La Robertsau (prononcé [ʁobɛrt͡saʊ] ou [ʁobɛrt͡so] ; en allemand Ruprechtsau ; en latin Ruperti Augia) est le quartier le plus septentrional de Strasbourg, autrefois maraîcher et aujourd'hui essentiellement résidentiel.
Longtemps terre insalubre appréciée des seuls pêcheurs, la Robertsau a connu une croissance démographique continue[3]. D'après les registres paroissiaux, la population du quartier peut être estimée à environ 1 000 personnes en 1700[3]. En 1871, le quartier comptait 6 000 habitants et 8 000 dès 1900[3].
En 1990, la Robertsau comptait 18 000 habitants[4].
Lors du recensement réalisé par l'INSEE en 1999, la Robertsau, le Wacken et la cité de l'Ill comptaient 22 567 habitants, soit 8,5 % de la population strasbourgeoise[2]. En dépit d'une perte de population concernant la cité de l'Ill où sont concentrés 90 % des logements aidés, la Robertsau enregistre ainsi une progression de 16 % par rapport au recensement précédent (1990), soit trois fois supérieure à celle observée sur l'ensemble de la ville.
Ses habitants sont appelés les Robertsauviens et les Robertsauviennes.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ruprechtsau[5].
Se décompose Ruprecht, nom d’homme germanique et du mot allemand aue, « prairie humide, prairie au bord de l'eau ».
Historique
Le chevalier Robert Bock y construisit un château, dont il ne reste aujourd'hui aucun vestige, aux alentours de l'an 1200. On lui doit le nom du quartier — nommé « Ruprechtsau » en allemand —, de son axe principal, la rue Boecklin[2], et celui d'une rue adjacente, la rue du chevalier Robert.
Au XVIIe siècle, un fort avancé, le Fort-Louis, y fut construit par Vauban sur une île. Ce fort était destiné à la défense de la ville de Strasbourg à la veille de la guerre de la ligue d'Augsbourg.
Au XVIIIe siècle, Joseph Guérault, entrepreneur des ouvrages du Roi, fait construire son château en bordure de la forêt. La noblesse et la haute-bourgeoise, attirées par le caractère bucolique de la Robertsau, y construisent des maisons de campagnes ou « güeter ». En 1784, on recense 256 foyers dont 45 « güeter »[6].
Le site était initialement traversé par de nombreux bras de l'Ill et du Rhin et occupé par une partie de la forêt rhénane, qui subsiste aujourd'hui au nord du quartier. Ses fréquentes inondations ont entraîné une apparition tardive de l'urbanisation, au cours du XIXe siècle. Elle fut le fait de maraîchers, dont les exploitations ont été progressivement remplacées par un habitat pérenne et peu à peu par des villégiatures de riches Strasbourgeois.
Au début du XXe siècle, la Robertsau comptait une centaine de maraîchers ce qui lui valait le surnom de « Laüch » (poireau). Le quartier est alors essentiellement peuplé de maraîchers et d'ouvriers, en 1895 la papeterie employait 327 personnes. De nombreuses maisons de maître, le presbytère catholique, le collège et le sanatorium sont construits au cours de la période allemande. Les restaurants et cafés du quartier sont alors très fréquentés par les excursionnistes venus du centre-ville. Le quartier est desservi par le tramway à partir de 1883.
Le port aux pétroles et le bassin Albert Auberger, à l'est, sont construits en 1927. Bombardé durant la Seconde Guerre mondiale, le port aux pétroles est agrandi dans les années 1960. Sept cents jardins vivriers, près du port aux pétroles, sont soumis à une interdiction d'arrosage, car l'eau de la nappe phréatique est durablement polluée par les produits pétroliers[7]. Un incinérateur de déchets dangereux est également implanté dans le port aux pétroles[8].
La ligne de tramway 3/13 (Gare centrale - Robertsau Église - Robertsau Sainte-Anne) est fermée en 1953.
Le nombre d'exploitations maraîchères a considérablement chuté depuis les années 1960. On dénombrait 69 exploitations en 1960, 56 en 1967, 28 en 1984 et une quinzaine au milieu des années 1990[4]. En 2010, le quartier ne comptait plus que 8 maraîchers mais ce chiffre est remonté à 15 en 2015[10].
