Depuis le , le Syndicat des transports d'Île-de-France, devenu Île-de-France Mobilités, fait une distinction entre les lignes à la dénomination Mobilien et Express. Le Grand Paris des Bus voté en partie le par le STIF prévoit de renforcer et de créer de nouvelles lignes Express d'ici à 2020[2].
Depuis sa création, le réseau connaît une fréquentation de plus en plus importante. Ce succès est dû au manque de liaison ferroviaire directe entre Mantes-la-Jolie et La Défense. Pour répondre à une demande grandissante, la CTCOP a étoffé son offre de transport en exploitant un plus grand nombre d’autocars, en augmentant les fréquences de passage et en desservant un plus grand nombre d’arrêts à Mantes-la-Jolie.
Depuis 2009, dans le cadre de la création du réseau de bus régional structurant Mobilien, Île-de-France Mobilités met en service de nouvelles lignes d'autobus/autocar destinées à faciliter les liaisons de pôle à pôle et de rocade, principalement en grande couronne[3].
Depuis le , le Syndicat des transports d'Île-de-France, devenu Île-de-France Mobilités, fait une distinction entre les lignes de bus Mobilien et Express. Le Grand Paris des Bus voté en partie le par le STIF prévoit de renforcer et de créer de nouvelles lignes Express[5].
Ces lignes sont présentées ci-après dans l'ordre chronologique de leur mise en service effective et dans l'ordre alphabétique pour les lignes mises en service à la même date :
Yerres - Rungis par l'aéroport d'Orly et le Silic, en service depuis le jusqu'à Montgeron et depuis le jusqu'à Yerres ;
En parallèle du renforcement de quinze lignes Express existantes, le STIF a annoncé en 2017 la création de lignes Express entre Paris-Saclay et Etampes - Arpajon (Essonne), Rambouillet et Saint-Rémy-les-Chevreuse (Yvelines), Montereau - Provins et Bray-sur-Seine - La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) ainsi qu'entre Cergy et Argenteuil / Ermont (Val-d'Oise)[6].
Un autocar Keolis Delion Iveco Crossway Line n°1812 des lignes Express A14 à Courbevoie.
Un autocar Mercedes-Benz Intouro de la ligne Express 100 Chelles.
Un autocar Iveco Crossway LE 254 de la compagnie Keolis de la ligne Express 191.100 à Chevilly-Larue.
Un autocar Mercedes-Benz Citaro de la ligne Express 91.06 à Paris-Saclay.
Keolis Delion Setra S 417 UL n°036 à Mantes La Jolie en ancienne livrée Express A14
(Groupe RATP) Stile Irisbus Crossway n°44212 aux Mureaux.
Transdev Autocars Tourneux Mercedes Intouro n°1423 à Nanterre.
Transdev Houdan Iveco Crossway Pro n°1631 à La Défense.
Keolis Delion Iveco Crossway Line n°1812 à Courbevoie.
Lignes Express
Énumération
En janvier 2021, 78 lignes de bus sont labellisées « lignes express ». Elles sont toutes répertoriées sur le plan régional des transports d'Île-de-France[7] ainsi que dans le référentiel des lignes de transport en commun d’île-de-France produit par Île-de-France Mobilités[8] à quelques exceptions près. La liste classée par réseaux en vigueur au figure ci-dessous :
Amplitudes horaires : La ligne fonctionne tous les jours de l'année de 4 h à 1 h 20 du matin, afin de s'adapter aux besoins des employés de la plate-forme aéroportuaire de Roissy.
Histoire : Le , création de la ligne entre Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 1 / Roissypole RER et Montfermeil - Denis Papin, dans l'attente de la fin des travaux de réaménagement du Rond-Point des Sciences à Chelles. Exploitation commune par TRA et CIF[9]. Le , mise en service de la gare routière de Chelles - Rond-Point des Sciences qui constitue le terminus définitif oriental de la ligne. Elle remplace le terminus provisoire de Montfermeil - Denis Papin[10]. Le , création de deux nouveaux arrêts à Sevran (Freinville-Westinghouse et Kennedy - Charcot) entre Gros Saule Beaudottes et Vallée des Anges, pour desservir les quartiers de Rougemont et de Freinville, ainsi qu'un nouveau au sein de la zone aéroportuaire (Cargo 7) entre Rue du Pavé et Parc de la Noue, pour permettre un accès direct au hub postal[11]. Le , changement d'exploitant, la ligne 100 n'est plus exploitée en pool par TRA et CIF, mais par la nouvelle filiale de Keolis (Keolis Mobilité Roissy, KMR)[12] et son nouveau réseau de bus. Création de cinq nouveaux arrêts (Vauban, Sevran-Beaudottes, Clos Montceleux, Rue du Sausset (ex-Paris Asia) et Versant Seine) et en contrepartie, suppression des arrêts Gros Saule Beaudottes (doublon avec Sevran-Beaudottes) et Parc de la Noue (déviation par le Clos Montceleux). Changement d'horaires à la marge, et nouveaux cars (Mercedes-Benz Intouro). Le , fin de la desserte du centre-ville de Clichy-sous-Bois (identique au parcours de la ligne 601) à cause des travaux du tram au profit d'un parcours plus direct, suivant l'itinéraire de la ligne 613. Par conséquent, suppression des arrêts La Lorette, Frédéric Ladrette et Vallée des Anges au profit de Mairie de Clichy-sous-Bois et Avenue du Coteau — École Normale[13]. Le , nouveau changement de parcours dans Clichy-sous-Bois à l'occasion du prolongement de la ligne 4 du tramway ce jour-ci, suivant l'ex-RN 403. Nouveaux arrêts : Romain Rolland, Avenue Ladrette et Collège Louise Michel.
