1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 20 avril 2024
Il arrive en Liga en 1992 pour signer au Deportivo La Corogne. Il y vit ses plus belles années sportives (en championnat, il inscrit 86 buts en 131 rencontres).
Lors de la saison 1993-1994, le Deportivo La Corogne peut devenir pour la première fois de son histoire champion d'Espagne s'il bat le Valence CF pour le compte de la dernière journée de championnat. Durant cette rencontre âprement disputée, alors que le score est toujours de 0-0, le club galicien obtient un penalty à la fin du temps réglementaire, qui peut sceller le sort du match ainsi que celui de la course au titre. Bebeto, star incontestée du Deportivo et tireur habituel des pénaltys en l'absence de Donato, refuse de prendre cette responsabilité. Miroslav Đukić s'en charge à sa place, et le manque. Quelques minutes plus tard, le FC Barcelone est sacré champion d'Espagne... à la différence de buts.
Déclin et fin de carrière
Après avoir failli être sacré champion d'Espagne en 1994, il connaît à la suite de son départ du club galicien en 1996 un inexorable déclin. Il passe de club en club sans jamais vraiment s'imposer. Il pose ses valises au FC Séville en Espagne pour 5 petits matchs, retourne au Brésil pour jouer épisodiquement à Flamengo, Vitoria, Botafogo ou au Vasco de Gama ou s'engage en faveur de clubs « exotiques » : Toros Neza au Mexique, Kashima Antlers au Japon. Il finit sa carrière à Al Ittihad Djeddah en Arabie saoudite en 2002.
Parcours en sélection
Pour le Brésil, Bebeto a marqué 39 buts en 75 sélections entre 1985 et 1998[1] et a disputé trois Coupes du monde consécutives en 1990, 1994 et 1998.
Champion du monde en 1994, Bebeto fut l'un des meilleurs joueurs de la compétition, inscrivant trois buts. Lors de cette édition, en quarts de finale contre les Pays-Bas et alors que sa femme vient de mettre au monde son troisième enfant, Bebeto devient célèbre dans le monde entier en célébrant son but d'une façon très originale : courant vers la ligne de touche, il joint ses bras pour bercer un bébé imaginaire. Ses coéquipiers Romário et Mazinho le rejoignent pour former ce qui est resté comme une image forte de l'histoire de la Coupe du monde.