Michel Baron

Michel Baron
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Portrait de Michel Baron par Nicolas de Largillierre
Nom de naissance Michel Boyron
Naissance
Paris (France)
Décès (à 76 ans)
Paris (France)
Activité principale comédien et dramaturge
Lieux d'activité Paris
Années d'activité 1665-1729
Maîtres Molière
Ascendants André Boyron
Jeanne Auzoult
Conjoint Charlotte Le Noir de La Thorillière

Scènes principales

Michel Baron est un comédien et dramaturge français, né le 7 ou le à Paris où il est mort le .

Élève de Molière avant de devenir son camarade de scène, et son amant passionné, il interprètera les plus grands auteurs dramatiques du règne de Louis XIVPierre et Thomas Corneille, Racine, Regnard, Dancourt — il est considéré par ses contemporains comme le meilleur acteur de sa génération, tant dans le comique que dans le tragique[a],[1],[2],[3].

Il a lui-même composé dix comédies en prose ou en vers, dont la plus célèbre, L'Homme à bonne fortune, a été régulièrement représentée jusqu'au milieu du XIXe siècle[4].

Biographie

Un enfant de la balle (1653-1670)

Michel Baron est le dernier des six enfants d'André Boyron (1600-1655), dit « Baron »[b], et Jeanne Auzoult (1625-1662), dite « Mlle Baron »[5] ou « la Baronne »[c], comédiens de la Troupe du Marais, puis de celle de l'hôtel de Bourgogne[6],[7].

Né à Paris le 7 ou le [d],[8], il perd son père à l'âge de deux ans puis sa mère à l'âge de neuf ans. Ses tuteurs l'engagent alors pour cinq ans dans la troupe des petits comédiens du Dauphin[9], que dirige Marguerite Siret, dite « La Raisin »[10],[11]. Au début de l'année 1666, cette troupe donne sur la scène du Palais-Royal une série de représentations dont le gazetier Charles Robinet rend compte dans sa Lettre en vers à Madame du , en soulignant la présence et le « charme [du] fils de la Baronne », alors qu'il n'a que douze ans à peine[12].

Selon le récit fait par Grimarest dans sa Vie de Monsieur de Molière, Molière, qui a assisté à la dernière des représentations, aurait obtenu du roi l'autorisation de l'enlever de chez la Raisin et l'aurait installé chez lui à Paris[13],[10]. On ignore quelle place il aurait occupé dans la troupe pendant l'année 1666, mais les historiens du théâtre ont été longtemps persuadé que c'est pour lui que Molière aurait écrit le rôle de Myrtil dans la pastorale de Mélicerte, dont le rôle-titre aurait été tenu par la femme de Molière, Armande Béjart - dite « la Molière » - et qui aurait été créée au mois de décembre au château de Saint-Germain, dans le cadre du Ballet des Muses. Myrtil est un enfant de douze ans d'une beauté si extraordinaire qu'elle ébranle même les cœurs des nymphes, mais il aime la bergère Mélicerte et est aimé en retour.

S'il faut en croire Grimarest, les relations entre Baron et « la Molière » s'étant aigries au fil des mois, celle-ci en serait venue à gifler le jeune garçon, lequel, blessé dans son honneur, aurait choisi de retourner parmi les comédiens du Dauphin[14]. Malheureusement ce récit de Grimarest est contredit par les documents authentiques : outre que les recherches récentes ont montré que ce n'est pas Mélicerte qui a pu être jouée en décembre 1666 dans le Ballet des Muses, mais une « pièce comique » jouée à l'improvisade[15], les indications fournies par le Registre de La Grange (en particulier la liste des membres de la troupe qu'il donne à chaque nouvelle saison théâtrale) ignorent la présence de Baron dans la troupe de Molière avant 1670 et elles nous apprennent inversement que la troupe était restée inchangée en 1665 et en 1666 et comportait les mêmes 12 acteurs. La gratification royale concédée après le Ballet des Muses donné à Saint-Germain et au cours duquel on aurait représenté Mélicerte avec Baron dans le rôle de Myrtil (selon Grimarest), fut ainsi partagée tout à fait normalement en 12 parts[16], ce qui confirme l'absence de Baron. Autrement dit, le récit de Grimarest touchant à la présence de Baron dans la troupe dans les années 1660, le penchant de Molière pour l'enfant et la jalousie d'Armande Béjart qui, en le giflant, l'aurait conduit à s'éloigner de la troupe semblent pur roman.

On ne sait donc pas exactement à quel moment Baron quitta la troupe des comédiens du Dauphin pour rejoindre pour celle, également itinérante, du duc de Savoie[17],[18], où il côtoie les époux Beauval[e], qui seront ses camarades de scène pendant plus de vingt ans.

Dans la troupe de Molière (1670-1673)

À Pâques 1670, obéissant à une lettre de cachet que Molière lui a fait parvenir à Dijon, il intègre la Troupe du Roi au Palais-Royal. Sur la page de son registre où il signale cette arrivée, suivie deux mois plus tard de celle des Beauval, La Grange précise que « le sieur Baron » entre pour une part entière, ce qui est exceptionnel, compte tenu de son jeune âge (seize ans et demi)[19],[f].

Baron fait ses débuts parisiens dans une tragédie de Corneille, Tite et Bérénice, où il tient le rôle de Domitian. Au cours des années suivantes, il est Damis dans Le Tartuffe[20], puis Dorante dans Le Bourgeois gentilhomme, Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste dans Les Femmes savantes.

En 1671, il crée le rôle d'Amour dans Psyché, aux côtés d'Armande Béjart, qui tient le rôle-titre. Selon l'auteur anonyme de La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et veuve de Molière[21], roman à charge publié vers 1685, ce spectacle aurait été l'occasion pour les deux acteurs de nouer une brève relation amoureuse[22], dont la réalité factuelle a été régulièrement contestée par les commentateurs jusqu'à une période récente.

