Selon les organisateurs, l'association Arc-en-Ciel, en 2006, la fréquentation fut importante avec plus de 4 000 personnes dans le défilé auquel il faut ajouter les nombreux curieux massés sur les trottoirs. En 2007, le nombre de participants a augmenté avec plus de 6 000 personnes dans le défilé. En 2010 plus de 9 000 personnes ont participé au défilé et plus de 14 000 participants furent recensés lors de l'édition 2011[réf. nécessaire], ce qui en fait un événement majeur de la vie LGBT dans le sud-ouest de la France[10].
En 2013, année de l'adoption du mariage pour tous, le départ de la marche des fiertés a eu lieu devant la mairie, le Capitole, en même temps que la célébration du premier mariage homosexuel de Toulouse[11],[12].
En 2014, des incidents éclatent à la suite d'un conflit entre certains manifestants et l'association LGBT de la police nationale, Flag ![13].
En 2017, la préfecture de Haute-Garonne impose de nouvelles règles de sécurité, aux frais des organisateurs, pour les manifestations publiques, qui se traduisent par 20 000 euros de budget supplémentaire[14]. Act-Up Sud Ouest y voit une manière détournée de censurer la manifestation, tandis que la préfecture estime ses attentes justifiée en raison de la menace terroriste[14]. Les relations se tendent à nouveau entre les associations organisatrices et la préfecture en 2021, lorsque celle-ci souhaite changer le parcours de la manifestation[15]. À la suite d'une mobilisation impliquant la communauté LGBT, avec notamment une pétition aux riverains du parcours et le refus catégorique de changer de parcours au risque d'annuler complètement la manifestation, la marche a finalement lieu sur son parcours habituel[15],[16].
En 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, la marche est annulée[23],[24]. Pour cette même raison, elle a en 2021 exceptionnellement lieu en octobre au lieu de juin[16].
La mairie de Toulouse est aujourd'hui[Depuis quand ?] l'un des partenaires institutionnels de la marche des fiertés annuelle[36]. Les relations n'ont cependant pas toujours été au beau fixe entre la pride et la mairie.
En 1999, elle avait été qualifiée de « spectacle indécent » par l'un des adjoints, et le lieu de départ a été modifié la veille de la place du Capitole vers la place Saint-Étienne[37].
En 2009, le maire de Toulouse Pierre Cohen, membre du PS, a participé à la marche et a invité les élus municipaux à faire de même, en portant l'écharpe tricolore[38],[39],[40].
En 2013, le maire Pierre Cohen a célébré le premier mariage homosexuel de Toulouse, peu avant le départ de la marche[11],[12]. Lors de cette même marche, un « mur des homophobes » a été exposé sur la place du Capitole, sur lequel figurait notamment le nom de Jean-Luc Moudenc[41] qui deviendra le nouveau maire de Toulouse un an après. En effet, ce dernier avait participé à la Manif pour tous, qui s'opposait à la légalisation du mariage homosexuel[42],[43].
En 2018, la mairie refuse d'accéder à la demande de Pride Toulouse d'éclairer le pont Neuf, invoquant d'abord une raison technique, bien que le pont avait été éclairé en vert pour la fête de la Saint-Patrick ; puis ensuite en arguant que le monument n'a pas à « porter des débats »[44],[45]. Après un bras de fer de quelques jours avec la mairie, la demande sera finalement acceptée[46],[47].
Impact
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Dans Toulouse et son agglomération
La marche est devenue au fil des années un événement majeur de la ville de Toulouse. À cette occasion, de nombreuses entreprises, institutions, commerces, associations ou encore médias participent à l'événement directement ou indirectement[36]. Un village associatif est également installé toute la journée sur la place du Capitole[48],[49].
Dans la région
Compte tenu de son importance, la marche des fiertés de Toulouse attire des participants bien au delà de l'agglomération toulousaine[50],[6]. La SNCF met également régulièrement en place des tarifs spéciaux sur les trains régionaux afin de faciliter la venue à la marche[48],[51],[52],[53].
