Il est le frère cadet de Paul Cambon, lui-même diplomate et administrateur.
Parcours professionnel
Après avoir entamé une carrière d'avocat en 1866, il entre dans l'administration en 1871 et occupe plusieurs postes en Algérie. Il devient préfet du département du Nord en 1882, puis du département du Rhône en 1887. En 1891, il est nommé gouverneur général de l'Algérie.
Le , Jules Cambon, alors secrétaire général du Quai d'Orsay, signe une lettre adressée à Nahum Sokolow, un dirigeant du mouvement sioniste qui soutenait publiquement l’établissement d’un foyer national juif en Palestine. Cette lettre précède de cinq mois la déclaration devant le Parlement de Lord Arthur Balfour, ministre britannique des affaires étrangères, à laquelle la France s'associe le , par l'intermédiaire de son propre ministre des Affaires étrangères, Stephen Pichon, et qui est consacrée officiellement par le traité de Sèvres du .
En 1926, il écrit à propos de l'exercice de la diplomatie : "Diplomatie nouvelle, vieille diplomatie, ce sont des mots qui ne répondent à rien de réel. Ce qui tend à se modifier c'est l'extérieur ou, si l'on veut, la parure de la diplomatie. Le fond restera le même parce que la nature humaine ne change pas"[5]
↑Yves Papin, Précis Chronologique de l'Histoire de France, Paris, Albin Michel, , 281 p., P. 181
↑Gérard Araud, Histoires diplomatiques: leçons d'hier pour le monde d'aujourd'hui, le Livre de poche, coll. « Le livre de poche », (ISBN978-2-253-94131-6)
↑Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-259-26077-0, lire en ligne)