La population actuelle du quartier est caractérisée par des revenus supérieurs à la moyenne de la ville, à l'exception de la cité de l'Ill, construite dans les années 1960 dans sa frange nord-ouest.
Son isolement, son caractère verdoyant et champêtre, la proximité des institutions européennes et sa réputation de quartier aisé sont à l'origine de son attractivité et ont favorisé son récent développement. Cette forte pression foncière se heurte cependant à plusieurs contraintes, à commencer par l'inondabilité du site, que ce soit par remontée de nappe ou par submersion. Les rares terres non-inondables disponibles sont par ailleurs frappées de restrictions, voire d'interdiction d'urbanisation, du fait de la proximité d'installations industrielles et portuaires à l'est (le port aux pétroles) et de leurs périmètres Seveso et de boil over.
De plus, la faible accessibilité du quartier (seuls trois ponts routiers relient la Robertsau aux quartiers centraux et une absence de transport en commun en site propre) imposent de contrôler le développement et l'urbanisation pour limiter la saturation de son réseau.
Enfin, la densification récente du quartier a eu pour corollaire l'affaiblissement de ses caractéristiques patrimoniales et urbaines, du fait de la disparition progressive des maraîchers et de certaines villas et maisons vernaculaires au profit de constructions plus banales, voire dans certains cas, de lotissements pavillonnaires au cours des années 1980 et 1990 (quartier de la Renaissance).
Depuis novembre 2007, l'entrée sud de la Robertsau est desservie par la ligne E du nouveau tramway via les stations Droits de l'Homme et Boecklin. Cette ligne est prolongée de 1,6 km — comportant 3 nouvelles stations — jusqu'au centre socio-culturel l'Escale le [11].
La Robertsau était jadis traversée par le canal des Français. Construit en 1707, pour un usage militaire, il reliait la Citadelle de Strasbourg à l'Ill au droit de Fuchs am Buckel. Ce lieu-dit tire son nom du pêcheur Georg Fuchs, qui y ouvre une auberge au début du 19e siècle[12]. Il perd sa fonction militaire dès 1714[13]. Abandonné, il a quasiment disparu dans les années 1960 provoquant notamment l'asséchement des étangs du Parc de Pourtalès. Un projet de remise en eau est en cours depuis 2012. Son tracé constitue la limite à l’urbanisation du quartier[14],[15].
En mars 2017, le projet de construction de trois tours de 50 et 40 mètres de haut comportant 240 logements en bordure du Muhlwasser, à l'emplacement d'anciens entrepôts de la papeterie, suscite de nombreuses critiques et une vive opposition de la part des Robertsauviens[16]. Une nouvelle version du projet est présentée en septembre 2018, celle-ci prévoit la réalisation de 130 à 150 logements dans une trentaine de petits immeubles ne dépassant pas les deux étages [17].
Le foyer de la paroisse Saint-Louis est construit en 1910 en bordure de la place du Corps-du-Garde. Il devait être démoli pour laisser place à un programme immobilier et nouveau foyer aurait été construit dans le jardin de l'église Saint-Louis. Ce projet a rencontré une forte opposition de la part des riverains avec notamment la création d'un collectif pour la sauvegarde du bâtiment et l'aménagement de ses abords[18]. En , deux délibérations du conseil municipal aboutissent à la préservation du bâtiment et du jardin de l'église. Le foyer sera rénové grâce à la vente par la paroisse de plusieurs parcelles de terrain dont l'une, située rue Boecklin, accueillera une nouvelle mairie de quartier à l'horizon 2022[19].
Presbytère de l'église Saint-Louis, place Jeanne d'Arc.
Un temple bouddhiste, Phô Hiên, se trouve au n°311 route de la Wantzenau. D'une surface totale de 1 000 m2 et pouvant accueillir 600 fidèles, il est conçu par les architectes Noël Kirtz et Jean-Luc Thomas pour l’association cultuelle bouddhique vietnamienne de Strasbourg[22]. La première pierre a été posée le [23]. Le temple est pré-inauguré le en présence du maire Roland Ries et de son adjoint aux cultes Olivier Bitz. La véritable inauguration se déroule les 20 et [24].
