Remarqué lors de son passage en Suisse où il fut meilleur buteur en 1990, il signa pour l'équipe du FC Séville, devenant l'idole du club andalou. Le Real Madrid l'engage par la suite et il est le seul à surnager dans une formation à la poursuite du grand Barça de Johan Cruyff. La saison 1994-1995 marque le retour du Real qui gagne le championnat grâce à un football offensif, guidé par le jeu clairvoyant de Michael Laudrup, l'éclosion de Raúl González et les talents de finisseur de Zamorano. On gardera en tête un mémorable 5-0 infligé au Barça, avec un triplé du Chilien.
Il rejoindra en 1996 la constellation de stars de l'Inter Milan où il palliera souvent les absences de Ronaldo. Il gagne la Coupe UEFA contre la Lazio Rome en 1998, effaçant ainsi l'échec de l'année précédente contre Schalke 04.
Iván Zamorano prit sa retraite internationale le à l'occasion d'un match face à l'équipe de France gagné 2 buts à 1 au Stade National de Santiago[6]. Sorti avant la fin du match sous les acclamations de tout le public, il ne put laisser échapper quelques larmes de tristesse.
Lorsque Ronaldo intègre l'Inter Milan, il doit lui céder son numéro 9. Sandro Mazzola lui conseille alors de choisir deux chiffres dont la somme fait 9. Avec l'accord de Massimo Moratti et de la Fédération italienne de football, il opte pour le no 18 en ajoutant un « + » entre les deux chiffres[7],[8].
Parcours actuel
En plus de la gestion de son image et de son patrimoine (réparti entre investissements immobiliers et dans les entreprises et la Fundación Iván Zamorano), Iván Zamorano est actuellement[Quand ?] l'entraîneur adjoint de l'équipe nationale du Chili des moins de 18 ans.
Style de jeu
Surnommé l'hélicoptère en raison de sa détente[2], il est considéré comme un des meilleurs joueurs de tête de l'histoire du football[9].
Vie privée
Marié à l'ancienne mannequin argentin María Alberó, il a trois enfants[9].