Les Sirènes, à l'incipit « Nous sommes la beauté qui charme les plus forts », est un chœur à 3 voix de femmes, mezzo-soprano solo et piano composé du 8 au sur un poème de Charles Grandmougin[1]. La partition est orchestrée par Lili Boulanger en puis du 22 février au [2].
L'œuvre est donnée en première audition le chez Madame Boulanger, à Paris (36 rue Ballu), par les chœurs Engel-Bathori, sous la direction de Louis Aubert, avec Lili Boulanger au piano[4]. Les Sirènes est ensuite repris en concert le à la salle Érard, par la Société chorale d'amateurs sous la direction de Jules Griset, avec la compositrice au piano[4].
Le contrat d'édition a été signé par Lili Boulanger le , la date de première publication étant le (le copyright a été attribué le ). La partition chœur et piano (Ricordi, 1918) porte le cotage R. 32 ; les parties de chœur (Ricordi, 1919) le cotage R. 579[4].
La partition est aussi publiée par Schirmer (New York) en 1981, avec une traduction anglaise de Jane May (The Mermaids)[4].
La pièce est d'une durée moyenne d'exécution de cinq minutes trente environ[4].
Pour Roman Hinke, « la technique de l'harmonie savamment dissimulée devient un moyen stylistique essentiel définitif dans [...], en particulier[,] Les Sirènes[5] ».
Nadia Boulanger, sœur aînée de Lili Boulanger, a également écrit un chœur pour voix de femmes sur ce poème, composé en 1905[4].
Mireille Gaudin, « Lili Boulanger », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, Sampzon, Delatour, (ISBN2-7521-0043-4), p. 51-55.
(de + en + fr) Roman Hinke (trad. Sylvie Coquillat), « Avant-propos », p. 8-9, Carus (83.489), 2018 .
Alexandra Laederich, « Catalogues de l'œuvre de Nadia Boulanger et de l'œuvre de Lili Boulanger », dans Alexandra Laederich (dir.), Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, Symétrie, coll. « Perpetuum mobile », , 533 p. (ISBN978-2-914373-29-6), p. 309-402.