Il est nommé par Baudin, qui a entièrement confiance en lui, lieutenant de vaisseau le à Timor[2] Baudin fait allusion dans sa lettre de nomination à certains officiers d'état-major qui sont « peu propres à la mission que je dois exécuter » et conseille à Ronsard d'être vigilant. Il devient donc de facto lieutenant de bord du Géographe avec Henri de Freycinet promu également. Les deux hommes ne s'entendent pas, chacun se disputant la place de premier lieutenant auprès de Baudin. Mais à la seconde relâche de Timor, les tensions s'accroissant, Baudin, déjà fortement malade, fait - de manière déconcertante - appel au vote de l'équipage pour les départager. Freycinet est choisi par l'équipage comme second de Baudin.
↑Votre exactitude dans le service et la manière dont vous avez rempli vos devoirs comme enseigne depuis notre départ de l'île de France, jusqu'à ce jour, m'ont décidé, citoyen, non seulement d'après les ordres du ministre de la Marine, mais aussi par la satisfaction particulière que j'en ai éprouvée moi-même, à vous donner le grade de lieutenant de vaisseau comme une récompense justement méritée par le zèle, l'activité et la prudence que vous avez montrées dans cette dernière traversée. in Baudin, op. cité, p.381
Bibliographie
Nicolas Baudin, Mon voyage aux Terres australes, journal personnel du commandant Baudin, préface de Michel Rocard, imprimerie nationale, 2001