L'anglais est la principale langue étrangère des Grecs et est la langue de nombreux migrants (Érythréens, Nigérians, Éthiopiens, Pakistanais, Soudanais, etc.). Il est très présent partout en Grèce chez les plus jeunes, et dans le secteur du tourisme.
L'allemand est parlé par plus de 200 000 Grecs retraités, rentrés au pays, et qui travaillaient en Allemagne ou en Autriche, et l'allemand est aussi parlé par 300 000 Grecs plus jeunes, qui travaillent surtout dans le secteur du tourisme.
L'italien est aussi très parlé. Dans le cas de certaines îles de la mer Égée, l'italien est très présent, car certaines de ces îles furent des colonies italiennes entre 1912 et 1947, et furent rattachées à la Grèce entre 1947 et 1949 (dont Rhodes).
Éducation
Le taux d'alphabétisation en 2015 est estimé à 98 % selon la CIA[10].
Langues étrangères
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement primaire (CITE 1) en 2009/2010 sont les suivantes[11] :
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[12],[13] :
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur (CITE 3) d’orientation générale et préprofessionnelle/professionnelle en 2009/2010 sont les suivantes[14] :
Les pourcentages d'élèves étudiant l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol et le russe dans l’enseignement secondaire supérieur (niveau CITE 3) d’orientation générale en 2009/2010 sont les suivants[13] :
Les pourcentages d'élèves étudiant l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol et le russe dans l’enseignement secondaire supérieur (niveau CITE 3) d’orientation préprofessionnelle/professionnelle en 2009/2010 sont les suivants[13] :
Après son entrée dans l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2004, la Grèce lance un projet de « re-francisation » de la population grecque, historiquement très francophile : en effet, le français était la langue internationale du tourisme, de la diplomatie et les lettrés jusqu'en 1940. En 2005 le français rentre comme LV2 dans certaines écoles du pays, puis en 2008-2009 le programme est élargi à toutes les écoles du pays pour qu'elles puissent proposer le français comme langue LV1 ou LV2[15].
Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français a augmenté de + 8 % en Grèce[16].
Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 24,4 % (contre 96,1 % pour l'anglais et 22,4 % pour l'allemand), ce qui représente le 4e pourcentage le plus élevé des 28 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %), le Royaume-Uni (69,5 %) ainsi que la Communauté flamande de Belgique (31,5 %)[11].
Entre 2013 et 2014 le Grèce a enregistré une forte hausse d'apprenants du français dans les Alliances françaises de + 40 %[17].
On constate une baisse importante du nombre des romanophones et des slavophones orthodoxes, qui délaissent leur langue pour le grec, se reconnaissant pour la plupart dans l'helleniki ethniki koinonia (« communauté nationale hellénique »), et évitent toute revendication particulière pour ne pas être accusés de « séparatisme ».
↑L’effectif des minorités ethniques de Grèce ne peut être qu’estimé. Depuis 1951 il n’y a plus de recensement linguistique car le code grec de la nationalité considère qu’il n’existe qu’une seule et indivisible helleniki ethniki koinonia : la nation grecque moderne. Seules en sont exclues, en raison et en application du Traité de Lausanne (1923), les populations musulmanes, considérées selon ce traité comme turques quelles que soient leurs langues et origines.