Comme son nom le suggère, le cimetière Nord est situé plus au nord, à proximité de la cité de l'Ill. Avec une superficie de 18 hectares, c'est le plus grand de la ville. Conçu comme un jardin à la française, il a été aménagé à partir de 1917[26]. Le cimetière héberge notamment les tombes du défenseur de l'Alsace française Pierre Bucher (1869-1921), de l'historien d'art Hans Haug (1890-1965) et du doyen de la faculté de pharmacie Auguste Sartory (1881-1950).
La Robertsau est parfois surnommée « le jardin de Strasbourg », c'est en effet le quartier le plus vert de la ville. Outre la vaste forêt de la Robertsau et le parc de Pourtalès (d'une superficie de 24 hectares), le parc de la Petite-Orangerie est situé au centre du quartier. À l'entrée sud se trouve le parc de la villa du Kaysersguet nommé parc Henri-Louis Kayser. De nombreux sentiers sont également aménagés au bord des cours d'eau qui traversent le quartier.
Construite entre 1927 et 1928[28], d'abord en tant que clinique d'accouchement, Sainte-Anne est aujourd'hui un établissement privé à but non lucratif, rattaché au Groupe Hospitalier Saint-Vincent/Fondation Vincent de Paul, avec 276 lits, places et postes[29]. Outre sa vocation historique – la maternité où naissent environ 2 000 enfants chaque année –, la clinique accueille de nombreuses autres spécialités chirurgicales et médicales spécialisées. La chapelle de la clinique est achevée en 1959.
Éducation
Grâce à l'historien Rodolphe Reuss qui publia en 1879Les tribulations d'un maître d'école de la Robertsau pendant la Révolution[30], on connaît les déboires de Jean Martin Schwoerer, instituteur à la Robertsau pendant la Révolution française.
Aujourd'hui le quartier est doté de plusieurs écoles et d'un collège, ainsi que de logements destinés aux étudiants.
Écoles
Plusieurs établissements accueillent des classes maternelles et primaires publiques : l'école de la Robertsau (rue Adler), l'école Pourtalès (rue de la Roue), l'école de la Niederau (rue de la Papeterie).
Collège Jules Hoffmann
De style néo-gothique, orné de tours et de pignons médiévaux, le bâtiment a été construit en 1902 au cours de l'annexion de l'Alsace-Lorraine[31]. Une extension est achevée en 2014 tandis que le bâtiment historique est rénové en 2015. La même année, l'établissement compte 372 élèves[32]. Anciennement collège de la Robertsau, il est renommé le en l'honneur de Jules Hoffmann, scientifique résidant dans le quartier et prix Nobel de physiologie et de médecine en 2011[33].
École européenne de Strasbourg
L'école européenne de Strasbourg, créée en 2008, s'installe dans le quartier pour la rentrée 2015. La construction du nouveau bâtiment situé rue Peter Schwarber, à proximité des institutions européennes, a débuté en septembre 2013 pour s'achever en [34]. La nouvelle école accueille un millier d'élèves, de la maternelle au lycée.
Enseignement supérieur
La Robertsau ne compte aucun établissement d'enseignement supérieur mais une cité universitaire, construite en 1966 à l'emplacement d'une ancienne fabrique de bougies[35],[36], et une résidence universitaire se trouvent au début de la route de la Wantzenau.
Autres
La mairie de quartier se trouve à l'angle de la rue du Parc et de la rue Boecklin. Un peu plus loin, rue Mélanie, les anciens bains municipaux (ouverts en 1931 et fermés en 1984) accueillent la bibliothèque-médiathèque du quartier depuis 1989[37].
Le bureau de poste de Strasbourg-Robertsau occupe l'ancien bâtiment du corps de garde, au no 58 rue Boecklin. La Poste dispose également d'un centre de distribution du courrier rue Jeanne d'Arc.
Un marché se tient les jeudis et samedis sur la place du Corps-de-Garde[38]. Le monument aux morts du quartier se dresse sur cette même place.
