Marguerite-Dauphine d'Auvergne, (dauphine d'Auvergne), dame de Bueil par son mariage ; épouse en 1404Jean IV de Bueil[4].
A Angers, le 1er septembre 1391, Hilaire de Combres, procureur de Béraud II Dauphin d'Auvergne, rédige sur une pièce de vélin in-quarto une quittance du 700 francs d'or dus audit Dauphin à cause du Douaire de Marguerite de Sancerre[5].
Marguerite de Sancerre hérite en 1403 de l'ensemble du comté de Sancerre, à la mort de son père et de son oncle, et devient ainsi comtesse de Sancerre. En 1407, le seigneur de Pesselières, maréchal du comté, accompagne la comtesse de Sancerre lors de sa première entrée dans Sancerre. Ce dernier réclame le droit lucratif de s'approprier le cheval que montait le seigneur à cette entrée ainsi que toute la vaisselle dont on se servait ce jour-là à la cour de la comtesse. Marguerite discuta ce privilège mais transigea pour soixante francs d'or. En 1409, son fils Béraud III, dauphin d'Auvergne, ne put racheter sa vaisselle que par l'abandon de la grange d'Oysi et de la bergerie.
En troisièmes noces, Marguerite épouse Jean II (de Randan) de Saligny dit Lourdin (1395-1446), Connétable des royaumes de Naples et de Sicile, chambellan, ambassadeur et conseiller du conseil étroit de Philippe le Bon, seigneur de Saligny, de La Motte-Saint-Jean et de La Grange.
Marguerite étant la dernière descendante directe du comte Étienne Ier de Sancerre, avec elle s'éteint en 1418 la Maison de Sancerre, à savoir la quatrième et dernière branche de la Maison de Blois-Champagne. Son fils Béraud III et sa fille Marie d'Auvergne, héritent ainsi de toutes ses possessions.