Le , s'il faut en croire la relation qu'en fera Grimarest[23], Baron aurait assisté Molière à ses derniers moments. C'est lui encore qui, le lendemain, se serait rendu à Saint-Germain, où séjournait la cour, pour annoncer la nouvelle au Roi[24],[g]. La réouverture du Palais-Royal, le , se fait avec Le Misanthrope. Baron, qui n'a encore que dix-neuf ans, y tient le rôle d'Alceste, que Molière avait écrit pour lui-même alors qu'il en avait quarante-quatre[h].

À l'Hôtel de Bourgogne (1673-1680)

Au cours du relâche de Pâques, La Thorillière, Baron et les Beauval quittent la Troupe du Roi, pour rejoindre la Troupe royale de l'hôtel de Bourgogne. La Grange note dans son Registre : « Ainsi, la troupe de Molière fut rompue[25]. » Pendant sept ans, d' à , date à laquelle les deux troupes seront réunies par ordre du Roi pour donner naissance à la Comédie-Française, Baron est le principal acteur tragique de l'hôtel de Bourgogne, où il a repris l'emploi et tous les rôles de Floridor[26] ; il y crée entre autres ceux d'Achille dans Iphigénie (1674) et d'Hippolyte dans Phèdre (1677) de Racine.

À la Comédie-Française, acte I (1680-1691)

La réunion des deux troupes françaises, rendue inévitable par le passage, à Pâques 1679, des époux Champmeslé de l'Hôtel de Bourgogne à l'Hôtel Guénégaud, et par la mort, en juillet de l'année suivante, de La Thorillière[i], ne fait que confirmer le statut de Baron comme premier acteur tragique. Il sera ainsi amené à incarner les principaux héros des pièces d'auteurs nouveaux[j], tels que Jean de La Chapelle, Michel Le Clerc ou Jean Galbert de Campistron.

Le , alors qu'à trente-et-un ans il est à l'apogée de sa réputation d'acteur, il entame une carrière d'auteur, en faisant représenter sur la scène du Théâtre français, une comédie[27] intitulée Le Rendez-vous des Thuilleries ou le Coquet trompé avec une musique de Marc-Antoine Charpentier. Ce premier essai sera suivi, au cours des quatre années suivantes, de cinq autres comédies, dont une en vers.

Vingt années de succès l'ont suffisamment enrichi pour lui permettre d'acquérir, en , une maison de 23 000 livres à porte cochère et jardin, située place de Fourcy (actuel 5e arr.), près des fossés de l'Estrapade[28].

Une retraite studieuse (1691-1720)

Le suivant[29], âgé de trente-neuf ans seulement, il quitte la comédie[k] avec une retraite de sociétaire d'un montant de 1 000 livres[l], à laquelle s'ajoutera, six ans plus tard, une pension de 1 500 livres octroyée par le Roi « en considération de ce qu'il [Baron] a quitté cette profession et qu'il se trouve à présent sans subsistance »[m],[n]. Selon l'abbé d'Allainval[30], repris par d'autres historiens[31], « le vrai motif de sa retraite était qu'il traitait d'une charge de valet de chambre de Sa Majesté, dont elle lui refusa l'agrément ». Dans une lettre adressée à sa tante Sophie de Hanovre le , Madame Palatine, belle-sœur du roi, donne, dans un premier temps, une version assez différente de ce départ : « À propos de comédies : le meilleur comédien d'ici a démissionné. Les dévots lui ont fait peur en lui disant qu'on allait chasser tous les comédiens et que le premier qui se retirerait pouvait être assuré qu'on prendrait soin de lui. Ça me contrarie fort, parce que le gars jouait prodigieusement bien. Il s'appelle Baron. Si je n'avais pas craint de me mettre à dos les dévots, je lui aurais persuadé de rester[32]. »

À la Comédie-Française, acte II (1720-1729)

Après vingt-neuf années de « vie privée »[33], il reparaît sur la scène du Palais-Royal, le premier mercredi suivant le relâche de Pâques 1720[34],[35], dans le rôle-titre du Cinna de Corneille, en présence de Philippe d'Orléans, régent du royaume. Madame Palatine, qui a œuvré pour ce retour et s'est fait livrer, à la mi-juin, un portrait de Baron en habit de Nicomède (aujourd'hui perdu)[35] peint par Charles Antoine Coypel[36], manifeste aussitôt son enthousiasme, avant de revenir sur les circonstances de la démission du comédien :

« Baron a juste six mois de plus que moi, en novembre il aura soixante-neuf ans, mais il semble beaucoup plus jeune quand il est sur scène. Il y a vingt-huit ans, pour nous faire tous enrager, la Maintenon avait persuadé Baron de quitter le théâtre. Elle allait, disait-elle, le faire nommer valet de chambre du roi, lui obtenir des pensions considérables et assurer sa fortune. C’est ce qu’il m’a expliqué à l’époque à Fontainebleau. Je lui ai répondu tout à plat : “On vous trompe, ne vous fiez pas à la Maintenon, je connais bien le roi, jamais il ne vous prendra dans sa chambre.” Il n’a pas voulu me croire et il s’est retiré. Mais quand il a vu qu’on l’avait trompé, il a voulu réintégrer la troupe, mais la Maintenon n’a pas voulu le permettre et a obtenu que le roi lui défende expressément d’y songer. Après la mort du Roi, il n’y pensait plus du tout, et c’est la Desmares qui, voyant que plus personne ne venait les [les Comédiens-Français] voir, a eu l’idée que si Baron réintégrait la troupe, les choses iraient mieux, et elle a réussi à le persuader. Elle est venue me trouver et m’a dit que si j’acceptais d’en toucher un mot à mon fils [Philippe d'Orléans], Baron ferait son retour dans la troupe. J’en ai parlé à mon fils, qui a donné sa permission. Baron a réintégré la troupe et il réussit fort bien[37]. »

Commence alors une seconde carrière, qui durera neuf ans, au cours desquels le vieil acteur tiendra les premiers rôles dans de nombreuses pièces du répertoire — Le Cid, Polyeucte, Horace, Rodogune, La Mort de Pompée, Le Menteur, Le Misanthrope, Amphitryon, Britannicus, Iphigénie, etc. —, dans des œuvres d'auteurs nouveaux (Houdar de La Mothe, Danchet, l'abbé Genest, Crébillon père) et dans les premiers essais dramatiques de Marivaux (Annibal) et de Voltaire (Mariamne)[38].