La piscine de la Robertsau, ouverte en 1977, est située au nord du quartier près de la clinique Sainte-Anne[39].
L'ancien séminaire de la Communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, rue de l'Aubépine, a été reconverti en caserne et abrite aujourd'hui la Compagnie républicaine de sécurité no 37 (CRS). Le bureau de police de Strasbourg-Robertsau se trouve au no 9 rue de la Papeterie. L'ancienne Gendarmerie a été démolie début 2014[40] et remplacée par un centre médico-social de quartier.
La papeterie Lana, fondée en 1590 dans les Vosges, est implantée à la Robertsau depuis 1872. Elle est placée en liquidation judiciaire en juin 2023[41].
Le barrage de la Robertsau, sur l'Ill à hauteur du palais des droits de l'homme, est l’un des derniers barrages à aiguilles de France. Construit en 1842, il compte 650 aiguilles et permet de réguler la hauteur de l'Ill dans sa traversée de la ville[42]. Le barrage du Doernel se trouve un peu plus en aval. Une passe à poissons y est réalisée en 2021.
Le centre culturel Saint-Thomas est installé dans une ancienne maison de campagne pour les séminaristes au sud du quartier[43].
Louis-Gustave Binger (1856-1936), officier et explorateur, né sur l'emplacement de l'actuel no 43 de la rue de la Carpe-Haute[44] ; l'ancienne Stettmeisterstrasse porte aujourd'hui son nom.
Jean-Joseph Fiegenschuh (1869-1910), officier et explorateur, né à la Robertsau, à l'angle de l'actuelle rue Fiegenschuh et de la rue Jeanne d'Arc.
Gustave Oberthür (1872-1965), architecte de nombreux immeubles et bâtiments publics à Strasbourg. Il a habité la villa au no 6 de la rue du Parc, qu'il a construite lui-même et est enterré au cimetière Saint-Louis.
Ernest Ruch (1928-2006), missionnaire Oblat, docteur en philosophie. Il occupe le poste de chef du département de philosophie à l'université Pie XII (actuelle université nationale du Lesotho) de 1954 à 1986 puis devient secrétaire général de la congrégation des Oblats de 1986 à 1992. Polyglotte, il est l'auteur de plusieurs ouvrages en anglais (Space and time, a comparative study of the theories of Aristotle and Einsein, African philosophy).
Marthe-Odile Ruch-Schmitz (1935-1982), sœur du précédent, professeur de botanique à l'université Pie XII (actuelle université nationale du Lesotho) de 1958 à 1965. Elle a créé l'herbarium du Lesotho et publié plusieurs ouvrages en anglais Wild flowers of Lesotho (1982), Grasses of Lesotho (ouvrage posthume 1984).
Maurice Ruch (né en 1939), frère des précédents, retraîté d'une organisation patronale du BTP. Il est l'auteur d'Alsatiques dont Morissel, les années 1940 d'un petit Alsacien (éditions Bastian 2017) qui se déroule à la Robertsau.
Jules Hoffmann (né en 1941), biologiste français habitant à la Robertsau. Il a reçu le prix Nobel de physiologie et de médecine en 2011.
Laura Weissbecker (née en 1984), actrice française ayant grandi à la Robertsau.
Au départ, le centre compte 46 familles dont 17 originaires d'Alsace (familles : Germann, Picard, Burger, Floderer, Renngger, Kugler, Hermann, Loyson, Ziegler, Vogler, Iffly, Flühr, Freschesser, Munsch, Bischoff, Escoler et Didier). La vie du centre est très difficile. Les colons se découragent et vendent leur concessions. En 1932, il ne reste plus des premiers colons alsaciens que les familles Kugler et Goger. Cette dernière est apparentée à la première qu'elle rejoint en 1880[46].
Le nom actuel de la commune algérienne est Es Sebt.
À Alger
Sur les hauteurs d'Alger, un médecin alsacien construisit une maison qu'il baptisa du nom de son quartier natal. Avec le temps le quartier dit « de la Robertsau » s'est constitué autour de sa demeure[47].
