Entrée dans la Résistance, elle fait partie du mouvement Front national, qu'elle cofonde en Zone sud à la demande de Georges Marrane[4],[3]. Elle est rédactrice du Patriote, dont elle devient directrice à la libération de Lyon. Adhérente au Parti communiste français en 1942 et membre du comité directeur du Front national, elle parvient à échapper aux poursuites[3].
Elle est déléguée à l'Assemblée consultative provisoire le . Elle est ensuite, à partir de 1946, membre des assemblées de la IVe République. Elle compte ainsi parmi les premières femmes députées de l'histoire française. Le , elle est élue vice-présidente de l'Assemblée nationale. À ce titre, elle est présidente de séance et dirige les débats en alternance avec les autres vice-présidents ; avec Germaine Peyroles, elle est la première femme de l'histoire de la République à occuper ce poste[2],[5]. Elle y est réélue à quatre reprises, entre 1946 et 1951[6],[7].
À la tribune de l'Assemblée, elle dénonce la politique étrangère réputée « atlantiste » de la France, inféodée, selon elle, à l'« impérialisme américain ».
Elle défend également une proposition de loi relative à l’égalité d’accès des femmes à toutes les fonctions publiques et professionnelles[8].