Il se retire définitivement le . Ce jour-là, il doit tenir le rôle-titre dans Venceslas de Rotrou, le même avec lequel il avait mis un terme à sa première carrière, quatre décennies plus tôt, à Fontainebleau devant Louis XIV et sa cour, mais une crise d'asthme qui lui vient alors qu'il n'a déclamé qu'une vingtaine de vers, l'empêche de continuer et il lui faut quitter la scène[39].

Il meurt le suivant, à cinq heures du soir[40], âgé de à soixante-seize ans[o]. Il est inhumé, à sa demande, dans le cimetière de l'église Saint-Benoît (aujourd'hui détruite) aux côtés de Charles Perrault, qui avait été pendant treize ans son voisin place de Fourcy.

Dix jours plus tard, le mémorialiste Mathieu Marais écrit au président Bouhier : « Baron est enfin mort. C'était le Roscius de notre siècle[41]. »[p] Le Mercure de France mis en vente à la fin du même mois lui consacrera une longue et élogieuse nécrologie : « Le théâtre français a perdu Baron, le plus célèbre comédien qui ait paru sur notre scène ; l'élève, le camarade de Molière, et qu'on peut appeler le Roscius de notre siècle. Jamais homme n'a eu tant, ni de si heureux talents pour plaire et pour toucher[42]. »

Vie privée

Le , en l'église Saint-Sauveur de Paris, Michel Baron épouse Charlotte Le Noir (1661-1730), fille de La Thorillière, âgée de quatorze ans seulement[43] et qui deviendra comédienne sous le nom de « Mlle Baron » (2e du nom)[q],[44]. Parmi les nombreux témoins du contrat de mariage, signé douze jours plus tard[r], figurent Jean Racine et Pierre Corneille[s]. Le couple aura au moins quatre enfants : Étienne-Michel, Charles, Catherine et François, dont seul le premier sera comédien.

Né le , Étienne-Michel Baron débute à la Comédie-Française en 1695 sous le nom de « Baron fils » et y obtient presque aussitôt de vifs succès. En 1696, il épouse Catherine von der Beck, fille de Jeanne Godefroy et Moritz von der Beck, danseurs de corde qui s'étaient fait connaître aux foires Saint-Germain et Saint-Laurent[45],[46],[t]. Il meurt le . Trois des enfants du couple deviendront comédiens :

  • Jeanne-Catherine, née le , débute le sous le nom de « La Traverse »[u] dans le rôle-titre de Phèdre de Racine, se retire en et meurt en 1781[47] ;
  • Catherine-Charlotte, née le , débute à la Comédie-Française le dans le rôle de Célimène du Misanthrope, se retire l'année suivante, épouse le comédien Jean de Brye (ou de Brie) dit « Desbrosses », reparaît en 1736 et meurt le  ;
  • François (1703-?)[48],[49], débute à la Comédie-Française en 1741 et y reste jusqu'en 1755, dans un emploi très secondaire.

Parmi les autres descendants de la famille Boiron, on peut citer :

  • François (?-1778), dit « Baron petit-fils », fils d'un des deux frères d'Étienne (Charles ou François), qui débute en 1741 au Théâtre-Français ;
  • Mlle Baron « arrière-petite-fille » qui débute en 1767[48].

L'intimité avérée de Baron avec Molière et les supposés déboires conjugaux de ce dernier ont suscité, depuis une trentaine d'années, l'intérêt de nombreux auteurs[v], qui, en s'appuyant sur le pamphlet La Fameuse Comédienne, ont donné crédit à une relation homosexuelle qui aurait été occultée par l'historiographie classique.

L'éditeur des Mémoires du marquis d’Argens, reprenant des passages de La Fameuse Comédienne, relaie ces insinuations dans une note consacrée à Baron qui, outre sa relation avec Molière, aurait été courtisé par un « duc de Bellegarde »[w].

« Molière, fatigué des tourmens de jalousie que la Guérin lui donnait, résolut de donner des soins à Baron, qui était jeune et beau. Il le tenait chez lui comme son enfant, et cultivait en lui les dispositions qu’il y remarquait à devenir bon comédien. Il le gardait à vue dans l’espérance d’en être le seul maître ; mais cela ne lui servit à rien, il était écrit dans le ciel qu’il serait tourmenté de toutes les manières. Le duc de Bellegarde fut un de ses plus redoutables rivaux : l’amour que ce seigneur avait pour Baron, allait jusqu’à la profusion. Il lui fit présent d’une épée, dont la garde était d’or massif, et rien ne lui parassait cher de ce qu’il pouvait souhaiter. Molière s’en étant aperçu fut trouver Baron jusques dans son lit, pour empêcher la suite d’un commerce qui le désespérait ; il lui représenta que ce qui se passait entre eux ne lui pouvait faire aucun tort, parce qu’il cachait son amour sous le nom de l’amitié, mais qu’il n’en était pas de même du duc ; elle le pourrait perdre entièrement, sur-tout dans l’esprit du roi, qui avait une horreur naturelle pour toute sorte de débauches ; que pour lui il était résolu de l’abandonner, s’il n’en voulait suivre ses avis qui ne tendaient qu’à le rendre heureux : il accompagna ses réprimandes de quelques présens, et fit promettre à Baron qu’il ne verrait plus le duc[50]. »

Néanmoins, Charles-Louis Livet, en charge de l'édition de 1877 de La Fameuse Comédienne, indique que le « passage relatif à Baron et au duc de Bellegarde, qui manque dans l'édition sans lieu ni date[x], a été interpolé dans les éditions de 1688 et suivantes, moins pour atteindre la mémoire de Molière que pour insulter Baron. » Pour lui, l'accusation « d'un vice honteux » n'est « qu'une abominable calomnie […] parce que pas un autre ouvrage du temps, à notre connaissance, n'a fait la plus légère allusion à un bruit que ses ennemis auraient été trop heureux de recueillir. »[51].

