soft substance, able to increase their bulk and restore parts which have been destroyed, extremely tenacious of life, and the inhabitants of moist places. Many of them are without a distinct head, and most of them without feet. They are principally distinguished by their tentacles (or...

Protein-coding gene in the species Homo sapiens GPR4IdentifiersAliasesGPR4, G protein-coupled receptor 4, GPR6C.lExternal IDsOMIM: 600551 MGI: 2441992 HomoloGene: 3867 GeneCards: GPR4 Gene location (Human)Chr.Chromosome 19 (human)[1]Band19q13.32Start45,589,764 bp[1]End45,602,212 bp[1]Gene location (Mouse)Chr.Chromosome 7 (mouse)[2]Band7|7 A3Start18,946,463 bp[2]End18,958,099 bp[2]RNA expression patternBgeeHumanMouse (ortholog)Top expressed ...

 

1932 novel The Z Murders First edition (US)AuthorJoseph Jefferson FarjeonCountryUnited KingdomLanguageEnglishGenreMystery crimePublisherCollins Crime Club (UK)The Dial Press (US)Publication date1932Media typePrint The Z Murders is a 1932 mystery crime novel by the British writer Joseph Jefferson Farjeon.[1] It was originally published by Collins Crime Club, and in 2015 was reissued by the British Library Publishing as part of a group of republished crime novels from the Golden Ag...

 

Suburb in Colombo District, Western Province, Sri LankaMaharagama මහරගම மகரகமSuburbMaharagamaLocation of Maharagama in Colombo DistrictCoordinates: 6°50′58″N 79°55′25″E / 6.84944°N 79.92361°E / 6.84944; 79.92361CountrySri LankaProvinceWestern ProvinceDistrictColombo DistrictGovernment • TypeUrban CouncilPopulation (2012) • Total195,355Time zoneUTC+5:30 (SLT)Postal Code10280 [1] Maharagama is an outer ...

College football game1935 Rose Bowl21st Rose Bowl GameAlabama's Jimmy Angelich (52) carrying the ball Alabama Crimson Tide Stanford Indians (9–0) (9–0–1) SEC PCC 29 13 Head coach: Frank Thomas Head coach: Claude E. Thornhill 1234 Total Alabama 02207 29 Stanford 7060 13 DateJanuary 1, 1935Season1934StadiumRose Bowl StadiumLocationPasadena, CaliforniaMVP“Dixie” Howell (HB) – AlabamaRefereeBob EvansAttendance84,474 Rose Bowl  < 1934  1936 >  T...

 

1936 Indian filmMayabazarPosterDirected byP. V. DasBased onSasirekha ParinayamStarringYadavalli Nageswara RaoS.P. Lakshmana SwamyRami ReddySanthakumariMusic byGalipenchala Narasimha RaoProductioncompanyVel PicturesRelease date 1936 (1936) CountryIndiaLanguageTelugu Mayabazar (also known as Sasirekha Parinayam) is a 1936 Indian Telugu-language fantasy film directed by P. V. Das and produced by Vel Pictures. The film stars Yadavalli Nageswara Rao, S. P. Lakshmana Swamy, Rami Reddy, and San...

 

Strategi Solo vs Squad di Free Fire: Cara Menang Mudah!