De nombreuses autres langues existent pourtant sur l'actuel territoire de la république de Turquie, comme le kurde.
D'après le Traité de Lausanne les langues minoritaires officiellement reconnues sont l'arménien, le grec, l'hébreu[3] et le bulgare[4],[5],[6],[7].
Évolutions historique des aires et du statut des langues
Carte postale de la rue Youksek-Kalidrim à Galata, Constantinople (Istanbul) en 1901 avec des panneaux en turc ottoman (script arabe), grec, arménien et français
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Situation au début du XXe siècle
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Statut du turc ottoman
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Statut des autres langues
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Établissement du régime républicain kemaliste
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L'hégémonie du turc
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Évolutions des autres langues
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Caractéristiques des langues parlées aujourd'hui en Turquie
On liste 37 langues différentes en Turquie, dont une qui est éteinte (le oubykh), avec des dialectes dans presque chaque province.
Le turc est la langue officielle de la Turquie, son caractère particulier est garanti par l'article 3 de la Constitution turque, de 1982. Il est parlé sur tout le territoire, et par près de 72 millions de personnes, c'est-à-dire la quasi-totalité de la population. Son autre nom est l'anatolien. Cette langue fait partie de la famille des langues altaïques. Elle s'écrit en alphabet latin.
Le kurde est la deuxième langue la plus parlée de Turquie avec plus de 8 millions de locuteurs (2014), et sur tout le territoire, même si l'Est est plus concerné, puisque c'est dans cette région que les Kurdes vivent essentiellement. Son autre nom est le kurdî ou encore le kurmandji. Cette langue relève du groupe des langues indo-européennes. Elle s'écrit en alphabet latin.
Avec la guerre civile syrienne en cours depuis 2011 et l'arrivée massive de personnes fuyant celle-ci, la population arabophone en Turquie croit fortement. Une estimation de 2016 place à 2,6 millions le nombre de réfugiés arabes en Turquie et le nombre total d'arabophone est estimé entre 3,6 et 5 millions[8].
La version de l'arménien parlé en Turquie est l'arménien occidental. Mais l'arménien occidental est parlé par seulement un petit pourcentage des Arméniens en Turquie, avec 18 % parmi la population générale et 8 % chez les jeunes[9]. Il est défini par l'UNESCO comme étant l'une des langues en danger parlées en Turquie[10].
↑Derya Bayır, Minorities and nationalism in Turkish law, London, Routledge, coll. « Cultural diversity and law », (ISBN978-1-315-59551-1, lire en ligne) :
« Oran farther points out that the rights set out for the four categories are stated to be the ‘fundamental law’ of the land, so that no legislation or official action shall conflict or interfere with these stipulations or prevail over them (article 37). [...] According to the Turkish state, only Greek, Armenian and Jewish non-Muslims were granted minority protection by the Lausanne Treaty. [...] Except for non-Muslim populations - that is, Greeks, Jews and Armenians - none of the other minority groups’ language rights have been de jure protected by the legal system in Turkey. »
↑Sule Toktas et Bulent Aras, « The EU and Minority Rights in Turkey », Political Science Quarterly, vol. 124, no 4, , p. 697–720 (ISSN0032-3195, lire en ligne)
↑(en) Yonca Köksal, « Minority Policies in Bulgaria and Turkey: The Struggle to Define a Nation », Southeast European and Black Sea Studies, vol. 6, no 4, , p. 501–521 (ISSN1468-3857, DOI10.1080/14683850601016390, lire en ligne)
↑(en) Kader Özlem, « An Evaluation on Istanbul's Bulgarians as the “Invisible Minority” of Turkey », TURAN-SAM, vol. 11, no 43, , p. 387–393 (ISSN1308-8041, lire en ligne)