Plusieurs oeuvres de fiction ont abordé le sujet, dont les pièces de théatre Baron (2002) et Le Banquet d'Auteuil (2011) de Jean-Marie Besset et le film Le Molière imaginaire (2024) d'Olivier Py.

Œuvres

  • Le Rendez-vous des Thuilleries ou le Coquet trompé, comédie en trois actes et en prose précédée d’un prologue, musique de Marc-Antoine Charpentier, représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée l’année suivante à Paris, chez Thomas Guillain, lire en ligne sur Gallica.
  • Les Enlèvements, comédie en un acte et en prose représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée l’année suivante à Paris chez Thomas Guillain, lire en ligne sur Gallica.
  • L’Homme à bonne fortune, comédie en cinq actes et en prose représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée la même année à Paris, chez Thomas Guillain, lire en ligne sur Gallica.
  • La Coquette et la Fausse Prude, comédie en cinq actes et en prose représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée l’année suivante à Paris chez Thomas Guillain, lire en ligne sur Gallica.
  • Le Jaloux, comédie en cinq actes et en vers représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée en 1736 chez P.-J. Ribou dans Le Théâtre de Monsieur Baron, t. 2, p. 113 et suivantes, disponible sur Google Livres.
  • Les Fontanges maltraitées ou les Vapeurs, comédie en un acte et en prose représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , jamais imprimée.
  • La Répétition, comédie en un acte et en prose, représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , jamais imprimée.
  • Le Débauché, comédie en cinq actes et en prose, représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , jamais imprimée.
  • L’Andrienne, comédie en vers et en cinq actes d'après la pièce de Térence, représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée l’année suivante à Paris, chez Pierre Ribou, lire en ligne sur Gallica.
  • L'École des pères, comédie en vers et en cinq actes d'après Les Adelphes de Térence, représentée pour la première fois au Théâtre-Français le , imprimée en 1736 chez P.-J. Ribou dans Le Théâtre de Monsieur Baron, t. 2, p. 229 et suivantes, consultable sur Google Livres.
  • Le Théâtre de Monsieur Baron, augmenté de deux pièces qui n'avoient point encore été imprimées, et de diverses poësies du même auteur, 2 vol., Amsterdam, Aux dépens de la compagnie, 1736 ; rééd. Paris, Aux dépens des associés, 1742. Contient : Le Rendez-vous des Tuileries ou le Coquet trompé, Les Enlèvements, La Coquette et la Fausse Prude, L'Homme à bonne fortune (tome I) ; L'Andrienne, Le Jaloux, L'École des pères et poésies diverses (tome II), consultables sur Google Livres.
  • Le Théâtre de Monsieur Baron, augmenté de deux pièces qui n'avoient point encore été imprimées, et de diverses poësies du même auteur, réédition en 3 volumes de l'ouvrage précédent, Paris, Aux dépens des associés, 1759. Contient : Le Rendez-vous des Tuileries ou le Coquet trompé, Les Enlèvements, La Coquette et la Fausse Prude (tome I) ; L'Homme à bonne fortune, L'Andrienne (tome II) ; Le Jaloux, L'École des pères et poésies diverses (tome III), consultables sur Google Livres.
  • Œuvres choisies de Baron, avec des remarques, des notices et l'examen de chaque pièce, par MM. Ch. Nodier et P[ierre-Marie-Michel] Lepeintre, Paris, Dabo-Butschert, 1824, p. 1-52, consultable sur Google Livres. Contient L'Homme à bonne fortune, La Coquette et la Fausse Prude et L'Andrienne.

