Pour les articles homonymes, voir Attentat (homonymie).
Cet article comprend une liste non exhaustive d'attentats meurtriers dans l'ordre chronologique.
Depuis l'attaque contre l'ambassade américaine à Beyrouth, en avril 1983, le politologue Robert A. Pape a recensé[n 1], en 2003, 188 différents attentats-suicides dans le monde, qui ont touché le Liban, Israël, le Sri Lanka, l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan, le Yémen, la Turquie, la Russie, les États-Unis[3] , la Belgique ainsi que la France. Il en comptait 31 dans les années 1980, 104 dans les années 1990, et 53 en 2000 et 2001, indiquant ainsi une diffusion constante de ce modèle tactique[3].
Mais si Pape comptait 188 attentats-suicides sur deux décennies, ceux-ci ont atteint un pic inégalé après les attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, 80 % des attentats-suicides depuis 1968 ont eu lieu après le 11 septembre 2001, selon Bruce Hoffmann, vice-président de la RAND Corporation[4]. De 2000 à 2004, il y a eu 472 attentats-suicides, dans 22 pays, qui ont massacré plus de 7 000 personnes[4], soit plus du double que lors des deux décennies précédentes. En 2004, il y avait plus d'un attentat-suicide par jour en Irak[4].
Dans le même temps, le nombre total d'actes de terrorisme baissait d'un pic de 666 en 1987 à 274 en 1998, remontant à 348 en 2001[5].
Les Tigres Tamouls ont été responsables de 75 des 186 attentats-suicides de 1980 à 2001[3], soit près de la moitié pendant cette période. En moyenne, les 188 attentats-suicides qui ont eu lieu de 1980 à 2001 ont tué 13 personnes chacun (sans compter les attaques du 11 septembre 2001 ni leurs auteurs eux-mêmes)[3]. Pendant le même laps de temps, il y eut en tout, dans le monde, 4 155 attentats, qui ont tué 3 207 personnes (en excluant toujours le 11 septembre), soit moins d'une victime par attentat[3]. Ainsi, de 1980 à 2001, les attentats-suicides représentaient 3 % des attentats (ou attaques terroristes), mais étaient responsables de 48 % des morts dus au terrorisme (toujours en excluant le 11 septembre)[6]. Ces chiffres indiquent clairement la nature beaucoup plus mortifère des attentats-suicides que des autres formes d'attentats.
Dans les années 2000, il y a eu 24 992 attaques terroristes à travers le monde tuant 72 566 personnes[22].
Les années 2010 sont marquées par différentes guerres comme la Guerre civile syrienne, la guerre civile yéménite, la fin de la première guerre d'Irak et le début de la Seconde guerre civile irakienne. Durant ces années, la guerre se déclare en Libye. En 2011 et pendant 8 mois, la guerre fait rage dans le pays. En 2014, la guerre recommence. Toutes ces guerres voient grandir des groupes islamistes comme l'État islamique, Boko Haram, le front al-Nosra, et bien d'autres. Ces groupes islamistes en Afrique et Moyen-Orient deviennent une menace pour tous les pays du monde. En effet, ces groupes arrivent à recruter des milliers de jeunes occidentaux, médiatiser leurs assassinats et provoquer des attentats meurtriers n'importe où, n'importe quand et par n'importe qui. La prolifération de ces groupes oblige les forces des pays occidentaux, arabes (sunnites), l'Iran et la Russie à intervenir en Syrie et en Irak pour combattre l'État islamique. Les pays occidentaux et sunnites souhaitent aussi la destitution de Bachar el-Assad.[réf. nécessaire]
Les années 2010 sont aussi marquée par l'essor du terrorisme d’extrême droite. Anders Breivik apparaît à la fois comme le précurseur et la référence de cette nouvelle vague de terrorisme. En juillet 2011, cet ultranationaliste norvégien tue 77 personnes dans deux attentats. En 2019, Brenton Tarrant, déclarant agir contre « le Grand remplacement » et le « génocide blanc », massacre 51 personnes dans des attaques visant deux mosquées en Nouvelle-Zélande. Plusieurs attentats frappent également les États-Unis[28].