Jean-Louis Bourlanges est, par sa mère, en parenté avec l'écrivain Pierre Herbart. Il est petit-fils d'officier de marine et de médecin militaire et originaire de Dunkerque[1].
Il est auteur de plusieurs essais politiques et éditorialiste pour divers journaux et magazines. Il a participé régulièrement à l'émission L'Esprit public animée par Philippe Meyer sur France Culture, diffusée le dimanche à 11h, jusqu'au .
La direction de la radio ayant décidé de l'écarter temporairement de l'antenne jusqu'à l'élection présidentielle en raison de son engagement pour Emmanuel Macron, il déclare mettre un terme définitif à sa participation[4]. Une pétition est lancée sur internet réclamant sa réintégration[5].
Depuis 2017, il intervient régulièrement dans l'émission Le Nouvel Esprit public, qu'anime Philippe Meyer, et qui est diffusée en podcast.
Candidat sur la liste de Simone Veil en 1989, il est élu au Parlement européen, puis réélu en 1994 sur la liste de Dominique Baudis et, en 1999, sur celle de François Bayrou. Il est président de la commission du contrôle budgétaire en 1993 et 1994, rapporteur du budget général de l'Union pour l'année 2000, rapporteur sur la hiérarchie des normes et la typologie des actes de l'Union en 2002 et président de la commission parlementaire mixte UE-Pologne en 2002.
Pressenti pour diriger la liste d'union de la droite et du centre aux élections municipales de 2001 à Rouen, il y renonce quelques mois avant le début de la campagne, laissant le maire centriste de Mont-Saint-AignanPierre Albertini concourir aux élections de la capitale haut-normande[7].
En 2004, il est tête de liste aux élections européennes dans le Nord-Ouest de la France où il arrive en quatrième position avec 11,34 %. Il est élu président de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures au Parlement européen, mais démissionne de ce poste en 2005.
Soutien de François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, il appelle à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour. À la suite de l'élection présidentielle, il s'éloigne de François Bayrou et du MoDem qui ne représente plus le centrisme à ses yeux. François Bayrou, par son opposition constante à la politique de Nicolas Sarkozy et par ses propos parfois teintés d'anti-capitalisme, n'a pas l'esprit de compromis qui caractérise le centrisme[9].
Il est candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2022 sous l'étiquette de la coalition Ensemble : il est réélu avec 57,53 % des voix au second tour[15].
Jean-Louis Bourlanges annonce le 10 juin 2024 ne pas se représenter aux élections législatives de 2024, ayant déjà décidé depuis longtemps de ne pas se représenter en cas de dissolution de l'Assemblée nationale. Il estime que le seul moyen de battre le Rassemblement national passe par un « accord entre une droite et une gauche modérées »[16].
Prises de positions
Accord CETA
En 2017, l'accord de libre échange CETA est présenté au parlement. L'objectif de cet accord est d'augmenter l'import-export entre la France et le Canada. Selon ses défenseurs, il aidera à renforcer l'économie française.
Le texte fracture comme jamais auparavant l'Assemblée Nationale[20].
Jean-Louis Bourlanges se dit favorable au CETA et vote en sa faveur[21].
Lutte contre la fraude fiscale
En 2017, il déclare que le verrou de Bercy, qui offre au Ministre des Finances la possibilité de protéger des poursuites un fraudeur fiscal, est une chose anormale dans une démocratie[22].
La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en, sachant que la pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question. (24 octobre 2022) Motif avancé : Ces deux phrases ("Il interprète (...) son [??] pays (...) dans l'Est [??]) sont confuses.
Il interprète l'exil d'une partie de la population ukrainienne fuyant la guerre comme un acte délibéré de Vladimir Poutine pour « se débarrasser d'opposants potentiels dans son pays » et « pour […] embarrasser » l'Union européenne. Il conclut son intervention en affirmant que l'arrivée des réfugiés ukrainiens dans l'Est sera « sans doute une immigration de grande qualité […]. Ce seront des intellectuels, et pas seulement, mais on aura une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit »[26][source insuffisante].
Cette vision utilitariste de l'exil des Ukrainiens et leur distinction avec celui des populations du Moyen-Orient et d'Afrique provoque une controverse au sein de la classe politique française, particulièrement dans les partis de gauche tels que La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts et Lutte ouvrière[27].