Notes et références

Notes

  1. « Les plus grands poètes pour le dramatique, les deux Corneilles [Thomas et Pierre], Racine, Campistron […], Crébillon, Voltaire, et les meilleurs connaisseurs ont regardé [Baron] comme le plus grand acteur qui ait jamais paru sur le théâtre, et presque inimitable. » Cf. Tillet 1732, p. 640.
  2. Ou « Baron père » par certains historiens pour le distinguer de son fils dont la notoriété était supérieure.
  3. Tallemant des Réaux note à propos d'André Baron que « Floridor était amoureux de sa femme ». Cf.Les Historiettes de Tallemant des Réaux, tome VII, 3e édition, Paris, Techener, 1858, p. 175, note 1 (disponible sur Internet Archive). Six décennies plus tard, Madame Palatine revient sur ce thème en l'enrichissant d'un détail : « On entend souvent dire ici qu'un certain Floridor était meilleur comédien que Baron, mais j'ai du mal à le croire. Les mauvaises langues prétendent même que Baron est le fils de Floridor, qui était très amoureux de la mère de Baron, réputée pour sa beauté. » (« Man rühmt hier viel von einem Floridor, so besser soll gewesen sein, als Baron, ich habe es aber mühe zu glauben. Die medisance will, daß Baron Floridors sohn sein solle, denn er war sehr in Baron seine mutter verliebt, so gar ein schön weib gewest ist. » Lettre du 4 juillet 1720 à Anna Katharina von Harling, dans Orléans 1895, p. 170.
  4. Le seul acte disponible est un extrait de baptême mentionnant la date du 8 octobre 1653 à l'église Saint-Sauveur, même si celui-ci reste sujet à caution. Cf. Copin 1886, p. 235 et Jal 1872, p. 112 : « Du 8 octobre 1653, baptême de Michel, fils de André Boyron, bourgeois de Paris, et Jeanne Ausou, sa femme ; le parrain Michel Bachelier, bourgeois de Paris, de la paroisse Saint-Eustache, la marraine Catherine Jon, femme de Jacques Guilhamar, avocat au parlement, de la paroisse Saint-Eustache. »
  5. Jean Pitel dit Beauval (1635?-1709), qui, selon Soleirol (Soleirol 1858, p. 76), « jouait les rôles de niais avec un grand succès » et n'entra dans la Troupe du Roi, en 1670, que pour une demi-part, et Jeanne-Olivier Bourguignon dite Mlle Beauval (1648?-1720), qui y entra pour une part entière et fut, selon H. Lyonnet (Lyonnet 1912, t.1, p. 117), « le type de la servante à la gaîté communicative […] la soubrette idéale de Molière, de Regnard, de Brueys, de Baron et de Palaprat ».
  6. La page où sont mentionnés les changements intervenus dans la troupe au cours du relâche de Pâques 1670 a été, comme la quasi-totalité du registre de La Grange, rédigée et mise en forme beaucoup plus tard (sans doute au cours des années 1680), ainsi que l'ont démontré les travaux de nombreux historiens modernes, parmi lesquels :
    • Édouard Thierry, notice sur « Charles Varlet de la Grange et son registre », Registre de La Grange 1876, p. XLIV-XLV ;
    • Sylvie Chevalley, « Note sur La Grange et son Registre », Registre de La Grange 1876, p. 23 ;
    • (de) Heinrich Morf, « Molières Hoffestspiel vom Tartuffe », Aus Dichtung und Sprache der Romanen, 3e série, Berlin et Leipzig, Walter de Grunter et Cie, 1922, p. 67-107, disponible sur Internet Archive ;
    • (en) H. C. Lancaster, Modern Language Journal, vol. VIII, 1923, p. 68-70 ;
    • Gustave Michaut, Les Luttes de Molière, Paris, Hachette, 1925, p. 72, note 1 (« La Grange a commis des erreurs de date assez fortes et qui semblent impliquer qu’il écrit longtemps après les faits ») ; rééd. Genève, Slatkine, 1968, aperçu sur Google Livres ;
    • John Cairncross, Molière, bourgeois et libertin, Paris, Nizet, 1963[source insuffisante] ;
    • François Rey et Jean Lacouture, Molière et le Roi : L'Affaire Tartuffe, Paris, Le Seuil, 2007, p. 78-79, aperçu sur Google Livres.
  7. Aucune des autres relations de la mort de Molière, aucune des très nombreuses pièces de vers (épitaphes, madrigaux, épigrammes, stances, sonnets) qui circulèrent dans les jours et les semaines suivantes, ne fait état de cette présence et de ce rôle de Baron. Dans le chapitre intitulé « Une mort chrétienne » de sa biographie de Molière, Roger Duchêne procède à une étude comparative des différents récits des dernières heures du Maître, et conclut que « Grimarest, qui n'aime pas la comédienne [Armande Béjart dite « la Molière »] et qui amplifie le rôle de Baron, les a curieusement unis dans une sorte d'indifférence aux derniers moments de Molière » (Molière, Paris, Fayard, 1998, p. 657-664).
