Rendu à la liberté, il resta constamment attaché au service du successeur de Jean sans Peur, le duc Philippe le Bon, qu'il servit avec la même fidélité : nommé conseiller et chambellan, capitaine général de Bourgogne en 1422, il est appelé au conseil étroit (du duc de Bourgogne) en 1425.
Comblé de ses bienfaits, Philippe le Bon le fit premier chevalier de la Toison d'or, lors de l'institution de cet ordre, en 1429, et lui fit de grands biens et honneurs le reste de ses jours.
Il participe encore à la conférence d'Auxerre en 1432 avant de s’éteindre en 1437. Il fut inhumé en l'église des Augustins de Saint-Georges (Côte-d'Or).
Ses deux premiers enfants, Jean (vers 1420-1464) puis Marguerite, lui succèdent ; Marguerite de Vienne transmet aux Bade-Hochberg-Neuchâtel les fiefs restés à sa famille, par son mariage en 1447 avec Rodolphe de Hochberg, comte de Neuchâtel, d'où la suite des princes de Neuchâtel ;
Quant à sa dernière fille, Marie de Vienne dame de Montpont, elle épouse en 1448 Ferry II de Blâmont, d'où les deux avant-derniers sires héréditaires de Blâmont : Claude et Louis de Blâmont, neveux de l'évêqueOlry II, le frère cadet de Ferry II.
Guillaume de Bussy avait aussi un fils naturel, né de Marguerite Espicoux ou Espiaux : Claude de Vienne , sire de Verjux (Postérité de sa femme Antoinette de Saigey/de Sagy dame de Courgengoul)[11],[12].
Annexes
Bibliographie
Biographie universelle ancienne et moderne : ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. VAU-VILLA, t. 48, Michaud, (lire en ligne) ;
↑Guillaume doit être numéroté II comme seigneur de Seurre et St-Georges, il est le petit-fils de Guillaume Ier de cette branche de la Maison de Vienne. Devenu l'aîné des Neublans d'Antigny, il est Guillaume III, et son grand-père est Guillaume II : car leur ancêtre Hugues IV, comte de Vienne, était le fils de Béatrice de Mâcon-Vienne et d'Hugues III de Neublans d'Antigny, fils de Guillaume Ier. Mais on a cru qu'un autre Guillaume venait s'intercaler entre le grand-père Guillaume Ier-II et son petit-fils, notre Guillaume II-III, alors numéroté Guillaume IV. Quoique erronée, cette numérotation traditionnelle est restée... (cf. la thèse de Gérard Pelot).
↑On désigne par Barbarie les contrées extérieures aux territoires qui avaient été colonisés par les Romains et où vivaient les "Barbares".
↑Biographie universelle ancienne et moderne : ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. VAU-VILLA, t. 48, Michaud, (lire en ligne)
↑Histoire généalogique de la maison de Joux, page 74 [1]
↑« Tableau Généalogique III », sur Les derniers grands feux (?) d’une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437 : thèse soutenue par Gérard Pelot en décembre 2012, Université de Franche-Comté ; en ligne sur HAL-Archives ouvertes