Notes et références
Notes
↑Ces chiffres sont donnés à titre indicatif afin de montrer l'évolution de l'importance de la marche.
↑ a et bJérémie Lacroix, « Marche des fiertés. Toulouse : les coûts de sécurité menacent la Pride 2017 », Têtu, (lire en ligne)
↑ a et bLudovic Séré, « Marche des Fiertés menacée à Toulouse : «L’Etat devra assumer la première interdiction en France» », Libération, (lire en ligne)
↑ a et bLaurent Dubois, « PHOTOS. Gay Pride à Toulouse : une vague humaine de 15.000 personnes au centre-ville », France 3 Occitanie, (lire en ligne [html])
↑Lucie Fraisse, « Toulouse. Pour la première fois, le Capitole sera illuminé aux couleurs du drapeau LGBT », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑« Le Capitole illuminé aux couleurs du drapeau LGBT samedi après la marche des Fiertés », La Dépêche du Midi, (lire en ligne [php])
↑Guillaume Laurens, « Toulouse : finalement, le pont Neuf sera bien aux couleurs de la communauté LGBT pour la gay pride », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Maxime Noix, « 17 mai, journée contre l'homophobie : ce qu'il se passe à Toulouse », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑ a et b« Marche des fiertés à Toulouse : des milliers de personnes revendiquent pour «aimer en toute liberté» », Le Parisien, (lire en ligne [php])
↑Agnès Tremoulet et Sylvie Roux, « Une démarche militante ou un carnaval festif? : Pascale, chef d'orchestre de la parade », La Dépêche du Midi, (lire en ligne [html])
↑Jean-Marc Perez, « Plusieurs milliers de personnes pour la Gay Pride ce samedi après-midi dans les rues de Toulouse », France Bleu Occitanie, (lire en ligne)
↑Laurence Boffet, « À Toulouse, une marche des fiertés pour défendre la diversité », France 3 Occitanie, (lire en ligne [html])
↑Pierre Cloix, « Pride Toulouse. Retour en images sur la Marche des fiertés dans la Ville rose », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Marie Lamarque, « EN IMAGES. Chars, drapeau arc-en-ciel : entre 15 000 et 30 000 personnes à la Marche des Fiertés », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑ a et bPride Toulouse, « Partenaires » , sur Pride Toulouse (consulté le )
↑Pascal Pallas, « Exclusif: un "mur" des homophobes à la Gay Pride de Toulouse », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Fabrice Valery, « Comment Jean-Luc Moudenc renoue avec la communauté homosexuelle de Toulouse », France 3 Occitanie, (lire en ligne [html])
↑Sylvain Duchampt, « Polémique: le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc accusé de Pink Washing lors de la journée mondiale contre l'homophobie », France 3 Occitanie, (lire en ligne [html])
↑Olga Volfson, « Toulouse : la mairie refuse d'illuminer le Pont Neuf aux couleurs de l'arc-en-ciel pour le 17 mai », Komitid, (lire en ligne)
↑David Saint-Sernin, « Toulouse. La communauté LGBT veut illuminer le pont Neuf en arc-en-ciel, la mairie refuse et s'explique », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Maelle Le Corre, « Pride Toulouse obtient finalement l'éclairage du pont Neuf aux couleurs de l'arc-en-ciel », Komitid, (lire en ligne)
↑Pierre Cloix, « EN IMAGES. Le Pont-neuf revêt toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, symbole LGBT + », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑ a et bMarek Khetah, « Marche des fiertés : le programme de la Gay Pride, samedi à Toulouse », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Mélina Le Corre, « Toulouse. Défilé, village, parcours... Tout ce qu'il faut savoir sur la Marche des Fiertés », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])
↑Léa Barrau, « Gay pride, match de rugby, pont Neuf aux couleurs LGBT… Le Festival des Fiertés revient à Toulouse », Actu Toulouse, (lire en ligne [html])