  8. Le Misanthrope ayant été repris pour quatre représentations au cours de l'automne 1672, avec des recettes sensiblement supérieures à celles qu'il réalisait lors de ses précédentes reprises, Georges Monval suggère que du vivant même de Molière, Baron aurait pu le doubler dans le rôle d'Alceste (Chronologie moliéresque, Paris, Flammarion, 1897, p. 242, lire en ligne sur Gallica), une hypothèse reprise par Young et Young 1947, tome II, p. 113).
  9. La Grange note dans son Registre : « Le samedy 27 de juillet 1680, Mr de la Torilliere est mort a l'hostel de bourgogne, ce qui a donné lieu a la jonction des deux troupes au mois d'aoust cy aprez. »
  10. Corneille, qui mourra en 1684, a donné sa dernière tragédie, Suréna, en 1674 ; Racine a renoncé au théâtre après Phèdre (1677) pour devenir historiographe du roi.
  11. Sous cette date, le marquis de Dangeau note dans son Journal (III, 420) que « le soir il y eut comédie, où le Baron joua pour la dernière fois, car il l'a quittée absolument ».
  12. Une rente viagère de ce montant lui sera accordée le 8 février 1692 (Jurgens et Maxfield-Miller 1963, p. 682).
  13. À la date du 3 décembre 1697, le marquis de Dangeau note dans son Journal que « le Roi a donné 500 écus [1 500 livres] de pension à Baron, comédien fameux, qui a quitté la comédie depuis huit [sic] ans ». Don confirmé par le brevet du 9 décembre 1697 que cite Auguste Jal dans son Jal 1872, p. 113-114. La justification de cette « générosité » royale n'est pas tout à fait exacte, puisqu'à cette date, Baron percevait sa pension de la Comédie-Française.
  14. Selon l'auteur anonyme de la nécrologie de Baron parue dans Mercure de France 1729, p. 3120), « le Roi l'avait [Baron] gratifié d'une pension de 3 000 livres ». Cette erreur sera reprise par Titon du Tillet (Tillet 1732, p. 640), puis Léris 1763, p. 504) et Pierre-David Lemazurier, lequel précisera, de manière plus explicite, « qu'outre la pension de 1 000 livres de la Comédie, qui lui fut accordée en conformité des règlements, il en eut une seconde de 3 000 livres uniquement due à la munificence de Louis XIV » (Galerie historique des acteurs du Théâtre-Français depuis 1600 jusqu'à nos jours, op. cit., p. 83).
  15. Charlotte Le Noir, qui avait quitté la comédie en même temps que lui en 1691, mourra un an plus tard, le 24 novembre 1730.
  16. Cette référence à l'un des plus grands acteurs romains sera reprise par le Mercure de France et la plupart des bibliographes de Baron au cours des siècles suivants, dont Clément et Laporte, Léris et Feller. Titon du Tillet écrit ainsi : « On l'a comparé à Roscius, célèbre acteur de l'ancien théâtre des Romains ; on aurait dû le comparer de même, et avec plus de raison, à Ésope, autre fameux acteur romain du temps de Roscius, car Baron renfermait lui seul les talents particuliers à ces deux acteurs, dont le premier excellait dans le comique et le second dans le tragique. » (Tillet 1732, p. 640).
  17. La première Mlle Baronétant Jeanne Auzoult, la mère de Michel.
  18. Selon M. Jurgens et E. Maxfield-Miller (Jurgens et Maxfield-Miller 1963, p. 682), « il semble étrange que le mariage religieux ait eu lieu le 1er septembre 1675, ainsi que le rapporte Jal ».
  19. Dans le contrat, le premier est désigné comme « noble [prénom laissé en blanc] Racine, conseiller du Roy, trésorier de France », le second comme « Pierre Corneille, escuier ». Cf. Jacques Monicat et Georges Couton, « Autour d'un acte signé de Corneille et Racine », Revue d'histoire littéraire de la France, octobre-décembre 1947, p. 355-362, lire en ligne sur Gallica.
  20. Devenue veuve, Jeanne Godefroy obtiendra le privilège d'y exploiter l'une des toutes premières troupes d'opéra-comique, reprise plus tard par sa fille.
  21. Elle avait épousé en premières noces Pierre-François de la Traverse, officier de marine (Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, janvier 1932, p. 41, note 2).
  22. Parmi lesquels Maurice Lever, Didier Godard, Michel Cournot, Jacques Fréville, François Regnault, Chantal Meyer-Plantureux et Denis Boissier (cf. Bibliographie).
  23. Ce dernier serait en fait Jean-Antoine de Pardaillan de Gondrin (1602-1687), marquis de Montespan et d'Antin, lieutenant-général de Guyenne et grand-maître de la Garde-robe du Roi, fils d'Antoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin. Cf. La Fameuse Comédienne, note 3[réf. nécessaire].
  24. Estimée par Jules Bonnasieu à 1685. Cf. « Notice bibliographique », La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin, op. cit., p. VI.