↑« [DOSSIER Foyer Saint-Louis de la Robertsau: vente de parcelles au conseil municipal de Strasbourg ce lundi »], article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 26 avril 2019.
↑E. Basset, Centenaire de l'église protestante de La Robertsau : 1864-1964. Culte solennel à l'occasion du centenaire de la consécration de l'église, le dimanche 21 juin 1964 à 14 heures 30 ; suivi de Aperçu historique sur la paroisse, Strasbourg, 1964, 19 p.
↑Robert Pfister (préf. Robert Grossmann), Un village dans l'histoire de l'Alsace : La Robertsau des origines à nos jours., Le Verger éditeur, , 263 p. (ISBN5184 (édité erroné), BNF35021062, ASINB000XFY508), p. 247
Edmond Basset (Pasteur), Centenaire de l'église protestante de La Robertsau : 1864-1964. Culte solennel à l'occasion du centenaire [1864-1964] de la consécration de l'église le dimanche à 14 heures 30 ; suivi de Aperçu historique sur la paroisse, Paroisse de La Robertsau, Strasbourg, 1964, 19 p.
Arthur Beyler, Historique de la Robertsau, Strasbourg, 1955, 260 p.
Laura Biteaud, De soi à l'autre, comment vivre ensemble ? : analyse sociologique des sociabilités contemporaines dans un quartier strasbourgeois, la Robertsau, Université de Strasbourg 2, 2006, 2 vol. (thèse de Sociologie)
Christophe Fischbach, Étude sur la population d'un quartier extra-muros de Strasbourg : la Robertsau, 1800-1870, Université Strasbourg 2, 1990 (mémoire de maîtrise d'Histoire)
Pierre Guntz, L'hôpital de la Robertsau des origines à nos jours, Université Strasbourg 1, 1996, 94 p. (thèse de Médecine)
Bernard Irrmann, La Robertsau, côté village, B. Irrmann, Strasbourg, 2008, 175 p. (ISBN978-2-9528799-0-3)
Jean-Marie Holderbach, Benoît Jordan, Louis Ludes et al., Strasbourg-Robertsau, cimetière Saint-Louis, Ville de Strasbourg, 2008, 55 p.
Jean Mérat, Espace… action. Un scénario urbain entre ville et banlieue, les fronts de la Robertsau, École d'architecture de Strasbourg, 1984, 155 p. (thèse)
Robert Pfister, Métamorphose d'un village : la Robertsau de 1900 à nos jours, Éd. de la Tour Blanche, Wissembourg, 1984, 260 p. (ISBN2-86587-000-6).
Robert Pfister (préf. Robert Grossmann), Un village dans l'histoire de l'Alsace : La Robertsau des origines à nos jours., Le Verger éditeur (impression Finkmatt Impression)., , 263 p. (ISBN5184 (édité erroné), BNF35021062).
Stéphane Rehlinger, Le cimetière Nord de Strasbourg-Robertsau : conception et réalisation architecturale d'un cimetière, Université Strasbourg 2, 2003, 2 vol., 117 p. + pl. (mémoire de maîtrise d'Histoire de l'art)
Théodore Rieger, Gilbert Bronner, Léon Daul et Louis Ludes, Les faubourgs de Strasbourg : de la Belle Époque aux Années Folles, G4J, 2003, 214 p. (ISBN2-913468-20-9)
Maurice Ruch Morissel, les années 1940 d'un petit Alsacien, Bastian, Hipsheim,2017, 214 p.
Emmy Martzloff, Myriam Niss et Vincent Kauffmann, Strasbourg d'antan à travers la carte postale ancienne, Strasbourg, HC éditions, , 106 p. (ISBN978-2-911207-33-4)
« Robertsau » (notice de P. J. Fargès-Méricourt dans Description de la ville de Strasbourg : contenant des notices topographiques et historiques sur l'état ancien et actuel de cette ville ; suivie d'un Essai de statistique générale du département du Bas-Rhin ; avec un aperçu des changements, améliorations et embellissements qui ont eu lieu de 1828 à 1840, Vve Levrault, Strasbourg, 1840, p. 86-87, texte en ligne sur Gallica)