Fréquentation : À sa création, l'ex-Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) espérait une fréquentation de plus de 900 voyages par jour de semaine[3]. En , le premier bilan est positif : la ligne est empruntée par plus de 1 250 voyageurs par semaine. Le syndicat constate ainsi que le temps d’appropriation de la ligne par les usagers a été rapide et que la fréquentation actuelle confirmait sa forte attractivité. Il estime que la ligne aura à terme une fréquentation cinq fois plus importante, après une période normale de montée en charge[14].
Particularités : La ligne n'est plus soumise à une interdiction de trafic local dans son parcours entre (Chelles) et (Clichy-sous-Bois)[9] depuis 2011. Le coût annuel d'exploitation de la ligne s'élève à un peu moins de trois millions d'euros, totalement pris en charge par Île-de-France Mobilités[14].
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
Le , la région Île-de-France annonce la création d'ici 2030 d'un réseau de 45 lignes de « Cars Express », dont 13 qui entreront en service dès 2024 et neuf lignes qui constitueront des améliorations des dessertes existantes[16].
La mise en service des lignes est divisée en deux phases, la première phase entre et pour les 25 lignes jugées prioritaires avec une forte opportunités et la seconde phase entre et concernant les 29 lignes nécessitants des voies réservées ou la mise en place de certaines lignes du Grand Paris Express[17].
Phase 1
Lignes nouvelles
Ligne Argenteuil - Cergy
Ligne Soisy-sous-Montmorency - Aéroport Charles de Gaulle
Le la ligne 7715 (ex-50) voit son temps de trajet raccourci avec la suppression de certains arrêts (notamment situés dans Corbeil-Essonnes et Savigny-le-Temple) et est renforcée en semaine avec en plus l'ajout d'un service le dimanche[22]
L'offre est également renforcée avec la création d'une nouvelle ligne effectuant la même liaison mais avec un itinéraire un peu plus local, la ligne 3703[22]
La ligne 7803 (ex-503) est prolongée jusqu'à la préfecture deNanterre avec en plus une amplitude horaire élargie et des départs supplémentaires dès le [20]
Phase 2
Lignes nouvelles
Ligne Argenteuil - Nanterre
Ligne Bussy-Saint-Georges - Aéroport Charles de Gaulle
Ligne Lagny - Aéroport Charles de Gaulle
Ligne Lagny - Noisy-le-Grand
Ligne Sainte-Geneviève-des-Bois - Évry-Courcouronnes
La tarification des lignes d'autobus d'Île-de-France est unifiée et accessible avec les mêmes abonnements. Un ticket « bus-tram », qui remplace le ticket t+ au [24], permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro, ni le Transilien et le RER. Les lignes Orlybus et Roissybus, assurant de façon directe les dessertes aéroportuaires via autoroute, disposent d'une tarification spécifique mais sont accessibles avec les abonnements habituels.
Les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président du conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement mobilité payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[25].
Les lignes Express A14 étaient soumises à une tarification spéciale dite « Longue distance » nécessitant de valider deux tickets t+ jusqu'au [26].
↑Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés ou en site propre (métros, trains, tramways, téléphériques, BHNS...) sont données.
↑« [...] Une orientation du déploiement en deux temps a été définie : ▬ une première phase entre fin 2024 et 2026 avec le renfort de 9 lignes existantes et la création de 16 lignes prioritaires dont l’opportunité est jugée forte ▬ une seconde phase de déploiement, entre 2027 et 2030, sous conditions de mises en service d’infrastructures nouvelles (GPE, voies réservées et PEMR) [...] »|[PDF] Schéma directeur des lignes de cars express en Île-de-France (Décembre 2023)