Références

  1. Théret 1898, p. 327.
  2. Copin 1886, p. 233.
  3. Loeve Weimar, Précis de l'histoire de la littérature française, Bruxelles, (lire en ligne), p. 163.
  4. Julien Travers, « Baron (Michel Boyron, dit) » dans Charles Dezobry et Théodore Bachelet (dir.), Dictionnaire général de biographie et d'histoire, de mythologie, de géographie ancienne moderne et comparée, tome I, Paris, C. Delagrave, 1869 (5e éd.), p. 227, disponible sur Internet Archive, ou 1889 (10e éd.), p. 235, lire en ligne sur Gallica.
  5. Lyonnet 1912, p. 84-85.
  6. Mongrédien et Robert 1981, p. 19-20.
  7. Jal 1872, p. 111-112.
  8. Young 1905, p. 1.
  9. Grimarest 1705, éd. de 1877, p. 49.
  10. a et b Lyonnet 1912, p. 85.
  11. Louis Morin, « Deux familles troyennes de musiciens et de comédiens, les Siret et les Raisin », Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, tome XXXIX, J.-L. Paton, Troyes, 1927, p. 133-200, lire en ligne sur Gallica.
  12. James de Rothschild, Les Continuateurs de Loret : Lettres en vers de La Gravette de Mayolas, Robinet, Boursault, Perdou de Subligny, Laurent et autres (1665-1689), t. I (mai 1665 - juin 1666), Paris, Damascène Morgand et Charles Fatout, (lire en ligne), col. 712, vers 243-256
  13. Grimarest 1705, éd. de 1877, p. 51-57.
  14. Grimarest 1705, éd. de 1877, p. 59-61.
  15. Cf. Bénédicte Louvat, « Notice de Mélicerte » dans Molière, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2010, vol II, p. 1666-1670, et Georges Forestier, Molière, Paris, Gallimard, 2018, p. 347.
  16. La Grange, « Registre »
  17. Henri Chardon, La Troupe du Roman comique dévoilée et les comédiens de campagne au XVIIe siècle, Le Mans, E. Monnoyer, 1876, p. 93, lire en ligne sur Gallica.
  18. Louis de Gouvenain, Le Théâtre à Dijon (1422-1790), Dijon, 1888, p. 59-61.
  19. Registre de La Grange 1876, p. 111.
  20. Young 1905, p. 56.
  21. Armande Béjart y est appelée « la Guérin » du nom de son second mari, Guérin d'Estriché, épousé en 1677 après la mort de Molière.
  22. Jean-Baptiste Boyer d'Argens, Mémoires du marquis d’Argens, Chambellan de Frédéric-le-Grand, roi de Prusse, F. Buisson, Paris, 1807, p. 349-354, note 1.
  23. Grimarest 1705, éd. de 1877, p. 155-158. Aucun autre biographe n'évoque la présence et le rôle de Baron lors de la mort de Molière.
  24. Grimarest 1705, éd. de 1877, p. 159.
  25. Registre de La Grange 1876, p. 145.
  26. Young 1905, p. 72.
  27. Le marquis de Dangeau parlera d'une « farce » (Journal, I, 18 mars, p. 134)
  28. Monval 1892, p. 394, note 1.
  29. Journal du marquis de Dangeau, t. 3, Paris, Firmin Didot, (lire en ligne), p.419-420
  30. Allainval 1730, p. 26-27.
  31. Léris 1763, p. 504.
  32. « Der beste comediant hier hat abgedankt ; die devoten haben ihn bang gemacht, man würde alle comedianten weg jagen und welcher der erste sein würde so quittiere, sollte versichert sein, daß man sorg für ihn tragen würde. Mich verdrießts recht, denn der kerl spielte über die maßen wohl; er heißt Baron; hätte ich nicht gefürchtet, mich die devoten über den hals zu jagen, hätte ich ihn persuadiert, zu bleiben. » Orléans 1895, t.1, p. 140.
  33. Mercure de France 1729, p. 3119.
  34. Journal du marquis de Dangeau, t. 18, Paris, Firmin Didot, (lire en ligne), p. 245
  35. a et b Journal et mémoires de Mathieu Marais, avocat au Parlement de Paris, sur la régence et le règne de Louis XV (1715-1737), tome I, Paris, Firmin-Didot frères, 1868 p. 287-288, lire en ligne sur Gallica.
  36. Sur les relations de Baron avec Coypel, voir Monval 1892, p. 396.
  37. « Baron hat just 6 monat mehr als ich, wird um november 69 jahr alt werden, er scheint aber viel jünger auf dem theater. […] Die Maintenon hatte vor 28 jahren (um uns alle toll zu machen) Baron persuadiert, die comedie zu quittieren, sie wolle ihn kammerdiener bei dem König machen, ihm große pensionen zuwege bringen und sein fortun ganz machen. Er sagte es mir damals zu Fointainebleau ; ich sagte ihm platt heraus : “Man betrügt euch, trauet der Maintenon […] nicht, ich kenne den König gar zu wohl, , in ewigkeit wird er euch nicht in seine kammer nehmen.” Er wollte mir aber nicht glauben und quittierte. Wie er aber sahe, daß man ihn betrogen hatte, wollte er wieder in die troupe, aber die Maintenon hat es nicht erlauben wollen, sondern hat durch den König ihm expresse verbieten lassen, nicht dran zu gedenken. Nach des Königs tot [sic] hat er nicht dran gedacht, die Desmare aber, als sie gesehen, daß niemands mehr zu ihnen ging, hat erdacht, daß, wenn ich meinem sohn nur ein wort sagen wollte, Baron wieder in die troupe kommen würde. Ich sprach meinem sohn darvon, der erlaubte es ; so ist er wieder in die troupe kommen und reussiert gar wohl. » Lettre du 4 juillet 1720 à Anna Katharina von Harling, dans Orléans 1895, p. 170.
  38. Soleirol 1858, p. 67.
  39. Mercure de France 1729, p. 3120.
  40. Monval 1898, p. 68.
  41. Henri Duranton (éd.), Correspondance littéraire du président Bouhier : no 10 : Lettres de Mathieu Marais, III (1728-1730), Université de Saint-Étienne, (lire en ligne), p. 171
  42. Mercure de France 1729, p. 3115.
  43. Jal 1872, p. 113.
  44. Mongrédien et Robert 1981, p. 21 Le premier document qui signale sa présence parmi les Comédiens-Français, le Minutier central des notaires de Paris (tome XLIV, p. 115), date de 1681. Cf. Jurgens et Maxfield-Miller 1963, p. 680.
  45. Lyonnet 1912, p. 82-93.
  46. Jal 1872, p. 114.
  47. Pougin 1886, p. 458.
  48. a et b Lyonnet 1912, p. 93.
  49. Jal 1872, p. 115.
  50. Jean-Baptiste Boyer d'Argens, Mémoires du marquis d’Argens, Chambellan de Frédéric-le-Grand, roi de Prusse, op. cit., p. 349-350, note 1.
  51. Charles-Louis Livet, « Préface de la nouvelle édition », Les Intrigues de Molière et celles de sa femme ou la Fameuse Comédienne, op. cit., p. XIV-XIX.

