A son retour, il embarque comme second à bord du brickPhaeton puis du brickLe Cygne et se distingue à la mer lors de plusieurs combats navals. Blessé et fait prisonnier à bord du premier de ces navires, il est libéré par échange avec les Anglais. Nommé lieutenant de vaisseau en 1807, il commande le brick L'Alcyon puis la corvette La Diane. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1811[4].
En 1813, le capitaine de corvette Ransonnet devient l'aide de camp du gouverneur d'AnversLazare Carnot. À ce titre, il participe à la défense de la place assiégée en 1814. Il est alors l'auteur d'un Journal du siège d'Anvers qui semble être resté inédit mais dont des extraits sont cités par François Arago dans son panégyrique de Lazare Carnot présenté devant l’Académie des Sciences en 1837[5].
Resté auprès de Carnot en qualité de secrétaire particulier, il le sert fidèlement durant les Cent-Jours où son protecteur occupe les fonctions de ministre de l'Intérieur. Compris das la proscription de ce dernier, il se réfugie momentanément en Belgique avant d'être autorisé à revenir en France.
Ayant obtenu au préalable des lettres de déclaration de naturalité le , il se voit accorder par le roi Louis-Philippe Ier des lettres de grande naturalisation le [7].
Promu capitaine de vaisseau le [8], Joseph Ransonnet est admis à la retraite d'ancienneté de son grade par une ordonnance royale du [9].
↑Archives de Paris, état-civil numérisé du 17e arrondissement, acte de décès no 2285 de l'année 1862. L'officier en retraite meurt célibataire à son domicile situé 19 rue Saint-Louis, quartier des Batignolles.