Annexes

Bibliographie

Édition de référence

  • Théâtre complet, Paris, Classiques Garnier, 2015
    1. Le Rendez-vous des Tuileries, Les Enlèvements, L’Homme à bonne fortune, La Coquette et la fausse prude (éd. I. Galleron, B. Sommovigo), 2015.
    2. Le Jaloux, L'Andrienne, L'École des pères (éd. I. Galleron, B. Sommovigo), 2018.

Monographies

  • Registre de La Grange. Cet ouvrage a fait l'objet de trois publications, dont deux en fac-similé :
    • Bert Edward Young et Grace Philputt Young, Le Registre de La Grange (1659-1685) : reproduit en fac-similé avec un index et une notice sur La Grange et son œuvre, une comparaison des anciens registres de la Comédie-Française et un historique des premiers recueils de Molière, Paris, Droz, , 2 vol. ;
    • Extraict des receptes et des affaires de la Comédie depuis Pasques de l'année 1659, appartenant au Sr de La Grange, l'un des comédiens du Roy, Genève, Minkoff, 1972. Fac-similé du manuscrit, suivi d'une « Note sur La Grange et son registre » par Sylvie Chevalley ;
    • Archives de la Comédie-Française, Registre de La Grange (1658-1685), Paris, J. Claye, , précédé d'une notice biographique [par Édouard Thierry](lire en ligne sur Gallica).
  • La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et veuve de Moliere, Francfort, Frans Rottenberg, (lire en ligne) ;
    • La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et veuve de Moliere (préf. Jules Bonnassies), Paris, Barraud, (lire en ligne sur Gallica) ;
    • Les Intrigues de Molière et celles de sa femme ou la Fameuse Comédienne : histoire de la Guérin (préf. Charles-Louis Livet), Paris, Isidore Liseux, (lire en ligne sur Gallica).
  • Jean-Léonor Le Gallois de Grimarest, La Vie de M. de Moliere, Paris, Jacques Le Febvre, (lire en ligne sur Gallica) ;
    • Mémoires sur la vie de Molière par Grimarest (préf. Aimé-Martin), Lefèvre, (lire en ligne).
    • La Vie de Mr de Molière par J.-L. Le Gallois, sieur de Grimarest, réimpression de l'édition originale (Paris, 1705) et des pièces annexes (préf. Auguste Poulet-Malassis), Paris, Isidore Liseux, [n 1] (lire en ligne sur Gallica) ;
    • La Vie de M. de Molière (édition critique de Georges Mongrédien), Paris, Michel Brient,  ; rééd. Genève, Slatkine, 1973.
  • Lettre critique à Mr. de *** sur le livre intitulé “La Vie de Mr. de Moliere”, Paris, Claude Cellier, (lire en ligne sur Gallica).
    Cette lettre publiée sans nom d'auteur est due, selon toute vraisemblance à la plume de Grimarest lui-même[n 2].
  • J.-L. Le Gallois de Grimarest, Addition à la “Vie de Monsieur de Moliere”, contenant une réponse à la critique que l'on en a faite, Paris, Jacques Le Febvre et Pierre Ribou, (lire en ligne sur Gallica et sur Google Livres).
  • (de) Élisabeth-Charlotte d' Orléans (édition critique d'Eduard Bodemann), Briefe an ihre frühere Hofmeisterin A.K. von Harling, Hanovre, Hahn, (disponible sur Internet Archive).
  • Léonor Jean Soulas, abbé d' Allainval, Lettre à Mylord *** sur Baron et la Demoiselle Le Couvreur, où l'on trouve plusieurs particularitez théatrales, par George Wink, Paris, Antoine de Heuqueville,  ; rééd. avec préface et notes de Jules Bonnassies, Paris, Léon Willem, 1870 (lire en ligne sur Gallica). — Voir l'article du Mercure galant de juillet 1730 référencé parmi les articles.
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    Articles sur chacune des pièces imprimées de Baron.
  • Xavier de Courville, Jeu italien contre jeu français (Luigi Riccoboni et Monsieur Baron), Modène, Aedes Muratoriana, , 39-59 p. (lire en ligne).
  • Georges Mongrédien, Recueil des textes et des documents du XVIIe siècle relatifs à Molière, Paris, éd. du CNRS, .
  • Georges Mongrédien et Jean Robert, Les Comédiens français du XVIIe siècle : Dictionnaire biographique, Paris, éd. du CNRS, .
  • Maurice Lever, Les Bûchers de Sodome, Paris, Fayard, , 183-186 p. (présentation en ligne).
    L'auteur est le premier essayiste moderne à mentionner Molière et Baron parmi les écrivains et artistes du Grand Siècle ayant eu des relations homosexuelles.
  • (nl) Theun de Vries, Baron. De wonderbaarlijke Michel Baron. Zijn leermeester Molière en de praalzieke zonnekoning, roman, Amsterdam, Querido, (présentation en ligne).
  • (en) Rafael Robert Delfin, Michel Baron, Molière's beloved disciple (thèse de doctorat), Stanford University, (présentation en ligne).
  • Didier Godard, Le Goût de Monsieur : L'Homosexualité masculine au XVIIe siècle, Montblanc, H&O éd., , 187-188 p. (présentation en ligne).
  • Jean-Marie Besset, Baron, suivi de Commentaire d'amour (théâtre), Paris, Grasset, (présentation en ligne).
    Première des deux pièces de l'auteur consacrées à la supposée liaison entre Baron et Molière, inspirée par l'article de Michel Cournot, « Molière, à la folie », publié dans Le Monde du 11 avril 1992[n 3], qui lui-même reprend la thèse développée par Maurice Lever.
  • Jean-Marie Besset (préf. François Regnault, postface Chantal Meyer-Plantureux), Le Banquet d'Auteuil, suivi de La Mésaventure de Montpellier (théâtre), Montblanc, H&O éd., .
    Libre variation sur des épisodes de La Fameuse Comédienne et de La Vie de M. de Molière, ayant pour centre la relation entre Baron et Molière lors de leur cohabitation chez ce dernier.
  • Annie Jay, Le Comédien de Molière, Paris, Hachette Jeunesse, (ISBN 978-2-0132-8526-1, présentation en ligne).
  • Jean Rolland (préf. Jacques de Bourbon Busset, ill. Xavier Christin), Le Petit Molière ou la Naissance à la gloire d'un jeune prodige du théâtre : Michel Baron, Paris, Pierre Téqui, (ISBN 2-7403-0669-5, présentation en ligne).
    Évocation de la vie de la troupe de Molière sous la forme d'une autobiographie imaginaire de Baron.

Articles

  • « Spectacles », Mercure de France, Paris, Guillaume Cavelier et al., vol. second volume,‎ , p. 3115-3121 (lire en ligne sur Gallica).
  • « Compte rendu de la Lettre à Mylord *** sur Baron de l'abbé d'Allainval] », Mercure de France, Paris, Guillaume Cavelier et al.,‎ , p. 1596-1601 (lire en ligne).
  • « Baron (Michel) », Supplément au Grand Dictionnaire historique, généalogique, géographique, etc. de M. Louïs Moréri, pour servir à la dernière édition de l'an 1732 & aux précédentes, Paris, Veuve Lemercier & al., t. I,‎ , p. 93 (lire en ligne).
  • Jean-François Marmontel, « Déclamation », Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Paris, Briasson et al., t. IV,‎ , p. 681 (lire en ligne sur Gallica).
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  • (en) William Brooks et Philip John Yarrow, « Neglected evidence about the actor Michel Baron (1653-1729) », Theatre Research International, Cambridge, Cambridge University Press, vol. 18 n°3,‎ , p. 173-176 (présentation en ligne).
Notes de la bibliographie
  1. Les pièces annexes sont la Lettre critique et l'Addition citées ci-dessous.
  2. « M. de Grimarest le fils m'a avoué que la critique que l'on fit à la suite de la vie de Molière était aussi l'ouvrage de feu son père. » Lettre de Claude Brossette à Jean-Baptiste Rousseau, 9 avril 1731, dans Correspondance de Jean-Baptiste Rousseau et de Brossette, Paris, Édouard Cornély, 1911, t. II, p. 44 (disponible sur Internet Archive).
  3. Chantal Meyer-Plantureux, « Homosexualité de Molière, postface et dossier de presse du Banquet d'Auteuil », sur Théâtre 14 (version du sur Internet Archive).

Liens externes